Accéder au contenu principal

Les jeux innocents de Valérie (6)

Après le repas, la .nouvelle famille se retrouve au salon, et discute de la vie de chacun, histoire de faire plus ample connaissance. Suite à l'enquête approfondie de Gérard, Paul et Sylvie connaissaient déjà , ce qu'il y avait à savoir sur Valérie, enfin le principal. Mais il est bien évident que des détails restent à découvrir, et chose qui à son importance, les deux sœurs, ne se connaissent pas. Cette réunion de famille et donc très importante. Si Paul et Sylvie connaissent  de tout de Coralie, il n'en est pas de même pour Valérie.   

 " Coralie, tu m'as parlé des problèmes que tu as eu dans ta vie, mais comment en es-tu arrivée là. Tu ne me réponds que si tu en a envie. Je ne voudrais surtout pas que tu te sentes gênée de m'en parler.

- Non absolument pas. Je veux bien t'expliquer. A mes dix huit ans ma dernière famille d'accueil m'a dit de partir car je n'avais plus l'âge de rester chez eux, et qu'il n'y avait aucun lien de cœur entre nous, je me suis retrouvé en foyer pour adultes. Et malgré ma situation j'ai voulu faire des études, j'ai donc fait une demande de bourse qui m'a été accordée,  fait mes études, dans une grande école de commerces en section gestion d'entreprises. Et comme tu le sais je suis une " surdouée " j'ai même réussi a arriver en fin de cycle  en bien moins de temps que le cursus scolaire ne le prévoit. Seulement j'ai raté, l'examen, plus par manque de motivation que de savoir. ensuite ce fut la descente aux enfers, l'alcool, la drogue, la rue, les mauvaises rencontres, et la chance de ma vie, c'est la rencontre avec maman. Nous avons discuté devant un café assez longuement. Maman m'a donné rendez-vous le lendemain au même endroit où elle m'a demandé si je voulais venir chez elle et papa, pour faire plus ample connaissance. Il a fallu un certain temps pour que les choses se mettent en place. Papa et maman m'ont prêté un appartement à la condition que je change de vie. Ils m'ont fait suivre une cure pour l'alcool et la drogue, m'ont fait reprendre mes études avec un précepteur. Je devais venir rendre des comptes tous les week-end, où mes notes étaient contrôlées, et je recevais une bonne fessée par note en dessous de 12 et aussi, selon les appréciations de mon tuteur. Et je peux te dire que celui-ci était plutôt dur, donc tu te doutes que j'en ai pris un certain nombre. Cela a eu pour résultat que j'ai eu mon diplôme.

- D'accord, tu n'as pas eu une vie facile.

- Mais je voudrai te demander.... 

- Ca suffit pour ce soir les filles, il est temps d'aller se coucher, intervint Paul.

- Mais papa il est encore tôt, on pourrait y aller un peu plus tard, rétorqua Coralie.

- Non ma fille, il est l'heure et je ne veux pas de discussion.

- Allez papa encore un peu, insista Valérie.

- Ca suffit les filles, quand je dis quelque chose j'aimerai bien être obéi, sans avoir à me répéter."

Les filles virent qu'il valait mieux ne pas insister. Elle souhaitèrent le bonsoir à leurs parent, et montèrent à l'étage pour se préparer pour la nuit. Enfin prêtes, elles rejoignirent chacune leur chambre,  se couchèrent et prirent leur portable, quand elles entendirent en bas de l'escalier, leur mère.

- J'espère que vous êtes couchés, lumière éteinte et sans vos portables.

- oui maman! dirent les filles en cœur.

Elles éteignirent les lumières, posèrent leur portable. Après un quart d'heure Coralie se lève et va rejoindre sa sœur dans sa chambre.

- Je peux ? demanda t-elle à sa sœur en pénétrant dans la chambre de Valérie.

- Oui viens vite, mais rejoins-moi dans mon lit mais sans bruit, sinon les parents vont entendre. Et cela risque de barder.

Coralie, entre vite dans le lit de sa sœur. Et toutes deux se mettent à papoter.

Paul et Sylvie restèrent dans le salon où ils prirent un digestif, heureux de leur famille. Ils sont enfin parents et qui plus de deux filles. Sylvie eu un doute et voulu voir si les filles avaient obéi. Elle regarda pour commencer dans la chambre de Coralie qui était vide, elle alla vers celle de Valérie, et là, elle vit les deux filles en train de papoter, malgré l'interdiction formelle de leur père. 

- Que se passe t-il ici? éclata Sylvie, Coralie que fais tu ici? Il me semble que ta chambre est la première dans le couloir?

