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Les jeux innocents de Valérie (7)

Après le repas toute la famille se réunit au salon, pour débriefer sur la journée. Paul et Sylvie en profitent pour faire les recommandations d'usage pour la soirée avec bien sûr, le rappel de l'heure du couvre feu. Celui-ci fut respecté et l'incident de la veille ne se reproduisit pas. La nuit fut calme pour toute la famille. Le lendemain matin, Valérie se réveilla, déjeuna et se prépara pour ses cours. La veille, monsieur Ménager avait donné des devoirs à faire à son étudiante. Celle-ci les avait fait, sauf un qu'elle avait malencontreusement oublié, sans aucune mauvaise volonté de sa part. Elle espérait que son précepteur ne le lui réclamerait pas, même si elle n'y croyait pas trop. D'ailleurs, la matinée de cours se passa sans anicroche. L'après-midi se déroula dans une ambiance détendue et studieuse et Valérie avait accepté que monsieur Ménager la tutoie. Cela renforçait encore l'autorité qu'il pouvait avoir sur elle, sans que cela joue sur le respect mutuel. Alors que le cours touchait à sa fin, le professeur demanda :"Il me semble qu'il me manque un devoir dans ceux que tu m'as remis.
- Je suis désolée, Monsieur, mais j'ai oublié de le faire, lui répondit-elle, préférant jouer franc jeu. Ce n'est pas de la mauvaise volonté, c'est juste qu'il est passé au travers. Encore une fois, je suis désolée.
- Pourquoi ne pas me l'avoir dit en début de journée, ça aurait été plus correct, tu ne trouves pas ?
- J'avoue avoir eu peur de la punition, Monsieur.
- Mouais...Bon, je veux bien te passer cet oubli, mais tu me le fais pour demain. Et que cela ne se reproduise plus.
- C'est promis, Monsieur.
- Bien, l'incident est clos. Au revoir Valérie, à demain.
- A demain, Monsieur Ménager."

