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Les jeux innocents de Valérie (31)

Suite épisode 30.

La pause inter-cours touchait à sa fin. Les trois filles rejoignirent la salle de classe où était restée Lara. A l'entrée du professeur, toutes se levèrent. Après les avoir fait rasseoir, Marc s'adressa à toutes les filles :
"Normalement, je devrais commencer ce cours en donnant leur punition à Aline et Lara. Mais voilà, l'une d'entre vous est venue me voir en suggérant que la punition infligée était trop sévère. Soit. Alors nous allons tous ensemble faire un petit exercice pour vous faire toucher du doigt le problème de la discipline. Pour cela, qui peut me définir ce qu'est la discipline ?

- C'est le fait de se faire punir pour ses fautes, hasarda, Victorine.
- Pense à lever la main pour demander la parole, Victorine.
- Pardon, Monsieur.
- Alors, tu ne décris qu'une facette du concept. Une autre idée ?
- Un ensemble de règles à suivre ? Demanda Isabelle, après avoir été autorisée à parler.
- Là encore, ce n'est qu'une partie du concept. Je vais essayer d'être aussi complet et concis que possible. La discipline c'est l'ensemble des règles et des sanctions. Les sanctions, on peut les diviser en deux groupes : les récompenses et les punitions. Il faut toujours trouver un bon équilibre entre les deux. Ceci étant dit, comment qualifier la gravité d'une faute ? Une idée, les filles ?"
Un silence se fit dans la classe pendant une minute ou deux, le temps de la réflexion.
Et puis Aline leva la main. Marc lui donna la parole.
"La gravité, on pourrait l'evaluer par rapport à l'impact que la faute a eu sur soi-même et les autres, tenta-t-elle.
- C'est pas mal du tout, Aline. Alors je te pose la question maintenant, pense-tu que ta faute est grave et pourquoi ?
- Je suis consciente que ma faute m'a pénalisé et engendré un risque pour ma santé même si j'estime ne pas m'être gravement mise en danger. Je comprends aussi que cela a pu impacter d'autres personnes à cause de mon attitude.
-  D'accord, je suis heureux que tu te rendes compte de cela. Et elle a raison. Car c'est exactement ainsi qu'il faut voir les choses. Que recherche-t-on dans la punition ?
- La dissuasion ? Répondit Lara.
- Hum, oui, on ne recherche que ça ?
- Non, répondit à son tour Victorine, on cherche à dire que toute faute a des conséquences, et qu'il faut assumer celles-ci et on cherche à empêcher la récidive.
- Tout à fait, Victorine, répondit le professeur, maintenant, une autre question : doit-on punir en appliquant strictement les règles ?
- Eh bien, il faut prendre en compte les circonstances, et la cause, pourquoi la faute a eu lieu, ce qui l'a provoqué, était-ce gratuit ou y a t-il eu des évènements déclencheurs, tenta Aline.
- Bravo, Aline, très belle analyse. Nous allons pouvoir travailler sur deux cas concrets qui n'en sont qu'un seul, en fait. Celui d'Aline et de Lara. Les faits : elles ont largement abusé de l'alcool hier. Vous avez jusqu'à la fin de ce cours pour me présenter une étude sur la meilleure façon de les punir, soyez précises et argumentez. Aline et Lara, vous participez également."

Les filles s'attelèrent à la tâche immédiatement. Le silence régnait, les têtes se levaient de temps en temps pour réfléchir et elles replongeaient dans l'écriture.

Une demi-heure s'était écoulé et une première copie fut remise au professeur, suivie de deux autres quelques minutes plus tard. Seule une des filles, Lara n'arrivait pas à finir.
"Tu as un problème, Lara ?
- Excusez-moi, Monsieur, dit-elle au bord des larmes. Mais je ne peux pas faire ça. Je suis une des fautives et je n'ai donc pas à décider de ma punition.
- Je comprends, Lara. Cela te mets à la fois dans le rôle du prof et de l'élève, et cela te pose un problème de conscience.
- Oui, Monsieur.
- Bien, pas de soucis pour moi. Tu n'es pas obligée de me remettre ta copie, même si cela me prive d'un point de vue. Je vais prendre un quart d'heure pour lire vos copies et je vous ferai part de mes remarques. En attendant, faites un peu de révision en silence."

Marc commença par lire la copie d'Isabelle. Elle considérait les faits comme graves, certes, mais pas gravissime. Elle estimait que la fessée reçue ce matin par les fautives en plus de leur tenue tronquée était une punition suffisante et déjà bien dissuasive.

La copie de Victorine était de dire que les faits n'étaient pas si grave et que la punition déjà reçue était déjà bien trop sévère.

