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Les jeux innoncents de Valérie (9)

Le lendemain matin, Valérie reprit ses cours avec monsieur Ménager. La jeune femme était devenue studieuse et sérieuse, ce qui radoucit considérablement l'humeur de Marc qui voyait ses efforts d'enseignement porter ses fruits. Valérie serait au niveau en temps voulu. D'autre part, il faut bien avouer que le professeur n'était pas insensible aux charmes de son étudiante. Il faisait tout, évidemment pour le cacher.  Marc Ménager était un homme de trente cinq ans, assez bel homme, avec un corp assez bien bâti sans être toutefois ce que l'on peut appeler athlétique. Valérie ne détestait pas le détailler du regard de temps en temps. Ce matin, le cour se passait dans une ambiance détendue. Lors d'un exercice de math, monsieur Ménager se pencha par dessus l'épaule de la jeune femme. Elle sentit son souffle, ce qui était loin d'être désagréable. Elle fit semblant d'hésiter sur l'un des items de l'exercice. Le professeur approcha sa main du cahier, effleurant celle de la jeune étudiante. Celle-ci eut un petit frisson de plaisir. Du coup, elle bégaya une réponse approximative quoique juste. Marc précisa cette réponse avec beaucoup de douceur, ce qui surprit mais enchantait Valérie. Elle tourna la tête vers celle du professeur, mais les deux visages étaient si proche que leur lèvres faillirent se toucher. Marc se recula et s'éloigna de la jeune femme qui aurait peut-être espéré un effleurement de leur bouche. Le cours se termina sans autre signe. Le professeur se sentait un peu gêné de se rapprochement involontaire. Les jours passèrent. Valérie sentait bien qu'il y avait quelque chose de changé dans l'attitude de monsieur Ménager, il se faisait plus distant. Elle décida de mettre les pieds dans le plat : "Ai-je fait quelque chose de mal, Monsieur ?

- Non, Valérie, absolument rien.

- Alors pourquoi ce changement d'attitude ? Il me semblait que nous avions trouvé un équilibre dans notre relation.

- Ne vous inquiétez pas de cela, voulez-vous ? Continuons à travailler, nous sommes là pour ça, non ?"

La jeune femme n'insista pas, elle ne souhaitais surtout pas le blesser. Elle travaillait encore plus, car elle voulait vraiment l'impressionner. Elle ne sortait quasiment plus le soir voir ses amis, ce qui étonna ses parents d'ailleurs. Coralie, elle, soupçonnait bien quelque chose, mais ne pouvait déterminer exactement quoi, et Valérie n'était pas prête à lui révéler quoique ce soit. 

Une semaine passa de la même manière mais Valérie sentait qu'elle s'attachait de plus en plus à Marc. Celui-ci se montrait de plus en plus indulgent, d'ailleurs, lui semblait-il. Il avait même passé sur un oubli de devoir, certes involontaire, mais bien réel. Aucune punition, ni même la moindre remontrance, juste un "Fais attention, la prochaine fois". Il faut dire que Valérie faisait de vrais efforts pour satisfaire son professeur et elle y réussissait bien. Mais aujourd'hui, lors de la séparation quotidienne, Marc la surprit en la prenant dans ses bras : "Je suis content de toi, Valérie, lui dit-il, tu as vraiment bien travaillé.

- Merci, Monsieur.

- Oh, ça suffit, tu peux m'appeler Marc. On se connait depuis suffisamment longtemps pour ça.

- Oui, mais vous êtes mon professeur, hasarda-t-elle, histoire de voir sa réaction.

- J'espère que depuis le temps, je ne suis pas que ça..."

Cette réflexion surprit Valérie, encore une fois. Donc il voyait leur relation au-delà d'un simple tutorat étudiant. C'était intéressant. Elle n'en espérait pas tant. Elle s'approcha de Marc doucement et soudain, lui posa un baiser sur la joue. Elle s'attendait à une réaction vive de celui-ci mais il n'en fit rien :

"Ecoute, Valérie, c'est vrai que tu ne m'es pas indifférente, mais rien n'est possible entre nous, tu comprends ?

- Mais pourquoi ?

- Parce que je suis ton professeur. Que diraient tes parents s'ils apprenaient qu'on avait une relation amoureuse, toi et moi, à supposer que ce soit le cas ?

- C'est pas faux, admit-elle. Je vais tâter le terrain subtilement avec eux.

- Eh eh, minute, mademoiselle ! Qui te dit que je souhaite ce genre de relation ?

- Mais toi ! A l'instant ! affirma-t-elle.

- Et depuis quand je te permets de me tutoyer ?

- Euuuh, désolée...

- Tu te souviens des règles, n'est-ce pas ?

- Oui, oui... Mais tu, pardon, vous n'allez pas me punir, hein ?

- Baisse ta culotte tout de suite !