- Oui maman dit-elle en baissant la tête.

Alors que fais tu ici ?

- euuuuh eh bien, je n'avais pas sommeil, alors j'étais venu discuter un peu avec Valérie, qui n'avait pas non plus envie de dormir.

- Et qui vous a donné l'autorisation.

- Personne maman.

 -Donc vous avez désobéi.

- Oui maman répondirent les filles.

- A votre avis que va t-il se passer maintenant?

- Nous allons être punies.

- Exactement.

- Valérie tu es l'ainée tu aurais dû dire à ta sœur de retourner se coucher. 

- oui maman.

- Donc vous allez recevoir une fessée toute les deux, annonça Sylvie. 

- Non maman s'il te plait, on ne le fera plus.

- Maman, comme tu l'à dis je suis l'ainée et j'aurais dû  lui dire d'aller se coucher. Je suis responsable,  par conséquent c'est à moi de recevoir de deux fessées. Coralie et Sylvie la regardent d'un air étonné.-- 

- Valérie ce que tu viens de dire est très charitable pour ta sœur. 

Paul était monté dans l'intervalle histoire de se faire une idée de la situation.

- Je vois que tu es maître de la situation, donc je peux redescendre.

- Pas de problème. Tout va bien.

- Bien dit Paul.

- Valérie, ce que tu viens de faire, envers ta sœur prouve ta gentillesse, Par conséquent, je ne te donnerais pas de fessée, par contre Coralie tu vas en recevoir une histoire de te faire comprendre, l'obéissance.

- Mais maman dit-elle.

- Pas un mot Coralie.

- Allons dans ta chambre, pour régler cette histoire.

- Non maman s'il te plaît...

- Plus un mot Coralie, tu sais très bien que cela ne servira à rien. Et si tu insistes, cela sera pire.

- Elles sortent de la chambre de Valérie, Sylvie éteint la lumière. Et elles se dirigent toutes deux vers la chambre de Coralie.

- Bon maintenant, nous allons nous occuper de toi.

- Non maman s'il te plaît.

- Inutile de discuter, elle s'assit sur le lit et dit à Coralie de venir la rejoindre et de s'allonger sur ses genoux.

- Nooooooon, je t'en pris maman, je ne le ferais plus.

- Pour la dernière fois Coralie viens ici .Si je dois venir te chercher ça va barder pour tes fesses !

- Oui maman.

- Coralie s'approche de sa mère, et s'allonge sur ses genoux.

- Maintenant Coralie je vais t'apprendre l'obéissance. Quand je dis au lit la lumière éteinte, cela ne veux pas dire d'aller dans la chambre de ta sœur.

Sylvie passe doucement sa main sur les fesses de Coralie. Elle lève la main, qui retombe avec une force que Coralie ne lui avait jamais connue. Elle frappais de plus en plus rapidement et avec une très grande  intensité. Coralie pleurait est bougeait, Sylvie continuait à frappait de plus en plus sur les fesses de Coralie.

- Arrêtes maman, je t'en prie, ça suffit, je n'en peux plus, mamaaaaaan.

Sylvie ne prêtait aucune attention aux suppliques de Coralie .Et elle continua à frapper méthodiquement. Elle ne s'arrêta qu'après plusieurs minutes. Coralie pleurait. Sylvie  passa sa main doucement sur les fesses de Coralie pour adoucir la douleur et le feu de ses fesses.

- Très bien Coralie, tu peux te relever. 

- Maman je voudrai un câlin s'il te plait.

- Non ma fille pas ce soir, j'estime que tu ne le mérite pas. Tu te rends compte que ta sœur à failli recevoir une fessée par ta faute. Pour te protéger elle était prête à en recevoir deux pour t'éviter la fessée. Alors non, ce soir tu n'auras pas de câlin. Et maintenant tu vas aller te coucher et tu vas dormir. Et si je dois remonter, je te préviens ca ne sera pas pour rien, compris? 

- Oui maman répondit Coralie en pleurant.

Sylvie sortie de la chambre et Coralie se mis au lit sans demander son reste

- Sylvie descendit, rejoindre rejoindre Paul.

Valérie qui à tout entendu de sa chambre était triste pour sa sœur. 

Le lendemain matin, tout le monde se lève de bonne heure et se retrouve pour le petit déjeuner.