La jeune étudiante tint sa promesse et une semaine passa sans fait notable. La vie dans la famille se déroulait à merveille, son attachement pour ses nouveaux parents grandissait de jour en jour, et pour sa sœur aussi. Décidément, malgré les contraintes somme toutes supportables, elle avait trouvé une famille formidable. Ce mardi matin donc, elle s'apprêtait à recevoir son professeur pour sa remise à niveau quotidienne. Aujourd'hui, interrogation écrite de physique. Elle n'était pas vraiment confiante. Elle avait révisé, certes, appris des choses aussi, mais elle était sortie avec ses amis toute la semaine, ce qui veut dire que son travail ne serait peut-être pas à la hauteur d'une très bonne note, mais elle espérait au moins en avoir une honorable. Lorsque monsieur Ménager lui remit le questionnaire à remplir, il y avait plein de formules à compléter, le point faible de Valérie. Ce fut une catastrophe, il lui fallait bien le reconnaître. Il y avait une vingtaine de questions et elle ne put répondre qu'à quatre ou cinq. Son précepteur allait la tuer. "Tu as fini, Valérie ? demanda-t-il.
- Euh ... oui, oui..." répondit-elle d'une voix mal assurée.
Il prit la feuille, et l'inspecta. Son visage se durcit presque instantanément, la colère y était visible. Toutefois il ne haussa pas le ton :"C'est quoi ce.... ce... ce torchon ! Il n'y a pas d'autre mot !
- Je suis désolée, Monsieur, mais je ne connais pas les formules par cœur...
- Alors que je t'avais dit que c'était important que tu les apprennes ! Tu n'es absolument pas sérieuse, Valérie, c'est inadmissible ! Je n'accepte pas cela et tu le sais, n'est-ce pas ?
- Oui, Monsieur, mais s'il vous plaît, ne me punissez pas, je serais aussi punie par mon père.
- Et tu le mérites pleinement. Il est temps que tu apprennes à savoir quelles sont les choses importantes. Et tes études sont importantes ! Et puisque tu n'as pas l'air de le comprendre, je vais m'en charger et j'espère bien que ton père en fera autant après que je l'aie averti de ce qui se passe ! Lève-toi !"
Valérie était habillé en chemisier blanc et jupe noire. Elle ressemblait ainsi à la parfaite écolière. Elle se leva comme demandé. Marc Ménager fondit sur elle, la colla contre le mur, souleva sa jupe et lui colla une dizaine de claques bien fortes. Elle n'aimait pas ça, c'était douloureux et infantilisant. Et ses fesses chauffaient à vitesse grand V malgré la culotte, c'était très désagréable. Mais c'était pas fini, il la fit s'allonger sur ses genoux, il lui baissa fermement sa culotte et lui donna la fessée qu'elle méritait. C'était très douloureux et humiliant, elle craqua et se mit à pleurer comme une gamine, même si la punition était moins sévère que celle que son père lui donnerait, elle en était sûre. Quand le professeur estima que ce fut suffisant, il arrêta la fessée au grand soulagement de la jeune étudiante :"J'espère que tu as compris qu'il fallait être plus sérieuse !
- Oui, Monsieur, pleurnicha-t-elle.
- Bien, rhabille-toi, et reprenons le cours."
Elle ne se fit pas prier. Ses fesses lui faisait mal mais elle pensait déjà à ce qu'elle allait prendre ce soir, et la fin de la matinée se passait sans réelle concentration. L'après-midi fut mieux et monsieur Ménager ne tint pas rigueur de l'incident du matin et l'ambiance s'était détendue. La fin du cours approchait, et le stress remontait chez Valérie. La soirée allait être difficile à vivre. Le précepteur prit congé de la jeune femme et de la famille non sans avoir informé Paul et Sylvie de l'incident du matin.
Le père de Valérie était furieux mais il décida de régler le problème après le repas et ça allait barder. Le repas se passa dans un silence étrange et inhabituel. Valérie n'osait ouvrir la bouche de peur d'irriter encore plus son père, d'autant qu'elle n'avait pas d'excuse valable à fournir, quant à Coralie, elle faisait profil bas, histoire de ne pas envenimer les choses, Valérie l'ayant mis au courant qu'elle aurait un sale moment à passer. Le repas se termina dans la même ambiance pesante et silencieuse. Tout le monde passa dans le salon en commençant par Paul suivi de Sylvie et de Coralie. Quand Valérie entra enfin, Paul explosa : "Non, toi tu vas dans ta chambre et tu m'attends ! File !" Et voilà ! la messe était dite. Elle ne dit rien et monta comme ordonné dans sa chambre. Elle se mit en pyjama prête à se mettre au lit. Elle ne portait jamais rien sous son pyjama. Elle revenait juste des toilettes quand son père arriva dans sa chambre, il l'attrapa sous son bras gauche, lui baissa son bas de pyjama et lui administra une longue salve de claques vraiment très fortes, elle se mit à gémir très vite :"Cette punition, tu la mérites ! lui dit-il. Tu as abusé de ta liberté pour négliger tes études. Je ne te laisserai pas faire ça !" Et il repris la fessée de plus belle. Le postérieur de Valérie rougissait à vue d'œil, et ça faisait très mal. Elle ne put retenir ses larmes très longtemps, mais ne pouvait que s'en prendre à elle, elle avait déconné, elle en payait le prix, et il était élevé. Elle pleurait toutes les larmes de son corps, son père ne la ménageait pas, et il continuait malgré ses supplications. Cela devenait insupportable, il fallait que cela s'arrête. Mais non, Paul était impitoyable, elle n'arrêtait pas de bouger. Cette fessée était vraiment sévère et particulièrement longue lui semblait-il. En fait lorsque celle-ci s'arrêta enfin, il ne s'était passé qu'à peine dix minutes. Cela lui avait semblé une éternité. Paul jeta Valérie sur son lit pour qu'elle se calme :"Que cela ne se reproduise plus jamais, ou la prochaine fois, c'est une demi-heure que tu resteras sur mes genoux ! Est-ce que c'est bien compris ?
- Oui, papa, répondit-elle entre deux spasmes.
- Bien, maintenant tu te mets dans ton lit et tu dors ! Je ne veux plus t'entendre, est-ce clair ?
- Oui, papa." Elle se mit au lit. Son père lui posa un baiser sur le front et sortit de la chambre. Elle ne dormirait pas sur le dos ce soir, se dit-elle en sanglotant et se frottant les fesses. Elle s'en souviendrait de celle-là, c'était sûr. A côté, celle de monsieur Ménager ressemblait à une fessounette. Enfin, elle éviterait l'une comme l'autre autant que possible. 
Un peu plus tard dans la soirée, Coralie vint voir sa sœur dans sa chambre et lui fit un gros câlin avant de rejoindre la sienne, juste avant l'heure du couvre-feu. Valérie s'endormit peu de temps après, épuisée par cette correction.


A SUIVRE...

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