- Mais nooon, j'ai dit que j'étais désolée !

- Oui, j'ai bien entendu, baisse ta culotte et viens t'allonger en travers de mes genoux, tu mérites une fessée pour ton insolence !

- Quoi ? Mais non, je n'ai pas été insolente !"

Monsieur Ménager attrapa Valérie par le bras et la bascula sur ses genoux, il lui baissa la culotte et entreprit de la fesser fermement. Elle devait comprendre que la discipline en cours n'était pas oubliée, quelque soit le type de relation qu'ils entretenaient ou qu'ils entretiendraient à l'avenir. Valérie de son côté l'avait bien cherché et inconsciemment, désirait cette fessée, ou plutôt se retrouver sur les genoux de son professeur préféré. Elle avait juste oublié que la main de Marc faisait mal quand elle tombait de façon répétée sur ses fesses. Elle gigotait un peu et gémissait sous la salve de claques qui pleuvait inéluctablement sur son derrière. Celui-ci prit une belle teinte rosée assez rapidement. Cela était suffisant pour monsieur Ménager qui arrêta la fessée :

"J'espère que tu feras attention à ne pas aller trop loin, la prochaine fois ! Lève-toi et rhabille-toi !"

Elle ne se fit pas prier pour sortir de cette position finalement pas si agréable que ça. Ses fesses lui brulaient bien. Une fois rhabillée, Marc la prit dans ses bras :

"Essaie de ne pas faire la même erreur deux fois, Valérie, lui dit-il doucement au creux de l'oreille.

- Oui, Marc." Elle fit une dernière tentative, elle l'embrassa sur la bouche, tant pis pour les conséquences. Celui-ci ne refusa pas le baiser, mais ensuite, il souleva sa jupe et lui colla cinq bonnes claques :

"Ne refait jamais ça par surprise ou tu auras droit à une bonne fessée ! Tu as bien compris ? Et sois heureuse que je ne parle pas de ton comportement à tes parents.

- Tu...vous ne feriez pas ça ?" Elle reprit six bonnes claques pour le tutoiement. Et merde ! ça faisait mal ! il fallait qu'elle fasse gaffe !

"La prochaine fois que tu ne fais pas attention, tu retournes sur mes genoux les fesses à l'air !

- Je ne referai plus ! C'est promis ! répondit-elle.

- J'espère bien ! Je file, je suis déjà en retard !

- En retard ? Pourquoi ? Je ne suis pas votre seule élève ?

- Eh non, il faut bien que je gagne ma vie ! A demain, Valérie."

Celui-ci sortit de la chambre et quitta la maison. Valérie était furieuse ! Elle avait toujours cru qu'elle était la seule élève de monsieur Ménager. Il lui était inconcevable qu'il en soit autrement. Elle décida d'aller voir son père et de lui en parler. Elle voulait Marc pour elle toute seule. Hors de question qu'il ait d'autres étudiantes. 

"Qu'y a-t-il, ma fille, interrogea Paul.

- Papa, pardon de te déranger mais j'ai une question à te poser.

- Je t'écoute...

- Tu savais que monsieur Ménager avait plusieurs élèves ?

- Oui, bien sûr, pourquoi ? Il faut bien qu'il gagne sa vie.

- Et moi, j'aimerais bien qu'il ne s'occupe que de moi. On ne peut rien faire pour ça ?

- Pourquoi veux tu cela ?

- Euuuh, en fait, pour qu'il puisse mieux me suivre...

- N'y a-t-il que cela ma fille ? Tu peux me parler, tu sais...

- Je ne sais pas trop, papa. J'avoue que je l'aime bien...

- Je vois... Je vais réfléchir à la question, mais je ne vois pas comment accéder à ta demande.

- Je ne sais pas, fais-lui un contrat d'exclusivité, proposa-t-elle.

- Eh ! Doucement, ma fille ! 

- Je veux qu'il ne s'occupe que de moi ! S'emporta-t-elle.

- Ne fais pas de caprice, Valérie, juste un conseil ! avertit Paul.

- Mais allez, quoi !

- Je t'ai dit que j'allais y réfléchir, c'est compris ?

- Oui, papa." préféra-t-elle ne pas trop insister afin de ne pas finir sur ses genoux. Mais Valérie n'était pas satisfaite et sortit du bureau assez contrariée. Elle retourna dans sa chambre. Elle croisa Coralie sur le chemin à qui elle ne décrocha pas un mot. Cette dernière n'en fit pas cas. Une fois dans sa chambre, Valérie s'allongea sur son lit et se mit à pleurer. C'est à ce moment là qu'elle se rendit compte quelle venait de tomber amoureuse de son professeur. Son unique but, maintenant serait de conquérir son cœur, mais ça n'allait pas être simple, ce dernier ayant peur du conflit d'intérêt.


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