Après ses punitions Valérie fit tous ses devoirs, et surtout était très assidue, ses parents étaient très satisfaits. Pour les récompenser, le samedi suivant Sylvie propose aux filles une sortie shopping. Valérie et Coralie, sont très contentes de faire cette sortie avec leur mère. Sylvie demanda à Gérard de les emmener dans le centre ville. Une fois arrivé, les filles commençaient à faire du lèche vitrine. Elle passaient vraiment un bon moment ensemble, Coralie, Valérie et Sylvie qui dans cette situation, jouait plutôt la bonne copine que la maman qui devait surveiller ses filles. De boutiques en boutiques, les sacs se remplirent assez vite et la carte bleue commençait à chauffer grandement. Mais cela n'inquiétait pas Sylvie outre mesure, la famille avait les moyens. Heureusement que Gérard était là pour récupérer les sacs et les entasser dans la luxueuse voiture, ce qui permit aux filles de continuer leurs emplettes sans se soucier de porter quoi que ce soit. Au bout de quatre bonnes heures de ce shopping effréné et très couteux, les filles décidèrent de se réserver pour la prochaine fois et de rentrer à la maison, cela leur laisserait le temps de jouer aux mannequins, arborant leur plus beaux achats devant les yeux de Paul, qui, elles en étaient sûr, apprécierait le défilé. Il était pas loin de dix-sept heures quand la limousine bourrée à craquer rentra au domaine. Paul les accueillit tout sourire :
"Alors, ma chérie, dit-il en s'adressant à sa femme, tout s'est bien passé ?
- Merveilleusement bien, dit-elle tout sourire. Nous avons passé un excellent moment avec les filles et on a ramené plein de choses, on va te les montrer, d'ailleurs, tu vas assister à un défilé, rien que pour toi.
- Diable ! Un défilé ! Carrément. J'ai hâte de voir ça."
Gérard aida les filles à rentrer leurs paquets dans la demeure. Elles trièrent toutes les emplettes et prirent chacune ce qui leur revenait. Une heure plus tard, Paul se trouvait dans le salon et assistait au défilé des filles. Cela dura jusqu'à l'heure du dîner. Celui-ci se passait dans une ambiance détendue et joyeuse. Paul avait apprécié le défilé, les tenues choisies était très belle, tantôt très mondaines, tantôt très sexy, et d'autres encore plus pour porter tous les jours. C'est dans ces tenues plus quotidiennes que les filles s'étaient mises à table. Valérie portait un chemisier rouge avec une jupe noire du plus bel effet. Coralie avait choisi une chemisier pastel avec un simple jean et Sylvie, quant à elle, s'était habillée en chemisier noir et jupe noire, tenue qu'elle affectionnait particulièrement, reste de sa période gothique qu'elle avait adopté plus jeune. Une fois le repas terminé, comme à l'accoutumée, tout le monde passa au salon. Paul appela Sylvie près de lui :
"Combien ça nous a coûté, cette petite escapade ? demanda-t-il.
- Euh, attends, j'ai la note totale quelque part...ah, la voilà."
