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Les jeux innocents de Valérie (12)

 " Papa as tu réfléchi a ma demande ?

- Non pas encore ma fille, répondit Paul, mais pourquoi est ce si important pour toi, d'être sa seule élève ? j'avoue ne pas te comprendre. As-tu l'impression qu'il délaisse tes études, ou n'est-il plus aussi attentif ? expliques-moi cette raison impérieuse qui te met dans cet état de trouble ? Ma réflexion n'en sera que plus facile.

- Non papa, rien de tout ça.

- Alors explique-toi, insista Paul.

- Aucune raison précise. C'est juste que je n'ai pas envie qu'il ait d'autres élèves. 

- Comme ça, sans raison ? Tu sais ma fille, je n'aime pas les caprices.

- Oui papa je le sais, mais cela n'en est pas un. 

- Mais pour me faire une telle demande tu dois quand même avoir une bonne raison. 

- Euuuuh oui enfin non. je ne peux pas vraiment t'expliquer, c'est juste que je voudrais être sa seule élève. 

- C'est tout ce que tu as comme argument ?

- Euuuuh ben oui papa.

- Bien je vais donc réfléchir à cela, sans avoir d'information. Valérie, je voulais te poser une question, pense- tu qu'il pourrait tomber amoureux d'une de ces élèves, et que tu crains qu'il ne s'occupe moins bien de toi ?

- Euuuuh Non, enfin comment tu veux que je le sache papa. 

- Je m'interroge, c'est tout. Ne t'inquiètes pas. Cela fait partie de mes réflexions. Bien ma fille, maintenant laisse-moi, s'il te plaît, que je puisse réfléchir tranquillement a ta curieuse requête.

- Oui papa."

Paul réfléchi, a la surprenante demande, de sa fille, et il va voir, sa femme pour essayer de comprendre. 

"Chérie, j'ai un problème a t'exposer, peut être pourrais-tu m'aider.

- Oui je t'écoute Paul.

- Valérie m'a fait une curieuse demande qui a l'air de lui tenir particulièrement a cœur. Elle voudrai que je signe un contrat d'exclusivité a son professeur, elle ne voudrais pas qu'il ait d'autres élèves, et je t'avoue ne pas comprendre. 

- C'est vrai que tu ne comprends rien aux filles, mon chéri. Notre fille a tout simplement un coup de coeur pour son professeur, ça n'est pas plus compliqué que ça. Et elle est jalouse, de ses autres élèves.

- Tu penses, que c'est ça, son problème ?

- Bien sûr. Il n'y a que les hommes, pour ne pas comprendre ce genre de chose.

- Mais Sylvie te rends-tu compte, on ne peut pas la laisser tomber amoureuse de monsieur Ménager.

- Et pour quelle raison dis-tu une telle chose?

- Eh bien c'est son professeur, ça n'est pas correct.

- Mais Paul, notre fille n'est plus une enfant. Elle a 28 ans. Et si je me rappelle bien tu avais déjà fait de moi une femme, depuis longtemps. 

- Oui bien sûr, maiiiiis, ça n'est pas là même chose !

- Ah ? et pour qu'elle raison s'il te plaît. Parce que c'est ta fille, et que les papas ne veulent pas que leur fille s'intéresse à un autre homme que son papa. Et en plus tu ne l'es pas depuis très longtemps. Mais ça n'est pas parce que notre fille, s'intéresse a un autre homme, qu'elle ne t'aimera plus.

- Mais Sylvie c'est son professeur. Insista t-il

- Paul c'est un homme, avant d'être son professeur. Et ta fille est une jeune femme en âge d'être amoureuse.

- Non, je ne suis pas d'accord. Affirma t-il avec véhémence.

- Mais Paul, tu peux avoir le contrôle de ta fille, mais tu ne pourras pas avoir celui de son cœur.

- Je vais renvoyer monsieur Ménager.

-Et pour qu'elle raison. Simplement parce que ta fille en est amoureuse, et tu crois que cela changera ses sentiments. Tu te trompes, mon ami. Par contre elle risque de t'en vouloir.

- Mais que pouvons- nous faire ? demanda Paul, un peu perdu.

- Absolument rien.

- Mais et ses études.

- Eh bien quoi, ses études.

- Comment cela va t-il se passer ? demanda Paul

- Il n'y a rien de changé, elle va continuer à étudier avec lui.

- Cela ne me plait pas, lui dit Paul. Et pour sa demande de contrat d'exclusivité, que dois-je faire ? Demanda Paul

- On va y réfléchir, mais pas immédiatement. Laisses toi le temps, mais pour le moment, tu viens d'apprendre que ta fille est amoureuse, et il faut que tu intègres cette nouvelle, et je sais que ça n'est pas facile, pour un papa. Nous n'allons pas lui en parler tout de suite,  avant tout je vais essayer de me renseigner, pour savoir."

Sylvie appela Coralie, 

Peux tu venir dans mon bureau s'il te plait?

- Oui maman. Mais qu'ai je fait ?

- Ne t'inquiètes pas, tu n'a rien fait de mal, je veux juste te parler."

Coralie suivit sa mère dans son bureau.

" Voilà, je vais te poser une question délicate, ne crois pas que je veuille que tu trahisses un secret, mais  Je voulais te demander quelque chose. Est-ce que ta sœur  t'a fait des confidences particulières sur elle et monsieur Ménager ?

- Non maman, mais pourquoi me demandes-tu ça ? Il y a un problème ? Demanda la jeune femme à sa mère. 

- Non, non ne t'inquiètes pas, il n'y a aucun problème. J'ai l'impression que ta sœur est tombé amoureuse de son professeur, et je voulais savoir ce qu'il en est exactement. Car ton père s'inquiète.

- Je ne suis au courant de rien , je t'assure maman. 

- Bien ma fille, tu peux y aller. D'ailleurs il est l'heure du repas, ton père et Valérie, doivent nous attendre, allons-y.

- Bien maman."

Les deux femmes sortir du bureau de Sylvie, pour se rendre à la salle à manger, où les attendait effectivement, Valérie et Paul. 

"Désolée du retard nous avions une discussion, toutes les deux. Affirma Sylvie

- Très bien." Répondit Paul.

Après le repas Coralie demanda a Valérie, si elles ne pouvais pas aller discuter dans la chambre de Valérie. Celle-ci accepta.

"Je voudrais te poser une question, mais si tu penses que je suis indiscrète, tu me le dis. Que se passe t'il avec ton professeur ? Tu es amoureuse ou quoi.

- A toi je peux bien te le dire, oui je suis amoureuse. 

- Et lui, tu crois qu'il ressent la même chose.

- Je ne suis pas sûre. 

- Mais tu lui as demandé ?

- pas explicitement. Et les parents, tu penses qu'ils sont au courant ?

- Maman a  des doutes, quant à papa, je ne sais pas. Répondit Coralie.

- Tu crois qu'il le prendra comment ? Demanda Valérie.

- Je l'ignore, mais a mon avis il risque de mal le prendre.

- Et maman  ? 

- Je pense qu'elle le prend bien."


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