"Valérie, commença Paul, le précepteur, que nous avons engagé pour te remettre à niveau, va venir, aujourd'hui pour t'évaluer. je te préviens c'est un homme très sévère, il ne te passera absolument rien. Nous nous sommes mis d'accord pour qu'il nous fasse un rapport chaque soir. Et si le rapport et mauvais, tu aura droit à une bonne fessée par mauvaise appréciation, ou par mauvaise note. Et je te préviens ma fille, je ne te ferais pas de cadeaux. Tu auras des cours tous les jours, de huit heures à midi, avec une petite pause de quinze minutes à dix heures et tu reprendras à treize heures trente jusqu'à quinze heures ou vous ferez une nouvelle pause de quinze minutes à quinze heures trente  vous reprendrez jusqu'à dix sept heures. Du lundi au vendredi. Tu auras le droit de sortir avec tes amis jusqu'à vingt heures trente maximum, et les week-end. Mais uniquement si tu le mérites, et au lit à vingt deux heures trente. 

Sylvie intervient, à son tour.

- Cela peux te paraitre très sévère. Ton emploi du temps est très chargé, mais si tu veux obtenir des résultats, il faut t'en donner les moyens. Tu vas devoir travailler très dur si tu ne veux pas avoir les fesses rouges tous les jours. 

- Mais maman, tu te rends compte de ce que vous exigez de moi. Cela fait plus de dix  ans que j'ai quitté l'école. Cela me parait impossible, de respecter un tel emploi du temps. 

- Ma fille, il ne tient qu'à toi que les choses se passent bien Répliqua Paul.

- tu veux arriver au niveau de l'université ? demanda Paul

- Oui papa. 

- Donc notre méthode est la meilleure. 

- Valérie, as-tu quelque chose à rajouter? demanda Paul

- Non papa répondit la jeune femme.

- Donc nous sommes d'accord. répliqua Paul.

- Il est sept heures quarante cinq, donc va te préparer et attends ton précepteur dans ta chambre."

Valérie obéit à ses parents et monta dans sa chambre, où elle attendit l'homme qui allait la remettre à niveau. A huit heures précise le précepteur frappa à la porte de Valérie :

"Entrez dit-elle. Bonjour Monsieur.

- Bonjour Mademoiselle Valérie. Il n' y a pas de temps à perdre nous allons commencer immédiatement. Et nous ne nous arrêterons pas avant la pause de dix heures.

- Bien Monsieur."

Et ils commencèrent l'évaluation. Ils ne s'arrêtèrent qu'à dix heures.

Valérie et son précepteur descendirent au salon pour prendre une tasse de thé, histoire de se détendre.

Ils remontèrent à dix heures quinze. Et reprirent les cours, jusqu'à midi. Ils rejoignirent Paul et Sylvie, qui attendait dans la salle à manger. Pendant le repas, la conversation tourna automatiquement autour de la matinée de Valérie, et de son évaluation qui, il faut bien l'avouer ne se passe pas très bien. Il y a quand même plus de dix ans qu'elle a quitté le milieu scolaire et devoir s'y remettre à vingt huit ans, cela n'est pas facile. Surtout que lors de l'arrêt de ses études, elle n'avait pas de très bonnes notes.

Comment c'est passée ta matinée Valérie? 

- Pas très bien papa. Ma dernière année d'études ne s'est pas très bien passée. Alors c'est assez difficile de s'y remettre. Papa que va-t-il se passer si je n'y arrive pas. 

- Tu devras travailler deux fois plus. Tu es une fille intelligente, et si tu le veux, tu pourras y arriver.

- Mais papa je me suis rendu compte que j'avais oublié mon cursus scolaire. 

- Monsieur Ménager? Selon votre évaluation de ce matin, que pensez-vous des résultats de ma fille. 

- Il est vrai que les résultats de ce matin ne sont pas formidables, mais pas catastrophiques. Je suis sûr qu'avec beaucoup de travail elle peut y arriver, mais je pourrais vraiment vous répondre, en fin de journée, car là j'aurais toutes les informations sur les compétences de votre fille.

- Très bien répondit Paul, d'ailleurs il est treize heures trente, l'heure de reprendre votre évaluation." 

Valérie et Monsieur Ménager montent pour reprendre cette évaluation. Ils ne redescendirent qu'à quinze heures trente pour la pause de quinze minutes. Prendre une petite collation et remonter jusqu'à dix sept heures. Ils redescendirent pour la dernière fois de la journée, pour faire le rapport quotidien. 

"Monsieur Ménager que pensez-vous de votre évaluation d'aujourd'hui. 

- Monsieur Vautier, votre fille à de réelles capacités, mais elle a de grosses lacunes. Il va falloir qu'elle travaille beaucoup, pour rattraper son retard. Quand j'aurais fini de la remettre à niveau elle aura la possibilité de rentrer à la faculté de science. 

- Bien Monsieur Ménager, répondit Paul, vous pensez y parvenir avant la prochaine rentrée scolaire de septembre?

