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Les jeux innocents de Valérie (14)

Coralie était amoureuse de Gérard, ça, elle en était sûre. Mais voila comment le faire comprendre à l’intéressé, elle va devoir s'arranger pour lui faire comprendre. Les hommes ne comprennent pas facilement ce genre de chose. Elle allait devoir être clair. 

Mais avant elle voulait en parler à sa mère, car elle la savait de bons conseils. Donc le samedi suivant, elle prit la décision, de parler à sa mère.

" Maman, je suis amoureuse de Gérard. 

- Coralie, tu es en âge, toi aussi, mais vous êtes tombées, amoureuse toutes les deux en même temps. Je sais bien que tu n'y es pour rien, mais votre père va avoir du mal. D'abord Valérie, et ensuite toi, tu sais, c'est compliqué pour un papa, en plus il ne l'est que depuis peu de temps. 

- Mais maman, aimer Gérard ne m'empêche pas d'aimer papa. 

- Oui je le sais.Veux tu que je parle à Gérard ?

- Oui peut être, enfin je ne sais pas...

- Coralie, laisses moi faire je vais tâter le terrain.

- Oui merci, maman.

Un peu plus tard, Sylvie téléphona à Gérard, qui demeurait, dans une des dépendances, et lui demanda de venir la rejoindre dans son bureau. 

- Bien Madame Sylvie, j'arrive immédiatement.

Gérard frappa à la porte du bureau de Sylvie. 

- Entrez, lui dit celle-ci. Je vous en prie, asseyez-vous Gérard,  

- Bien Madame Sylvie.

- Gérard, savez-vous que Coralie a des sentiments très forts pour vous.

- Je n'en étais pas sûr Madame Sylvie, répondit Gérard. 

 - Coralie est une adulte, elle peut faire ses choix, seule. Par contre, Gérard, puis-je vous demander quels sont vos sentiments, pour ma fille ?

- Eh bien madame Sylvie, je crois bien que moi aussi, j'ai des sentiments très forts pour elle. Mais je n'ai jamais osé lui dire.

- Et Coralie ne sait comment vous le dire. Vous êtes deux timides, et si je ne m'en mêle pas, vous n'arriverez jamais à vous parler. J'espère que vous ne m'en voulez pas de me mêler de votre histoire.

- Non madame Sylvie, bien au contraire."

 Quelques minutes plus tard, Sylvie appela Coralie.

" Oui maman !

- Coralie, je viens de parler avec Gérard, et il semble qu'il a également de très forts sentiments pour toi.

- Oh maman, je suis si heureuse.

- C'est un homme bien . 

- Oui maman, je le sais bien."

Coralie sort du bureau de sa mère et va dans sa chambre, s’allonge sur son lit et réfléchi. Gérard est amoureux lui aussi ! C'était la meilleure nouvelle de la journée.

Valérie, frappe à la porte de la chambre de sa sœur, celle-ci lui dit d'entrer.

" Coucou, tu n'aurais pas quelque chose à me dire, par hasard ?

- On ne peut rien te cacher, oui je suis amoureuse... de Gérard.

- Mais c'est formidable, il est très gentil, et lui ? 

- Ben en fait, je sais depuis cinq minutes que lui aussi à des sentiments très fort envers moi.

- Mais c'est formidable, tu te rends compte que nous sommes toutes les deux tombées amoureuses en même temps."

L'après-midi, Coralie va voir Gérard, pour lui demander de l’emmener à Paris, mais la jeune femme ne parla pas à son amoureux, de la conversation qu'elle a eu avec sa mère.

" Tu peux me déposer place d'Anvers, s'il te plaît, je voudrais voir une copine, lui dit Coralie

- Oui, mais ce quartier n'est pas très bien renommé. Surtout fais très attention à toi. Ne vas pas dans les coins malfamés, ça pourrais être dangereux, lui conseilla Gérard.

