Hier soir, Coralie à dit à Gérard, que ce matin elle partirait plus tôt qu'à l'accoutumée. Il fallait anticiper les bouchons dus aux départs en vacances. Et bien lui en prit, car effectivement ce fût le cas. Comme à son habitude quand ils sont seuls, dans la petite citadine, la jeune femme, s'assit à coté de Gérard, ce qui leur permettait de discuter plus facilement, histoire que le voyage leur paraisse moins monotone. Au fil de leur conversation, Coralie expliqua à Gérard le début plutôt chaotique de sa vie. Son père parti avant sa naissance, sa mère qui l'abandonne quelques mois après, les diverses familles d'accueil, dont certaines n'étaient pas des plus bienveillantes. Ensuite, la rue, la drogue et sa rencontre avec Sylvie. En fait, Coralie ne connaissait qu'une partie de l'histoire, étant donné qu'il était celui qui avait enquêté sur la jeune femme. Donc Gérard en savait plus que sa passagère sur l'origine de leur rencontre, mais il n'en dit rien. Il retrouva toutefois un point commun, la même période difficile de leur enfance, étant lui-même orphelin. Ils discutèrent aussi de leur goût commun, pour la littérature, et le cinéma. Ces points d'intérêt partagés facilitaient une communication plus détendue. Gérard, quoique très professionnel dans son attitude, ne pouvait nier qu'il en pinçait pour la jeune femme. Bien entendu il n'oserait jamais lui dire, et encore moins le lui montrer. Coralie quant à elle, se sentait en sécurité avec lui. Une armée pourrait les attaquer, qu'elle n'aurait pas peur tant qu'il resterait auprès d'elle.
Pendant ce temps là, la demeure familiale n'en était pas moins vivante. Valérie était en cours avec monsieur Ménager, tandis que Paul et Sylvie travaillaient dans le salon. Un désaccord intervint au sujet de l'activité du week-end à venir. Malgré les tentatives de conciliation de l'un est et de l'autre, aucun compromis ne put être trouvé. Paul prit donc la décision finale, mais Sylvie ne l'entendait pas de cette oreille, et commença à argumenter avec un peu de mauvaise foi. Cela commençait à irriter son mari assez fortement. Il invita fermement Sylvie à stopper rapidement ses caprices. Celle-ci, déjà bien remontée, n'eut cure des avertissements de son homme. La tension montait d'un cran dans la pièce.
" Sylvie Vautier tu te calmes tout de suite ou je t'en colle une !
- Même pas en rêve !
- C'est comme ça que tu me parles ?
- Maiiiiis je ne te parle pas mal... Et puis d'abord je te parle comme je veux !"
Cette dernière phrase de Sylvie est la goutte de trop. Paul se leva, attrapa sa femme sous son bras gauche, lui souleva sa jupe lui baissa la culotte et lui colla une volée de claques bien fortes.
"Maiiis euuuuh ! se plaignit-elle
- Oh oui ! répondit-il, tu vas finir sur mes genoux !"
Il installa une chaise au milieu de la pièce, tira Sylvie par la pointe de l'oreille et l'obligea à se pencher en travers de ses genoux. Il lui enleva totalement sa jupe et sa culotte. Elle se retrouvait ainsi la partie inférieure du corps sans aucun vêtement. Elle n'aimait pas ça, d'autant qu'entretemps, il avait attrapé son bras et l'avait bloqué dans son dos :
"Maintenant tu vas comprendre que tu ne peux pas me provoquer ainsi sans conséquence !
- Mais nooon ! Lâche-moi !
- Tu peux toujours y croire ! Tu vas prendre la correction que tu mérites !
- Nooooon, cheriiiii, s'il te plaiiiiiît !
- Excuse-toi !
- Nan ! Tu peux courir !"
Et les claques tombèrent avec un bon rythme et une intensité certaine sur les fesses toute blanches de Sylvie. Au bout d'une quarantaine de frappes, il s'arrêta :
"Tu ne veux toujours pas t'excuser ?
- Naaan ! fit-elle semblant de sangloter.
- Tu l'auras voulu !" La fessée reprit de plus belle, Paul ne la ménageait pas, il savait que Sylvie pouvait être particulièrement résistante. Deux minutes à ce rythme était éprouvant pour les deux. L'homme s'arrêta. Sylvie avait craqué et les larmes coulaient :
"Excuse-toi, ordonna Paul.
- Va te faire foutre !"
Paul savait qu'elle pouvait avoir un langage horrible pendant ces moments là, elle avait du caractère, c'est sûr, c'est aussi pour ça qu'il l'aimait tant. Mais dans la situation présente, il n'avait pas l'intention de se laisser faire. Il reprit la fessée du plus fort qu'il pouvait, tant pis pour sa main et les fesses de Sylvie qui avaient viré au rouge uniforme. Elle commençait sacrément à avoir mal, mais elle ne voulait pas céder aussi facilement. Mais ça commençait à devenir insupportable :
"D'accord, d'accord, tu as gagné ! je suis désolééééeee! dit-elle à bout de résistance.
- Je ne te crois pas un instant !" Il continua la fessée. Sylvie criait sa douleur. A quelques mètres de là, quoique les pièces soient bien insonorisées, le bruit parvint aux oreilles de Marc et Valérie qui étaient en train d'étudier bien tranquillement. Ils se regardèrent un moment :
"Dis-donc, Valérie, ton père n'y va pas de main morte avec ta mère !
- Et encore, vous n'avez rien vu ! C'est des coriaces, ces deux là !
- Je comprends que tu craignes ton père.
- Sans blague !"
A l'étage en dessous, Sylvie subissait toujours la main de son mari. Puis tout s'arrêta soudain :
"Tu n'as rien à me dire ? demanda Paul.
- Je suis désoléééeee, je te demande pardoooon, pleurait-elle à chaude larmes.
- Lève-toi et vas te mettre au coin, comme une vilaine gamine !
- Oh nooooon !"
Une vingtaine de claques, du même acabit que la fessée reçue, plus tard, Sylvie obéit et se mit au coin, trop heureuse d'échapper à l'espèce de raquette à laquelle la main de son homme ressemblait. Elle avait les fesses d'un rouge très vif, quelques vaisseaux capillaires avaient éclaté et de minuscules filets de sang apparaissaient par endroit sur son postérieur, témoignant de la sévérité de la punition. Sylvie dut admettre plus tard que c'était une des plus dures fessées qu'elle avait reçue de Paul. Mais elle reconnaissait aussi qu'elle avait été beaucoup trop loin.
Une fois calmée, Paul la prit dans ses bras pour la consoler et la câliner. La matinée put se poursuivre alors dans le calme habituel, malgré quelques difficultés pour Sylvie à s'asseoir normalement, ce qui ne manquait pas de faire sourire son homme, satisfait du résultat de cette punition. Elle ne recommencerait pas de sitôt.
A SUIVRE....
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