- Oui certainement, Monsieur Vautier, mais comme je vous l'ai dis il va falloir que Mlle Valérie travaille très dur? Et comme pour Mlle Coralie je pense qu'il va falloir être vigilant. Au revoir Monsieur Vautier, à demain Mlle Valérie. 

- Valérie, continua Paul, aujourd'hui c'était juste une évaluation, donc on va en rester là, même si tes résultats n'étaient pas formidables, il n'y aura pas de fessée et comme promis tu pourras sortir avec tes amis, jusqu' vingt heures trente. mais attention Valérie si tu es en retard tu sais ce qui t'attend, je ne supporte pas le retard. Et vingt heures trente c'est l'heure où on se met à table. 

- Merci papa, je ne serais pas en retard" 

Valérie sort rejoindre ses amis à qui elle a donné rendez-vous. Vingt heures trente. Paul regarde la pendule, Valérie n'est pas encore rentrée. Elle arriva à vingt heures trente cinq. "Désolée papa pour ces cinq minutes de retard. 

- Je te préviens , je passe sur ces cinq minutes mais la prochaine fois ça va barder.

- J'ai bien compris, papa."

Et tout le monde passa à table.


A SUIVRE...  


 

 


     

 

  







 

 

 


  



  



 




 


    

       



 

      

  

     


   


 




  

   

 


      

 

      

   



   

  

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les jeux innocents de Valérie (1)

Valérie Gerbier, trente ans, rentre dans une boutique de sous vêtements, car en passant devant la  vitrine elle a vu un joli ensemble. Elle se l'est acheté car ce mois-ci elle a eue une petite prime à son travail de secrétaire.  En sortant de cette boutique, elle ne fait pas attention et elle bouscule un homme. Paul Vautier petite cinquantaine d'années, avec une certaine prestance, vêtu d'un costume clair sur une chemise foncée. Une jolie  cravate, une paire de mocassins aux pieds.  " Pardonnez moi Monsieur, j'avais la tête ailleurs, s'excusa-t-elle. - C'est un peu court Mademoiselle comme excuses. Vous pensez  que vous pouvez vous en tirer aussi facilement ? - Que voulez-vous dire Monsieur ? Je vous ai bousculé, je vous ai présenté mes excuses. Quoi de plus ? - Êtes vous joueuse Mademoiselle ? - Oui Monsieur. - Donc je vous donne ma carte de visite, et si vous voulez en savoir plus venez demain à cette adresse à quatorze heures. Mademoiselle, viendrez vous

Les jeux innocents de Valérie (31)

Suite épisode 30. La pause inter-cours touchait à sa fin. Les trois filles rejoignirent la salle de classe où était restée Lara. A l'entrée du professeur, toutes se levèrent. Après les avoir fait rasseoir, Marc s'adressa à toutes les filles : "Normalement, je devrais commencer ce cours en donnant leur punition à Aline et Lara. Mais voilà, l'une d'entre vous est venue me voir en suggérant que la punition infligée était trop sévère. Soit. Alors nous allons tous ensemble faire un petit exercice pour vous faire toucher du doigt le problème de la discipline. Pour cela, qui peut me définir ce qu'est la discipline ? - C'est le fait de se faire punir pour ses fautes, hasarda, Victorine. - Pense à lever la main pour demander la parole, Victorine. - Pardon, Monsieur. - Alors, tu ne décris qu'une facette du concept. Une autre idée ? - Un ensemble de règles à suivre ? Demanda Isabelle, après avoir été autorisée à parler. - Là encore, ce n'est qu'une partie

Les jeux innocents de Valérie (2)

La femme qui entre dans la pièce, Sylvie, est une  magnifique femme de quarante ans. C'est l'épouse de Paul. Elle porte un pantalon de toile noire, et un chemisier blanc une paire d'escarpins à talon haut. Valérie la salue poliment et regarde la femme s'asseoir avec distinction. Paul regardait les deux femmes, sans rien dire.       "Maintenant Valérie ,commença-t-il, il est temps que je vous explique pourquoi vous êtes ici. Hier vous m'avez bousculé.au risque de me  faire mal, et ce uniquement parce que vous ne faisiez pas attention où vous marchiez.      - Mais je vous ai présenté des excuses, et je ne vous ai pas blessé juste bousculé.      - Oui effectivement mais il faut que vous appreniez à regarder où vous mettez les pieds, cela vous évitera de bousculer les personnes que vous croisez.                                              - Mais c'est la première fois que l'on se croise et je n'ai fait que vous bousculer, c'est tout.      - Il faut