- Ne t'inquiète pas, je connais le coin, j'y ai vécu et oui, je ferai attention.

- Je te rappelle pour que tu viennes me chercher. A plus tard.

- Oui mais fais attention à toi." recommanda Gérard.

Quand  elle vit la voiture s'éloigner, Coralie, se dirigea vers les quartiers un peu plus chauds. Gérard qui connaissait le caractère aventureux de sa bien-aimée, gara la voiture un peu plus loin, et la suivit discrètement. Coralie marchait dans ce quartier qu'elle avait bien connu, quand un homme l'interpela de façon agressive, elle ne voulait surtout pas lui parler, car c'était un homme qui pouvait être dangereux.

" Coralie, ma belle cela fait bien longtemps qu'on ne t'a pas vu dans le quartier, tu es bien habillée, dis-donc."

 Elle fit mine de ne pas le reconnaitre,

" Désolée, on ne se connait pas .Laissez-moi tranquille!

- Ah oui" Maaadaaaame" fait la belle, et se donne des grands airs, depuis que tu es partie dans les beaux quartiers, tu es devenue snob, mais moi je te connais. Il s'approche de Coralie, lui prend la main, commença à la brutaliser, et voulu la forcer à la suivre. Gérard qui surveillait sa belle, intervint rapidement avant que les choses ne dégénèrent.

" Mademoiselle t'a dit qu'elle ne te connaissais pas, alors tu t'éloignes et tu la laisses tranquille.

- De quoi tu te mêles toi, vas jouer ailleurs, mademoiselle et moi on discute.

- J'ai bien entendu qu'elle t'a gentiment demandée de la laisser tranquille. Alors si tu ne veux pas d'ennuis, passe ton chemin." 

L'homme continua à agresser verbalement Coralie. Gérard attrapa l'homme et lui fit une clé au bras. Ce faisant sa veste s’entrouvre très légèrement laissant voir accidentellement une arme au niveau du torse.    

" D'accord, on ne va pas s'énerver pour si peu, hein ?". Dit l'homme, en partant sans demander son reste.

Gérard attrapa le bras de Coralie et la tira assez vivement en direction de la voiture.

" Je te préviens Coralie, j'appelle ton père, car tu t'es mise en danger de façon délibérée et quand il va le savoir, à mon avis ça va barder pour ton matricule.

- Non Gérard s'il te plaît, ne lui dis rien, je ne le ferai plus. 

- Alors ça, j'en suis sûr, quand ton père se sera occupé de toi, effectivement tu ne le feras plus. Et en plus, Coralie tu m'as mentis et ça je ne l'accepte pas.

- S'il te plaît, n'en parle pas à papa.

- Pas la peine de te fatiguer à me supplier. C'est beaucoup trop grave ce que tu as fait. A cause de ta désinvolture et de tes bêtises, j'ai dû faire quelque chose de très grave. Et ça non je ne laisserai pas passer une telle chose. Tu imagines ce qui aurait pu t'arriver si je ne t'avais pas suivi ?

- Oui mais il ne m'est rien arrivé puisque tu étais là. Et qu'est ce que tu as fait de si grave, à part de me défendre.

- Je ne peux pas t'expliquer, mais pour toi j'ai dû dévoiler quelque chose, que je n'avais aucun droit de dévoiler, et cela peux me valoir de très gros ennuis. Alors oui je suis en colère. Lui répondit Gérard.

Ils arrivèrent à la voiture, lui ouvrit la portière et la poussa vivement, dans le véhicule. Il prit son téléphone, et appela Paul.

- Monsieur Paul je voudrais vous tenir au courant de ce qu'il vient de se passer avec Coralie.

- Dites-moi." lui dit Paul.

Et Gérard raconte à Paul les récents événement et ce qui aurai pu se passer, si il n'était pas intervenu.