La plus intéressante était sans aucun doute celle d'Aline. Elle attaquait le problème par l'autre bout. Elle commençait par reconnaître sa culpabilité. Mais elle invoqua le fait que l'environnement avait pu pousser à la faute et elle défendait ses arguments intelligemment. Une vraie avocate qui prenait en compte les faits sans les détourner ou les travestir. C'était de l'excellent travail. Alors Marc prit une décision inhabituelle.

"Mesdemoiselles, d'abord, merci pour votre honnêteté. Vous avez fait du bon travail même si je ne suis pas toujours d'accord avec vos arguments. Aussi, je vais amnistier Aline et Lara. Ainsi seule la fessée de monsieur Paul reste d'actualité."

Les deux concernées soufflèrent de soulagement. La fessée de monsieur Paul ne serait pas une partie de plaisir, certes, mais ce serait moins dur avec trois fessées en moins dans la journée.
"Toutefois, continua le professeur, vous conserverez votre tenue actuelle. Et ce, jusqu'au coucher."

Bon, c'était humiliant, certes, mais au moins, ça n'était pas douloureux, surtout que leur fesses faisaient encore bien mal. Les filles, chacune leur tour, remercièrent leur professeur.

C'était la pause de midi. Si Valérie ne fit pas cas des tenues des filles, Sylvie fut un peu étonné et interrogea Marc du regard. Celui ci répondit par un geste signifiant qu'il ne fallait pas y prêter attention. 

Paul qui était au courant par le professeur lui-même, regarda les filles. Il savait ce qu'il allait faire ce soir. Elles s'en souviendront.

L'après midi de cours passait sans anicroche pour aucune des filles. Les fessées du matin avaient dissuadé quiconque de contrarier le professeur. Et les effets étaient spectaculaire, lors des exercices notés, les résultats étaient excellents.

Les cours étaient terminés. Aline et Lara allèrent demander au professeur si elles pouvaient s'habiller normalement, maintenant. La réponse fut sans appel :"Cette tenue doit vous rappeler que vous avez commis une faute grave. Donc non. A l'issue de votre punition ce soir, je vous expliquerai, ou plutôt quelqu'un vous expliquera pourquoi j'agis comme cela. Vous comprendrez alors beaucoup mieux."

Les filles n'insistèrent pas, mais elles redoutaient ce qui allait se passer ce soir, après le repas. En attendant, elles essayèrent de se détendre dans leur chambre, histoire de na pas trop s'exposer à la vue de tout le monde. La douleur de leur fesses avait presque complètement disparue. Elle n'osaient pas imaginer si elles avaient pris toutes les fessées prévues à l'origine. Elles savaient qu'elles allaient passer un très mauvais moment ce soir, mais que ce serait supportable, très douloureux, mais supportable. Elles pleureraient beaucoup, c'est sûr, mais elles survivraient.

L'heure du repas arrivait. Lara et Aline rejoignirent la famille à table. Elle mangèrent sans faim, mais il fallait donner le change d'autant que le repas était excellent, comme d'habitude. Elles n'avaient jamais aussi bien mangé que depuis qu'elles résidaient dans cette demeure, elles devaient bien l'admettre. Les produits étaient de qualité et parfaitement cuisinés, voilà aussi pourquoi elles réussirent tout de même à faire honneur aux plats. Le diner touchait à sa fin et tout le monde passa au salon. Lara et Aline demandèrent à prendre la parole. Paul le leur accorda.
"Monsieur Paul, Madame Sylvie, nous voudrions que vous nous pardonniez pour notre attitude lamentable d'hier. Nous avons bien compris que nous avons perturbé la petite fête donnée en l'honneur de Mademoiselle Valérie. Nous vous promettons que cela ne se reproduira plus et demandons votre indulgence. Nous sommes conscientes que notre attitude d'hier n'était pas digne ni de vous, ni de nous. Nous sommes sincèrement désolées."
En faisant cette déclaration, elles n'espéraient pas trop échapper à la fessée qui les attendait, mais elles espéraient au moins qu'elle ne serait pas trop sévère.   
"Mesdemoiselles, je suis heureux que vous ayez pris conscience de l'impact de vos actes, c'est une très bonne chose. Cela prouve, autant que de besoin, que nos méthodes fonctionnent. Toutefois, vous le savez, toute faute doit être punie à la hauteur de celle-ci, et vous devez assumer cette punition. Néanmoins, je constate votre repentance, ce qui est plutôt un bon point pour vous. L'impact sur la petite fête d'hier de vos actes, s'il est bien réel a toutefois été modéré. Votre punition consistera donc à une bonne fessée sur mes genoux. Savez-vous pourquoi je vais vous donner cette fessée ?
- Pour que la faute ne demeure pas impunie car sinon, ce serait la porte ouverte au laxisme et aussi par prévention, pour éviter la récidive, répondit Aline.
- Exactement. Et je vais commencer par toi, Aline. Viens te mettre en position, s'il te plaît."