" Gérard, quand vous emmenez Coralie, elle est sous votre responsabilité, ce qui entraine certaines choses, notamment de la punir vous-même de la façon qu'il se doit, si besoin. Si vous jugez que la faute est suffisamment grave, et qu'elle mérite d'être punie, vous avez mon approbation pour officier vous-même, et si la faute est vraiment très grave, vous m'en parlez en rentrant et, je verrai si elle en mérite une seconde de ma part, ou de sa mère.

- Bien Monsieur Paul." Répondit Gérard.

Il remonta en voiture, sans dire un mot, mais toujours très en colère.

"Qu'est-ce qu'il a dit, était-il vraiment furieux ? demanda Coralie.

Gérard ne lui répondit pas. Il roula un moment jusqu'à se qu'il trouve un endroit un peu plus calme, il gara le véhicule, en descendit, fit le tour de la voiture et ouvrit la portière de Coralie.

" Descends, lui dit il sèchement.

- Mais pourquoi, où allons nous ?

- Je t'ai dis de descendre !" ordonna t'il.

Coralie, qui ne l'avait jamais vu dans un tel état ne dit mot et obéit sans comprendre ce qui allait suivre. Il ouvrit la portière arrière  et obligea la jeune femme à renter dans la voiture.

" Mais tu fais quoi, là ?

- Tu vas très vite comprendre, il s’assoit à ses côtes et referma la porte.

- Maintenant Coralie, je vais t'apprendre ce qu'il en coûte de te mettre en danger de cette façon. Allonge-toi sur mes genoux.

- Quoi mais tu délires !

- Coralie je t'ai dis de te mettre en travers de mes genoux.

- Mais Gérard tu ne vas pas faire ça !

- Pour la dernière fois Coralie, fais ce que je te dis, si c'est moi qui dois te mettre sur mes genoux, ça sera pire."

La jeune fille voyant la détermination de Gérard finit par obéir. Quand elle se retrouva sur ses genoux, l'homme souleva la jupe de la jeune femme, et commença à lui claquer les fesses. Les claques tombaient de plus en plus fort, elle avait mal, essaya de bouger mais Gérard la tenait bien. Après un bon moment de fessée très intensive, il lui baissa sa culotte.

" Noooon !!! S'il te plaît, ça suffit, c'est promis je ne le ferais plus.

- Je te le confirme, quand j'en aurais fini avec toi, tu ne le fera plus, car tu vas t'en souvenir longtemps !"

Et il reprit la fessée, de sa bien-aimée, les claques tombaient de façon très rapide et de plus en plus fortes. Coralie pleurait autant de douleur que de honte être fessée par Gérard, l'homme qu'elle aimait. Au bout de dix minutes de punition, il s’arrêta et lui caressa les fesses doucement. Elles étaient bien rouges, Coralie pleurait à chaudes larmes. Il lui remonta doucement sa culotte et la prit dans ses bras. tout en pleurant elle lui demanda pourquoi il l'avait punie ainsi.

" J'ai eu très peur pour toi, et je t'aime petite idiote, répondit-il

- Qu'as tu dis, dit-elle en le regardant droit dans les yeux entre deux sanglots.

- Je t'aime." lui répéta-t-il

Elle oublia très vite la douleur de ses fesses et l'embrassa fougueusement.

" Tu m'as fais vraiment mal, lui dit elle.

- Tu mas fais vraiment peur, répondit Gérard. Et encore je ne t'ai pas fait payer le mensonge. Alors ne dis plus rien, sinon je recommence.

- Non lui dit elle. Et papa tu crois qu'il va m'en donner une lui aussi, demanda  Coralie inquiète. 

- Je ne sais pas, mais avoues que tu la mérite.

- Oui, mais après la fessée que tu m'as donnée, celle de papa sera vraiment très dure à supporter"

En arrivant à la maison, Gérard dit à Coralie de monter dans sa chambre, ce qu'elle fit immédiatement. Pendant ce temps, il frappa à la porte du bureau de Paul.

" Entez, entendit-il derrière la porte.

- Bonjour, Monsieur Paul.

- Bonjour Gérard. Alors comment ce sont passées les choses avec Coralie ? 

- J'ai fait ce que vous m'avez dit, sur le siège arrière de la voiture, je lui ai mis une fessée carabinée, car je ne pouvais pas accepter quelle se mettre en danger de la sorte.

- Et vous Gérard, ou devrais-je dire Philippe Dulier, et oui je connais votre vrai nom. Moi aussi j'ai des relations très bien placées. Mais bon nous allons rester à Gérard, ne vous inquiétez pas je suis le seul à le savoir. Donc qu'avez-vous fait ?

- J'ai défendu Coralie et ma veste s'est très légèrement ouverte et l'homme à aperçu mon arme.

- Vous rendez-vous compte si  ma fille l'avait vu, comment lui auriez-vous expliqué ça ? demanda Paul.

- Je l'ignore, Monsieur Paul. Mais elle ne l'a pas vue.

- Heureusement, mais la prochaine fois faites attention.

- Oui Monsieur Paul. Je voulais vous demander quelque chose.

- Oui que voulez-vous savoir ?

- Avez-vous l'intention de corriger Coralie, pour ce qu'elle à fait ?

- Je m'interroge encore, répondit Paul.

- Avez-vous été suffisamment sévère pour lui faire comprendre que ce qu'elle à fait était inadmissible ?

- Oui, Monsieur Paul, je pense qu'elle ne recommencera pas de sitôt.

- Bien je vais la sermonner, très sévèrement, mais je ne la corrigerai pas.

- Merci pour elle, répondit Gérard.

- Dites-moi n'auriez vous pas un petit faible, pour ma fille. Gérard baisse très légèrement la tête avant de répondre à son patron.

- Plus qu'un petit faible, Monsieur Paul, en fait j'aime Coralie.

- Et elle ? demanda Paul.

- Elle est amoureuse également, d'après ce que j'ai pu comprendre.

- Surtout faites très attention à elle. Elle est un peu inconsciente dans ses actes, et elle ignore le danger. Donc  je pense que vous allez devoir être très vigilant. Et nous continueront à être là aussi pour elle."

Paul et Gérard sortirent du bureau. Paul se mit en bas de l'escalier, d'où il appela Coralie. 

" Oui papa ? répondit Coralie

- Tu veux bien descendre?

- Oui papa.

- Gérard à  plaidé  en ta faveur. S'il ne l'avait pas fait, tu aurais pris une sacrée fessée, mais bon pour aujourd'hui, il t'a donné la correction que tu méritais. Je n'en rajouterai donc pas.

- Ah oui papa j'ai encore mal. Et merci de ne pas me corriger à nouveau.

- Alors dis-toi bien que la prochaine fois que tu te mets en danger, ou que tu mérites une fessée donnée par Gérard, je t'en donnerai une également. Tu es prévenue. Qu'est ce qui t'as pris de faire une chose aussi stupide.

- Je ne sais pas, je n'ai pas réfléchi. Promis, papa, cela ne se reproduira pas. Je ne te promets pas de ne plus faire de bêtises, mais celle-là je ne la referai plus.

- Bien ma fille tu peux remonter dans ta chambre en attendant l'heure du diner.

- Oui papa."

La jeune femme remonta dans sa chambre non sans avoir fait un clin d'œil complice au chauffeur. Gérard rejoignit ses quartiers avec une question en tête : que savait exactement Paul à son sujet ? Si il en savait trop, la règle était simple et impitoyable, il devrait le tuer. Et ça, il ne pouvait l'envisager, donc l'autre solution sera de disparaître, une fois de plus, changer encore d'identité. Il fallait qu'il s'assure que Paul n'en savait pas trop. Tôt ou tard, ils auraient une discussion sur le sujet.


A SUIVRE...



 

 

 

 

 

 

 


 

 

    


      

 

 

 


 


 



 







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