Aline s'exécuta sans hésitation. Elle s'y attendait, de toute façon. Elle se pencha sur les genoux de Paul. Celui-ci la repositionna, de façon à ne pas lui faire mal au ventre ou au thorax. Il commença la fessée, très forte certes, mais il y avait pire. Aline sentit immédiatement la brûlure des claques sur sa peau et les larmes lui montaient déjà aux yeux. Au bout de la vingtième claque, elle pleurait déjà à chaudes larmes, c'était aussi douloureux qu'elle le pressentait. Elle gémissait, suppliait, mais la fessée continuait. Au bout de cinq minutes, celle-ci s'arrêta.
"Va te mettre face au mur, Aline, mains derrière dans le dos." ordonna Paul. La jeune fille ne se fit pas prier. Lara, qui avait observé la scène n'en menait pas large. Quand elle fut appelée à son tour, elle eut un mouvement de recul, mais elle savait qu'elle n'avait pas le choix. Une fois installée sur les genoux de Paul, celui-ci commença par lui caresser les fesses, comme pour la rassurer un peu. De fait, elle ne détestait pas ce geste. Elle se sentait en sécurité, elle savait qu'il n'irait pas trop loin. Elle n'avait jamais reçu de fessée de monsieur Paul. Elle avait peur juste à cause de sa réputation. La fessée commença, aussi dure que pour Aline, mais Lara la supportait un peu mieux. Il fallu attendre une trentaine de seconde avant que les premières larmes ne coulent de ses yeux. Au bout de deux minutes, elle suppliait à sont tour que ça s'arrête. Ses fesses la brûlaient comme si on avait posé un fer à repasser dessus. Mais les claques continuaient à tomber, toujours aussi fortes. Lara bougeait ses jambes dans tous les sens, elle n'en pouvait plus. Au bout de cinq minutes, la fessée s'arrêta comme elle avait commencé. Lara était prise de spasme. Paul la garda en position, en lui caressant les fesses de nouveau, le temps qu'elle se calme un peu. Même si son postérieur lui faisait un mal de chien, elle appréciait ces caresses et ça la calmait effectivement. Au bout de quelques minutes, elle fut à son tour envoyée au coin.
"Maintenant, mesdemoiselles, vous êtes pardonnées. Vous êtes libre de reprendre vos tenues habituelles. J'espère que la leçon aura porté.
- Oui, Monsieur, répondirent-elles en chœurs entre deux sanglots.
- Bien, dit Marc, qui était resté silencieux jusque là. Maintenant, préparez-vous pour aller au lit, c'est l'heure.
- Oui, Monsieur."
Elles montèrent à l'étage, prirent leur douche comme elles pouvaient et se mirent au lit. Les deux autres filles les suivirent peu après. La maison retrouvait son calme habituel....
Coralie monta voir les deux filles dans leur chambre. Elle leur expliqua pourquoi monsieur Ménager était si dur avec elles :" Quand je suis entrée dans cette famille, j'étais alcoolique et droguée. Monsieur Paul et madame Sylvie m'ont proposé de m'aider à m'en sortir. C'est à ce moment là qu'ils ont fait appel à Monsieur Ménager. Il a été extrêmement dur avec moi, mais ça a fonctionné. Aujourd'hui, je ne le remercierais jamais assez pour ce qu'il a fait, même si il a parfois littéralement détruit mes fesses. Une fois, il m'a fallu un mois pour pouvoir recommencer à m'asseoir sans douleur. Il m'est arrivé de prendre plus de cinq fessées par jour pendant plus d'un mois. Je me demandais si je résisterais à ce traitement. Mais je n'avais pas le choix. Elles n'étaient pas toutes extrêmement fortes, mais la multiplicité suffisait à me faire entendre raison. Il ne tolérait aucun écart, aucune faute, aucune médiocrité, il fallait que je file droit tout le temps. Pour autant, il ne m'a jamais demandé l'impossible. Et aujourd'hui, je suis une femme respectable et respectée autant personnellement que sur le plan professionnel. Alors oui, c'est difficile, mais la vie l'est aussi. Paul, Sylvie, Marc, Valérie sont là pour vous aider car ils vous aiment, n'en doutez pas."

Les filles réfléchirent à tout ça en s'endormant.


A Suivre....

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