Sylvie sortit la douloureuse et la montra à Paul. Il changea de visage. Il faillit s'étouffer ! La somme avoisinait les cinq milles euros, rien que pour une après-midi de shopping. Certes, cette somme représentait une goutte d'eau dans les finances du couple, mais sur le principe, Paul était loin d'être d'accord. Si on commençait à habituer les filles au goût de luxe, jamais elles ne feraient d'efforts pour travailler et être indépendantes en gagnant leur vie. C'était donc inadmissible et pour une fois, ni Valérie, ni Coralie n'y étaient pour rien. Non, la seule responsable, c'était sa propre femme. Il ne pouvait pas laisser passer cela. Il réfléchit au bon moyen de la punir, car elle le méritait. Il fallait que cela profite aussi bien à Sylvie qu'aux filles, même si ces dernières ne seraient évidemment pas punies, il fallait qu'elles prennent conscience que l'argent ne tombe pas du ciel. Le seul moyen était de punir Sylvie devant les deux filles. Ainsi, elles profiteraient de la leçon, même si elles ne recevraient aucune claque. En même temps, Paul ne voulait pas saper l'autorité de Sylvie sur les filles. Il fallait donc expliquer les choses. C'est ce qu'il fit :
"Coralie, Valérie, et Sylvie, j'ai des choses à vous dire : je ne suis pas content. Vous avez passé une très bonne journée, je n'en doute pas. Je suis heureux que vous ayez pu resserrer les liens qu'il y a entre vous. Mais Sylvie n'est pas votre copine, c'est votre mère et doit montrer l'exemple et vous fixer des limites si besoin. Or, cet après-midi, elle a failli à son rôle, sans doute parce que, l'espace d'un instant, elle a voulu redevenir une adolescente, elle a oublié qu'elle avait des responsabilités envers vous. Il est évident que cela ne doit plus se reproduire. Et vous deux devez en être conscientes aussi. Voilà pourquoi je vais devoir punir ma chérie, ma femme, celle que j'aime le plus au monde, mais aussi, certes depuis peu, votre mère devant vous. Ainsi, la leçon profitera à toute les trois, à des degrés divers." Paul se tut et observa les trois femmes. Coralie et Valérie étaient bouche bée. Leur mère allait recevoir une fessée devant elles. C'était inédit. Elles ne s'attendaient pas à ça. Toutefois, elles comprenaient l'enjeu et elles reconnurent que leur père avait raison, il était dans son rôle de gardien de la famille et de ses valeurs. Il était la loi à l'intérieur de cette famille et il était aussi le bras armé de cette loi. Sylvie, quant à elle, savait qu'elle avait failli dans son rôle de mère. Elle s'était comporté vraiment comme la copine insouciante de tout avec une ingérence financière totale. La première chose qu'elle aurait dû faire était de se fixer un budget maximum pour cette escapade. Elle ne l'avait pas fait, se laissant porter par l'ambiance du moment. Certes, elle avait été heureuse d'agir ainsi, mais elle se rendait compte que c'était totalement irresponsable en terme d'éducation. Or elle devait éduquer ses filles, c'était cela son rôle. Cet après-midi, elle l'avait juste oublié. Elle méritait donc pleinement la punition à venir.
" Sylvie tu comprends que tu dois être punie devant les filles?
- Oui, je le comprends.
- Donc viens près de moi".
Sylvie s'approcha de son mari, celui-ci la pencha sur ses genoux et releva sa jupe. Il commença à la fesser méthodiquement. Les claques tombaient de plus en plus fortes et nombreuses. Après une bonne série de claques, il lui baissa prestement sa culotte, et il continua à frapper les fesses de Sylvie avec intensité. Celle-ci commençait à gémir car elle avait vraiment très mal. Paul, savait que cette punition, était nécessaire, même si cela ne lui faisait pas plaisir. Les filles étaient gênées de voir leur mère dans une telle situation, mail elles comprenaient. Après cette fessée, Sylvie se releva et se rhabilla très vite. Paul, pris sa femme tendrement dans ses bras et l'embrassa.
" Tu comprends ma chérie que cette correction, je ne te l'ai pas donnée de gaité de cœur, mais c'était absolument important de le faire.
- Oui, je le sais. Je ne t'en veux pas, c'était mérité."
Les filles prirent leur mère dans leurs bras, et l'embrassèrent toutes deux. Il était pratiquement l'heure du couvre feu pour les filles, elles montèrent se mettre au lit. Sylvie et Paul restèrent sur le canapé du salon, dans les bras l'un de l'autre.
Le lendemain matin, la vie reprit son cour comme si l'incident de la veille n'avait jamais eu lieu.
Coralie travaillait comme cadre supérieure dans une des sociétés du couple. Ce jour là, une situation particulière se produisit au sein de la société. Un désaccord était né entre Coralie et l'un de ses subalternes. La jeune femme se montra particulièrement insultante avec son subordonné. Ce fait revint aux oreilles de Sylvie qui était en définitive la grande patronne. Lorsque Coralie rentra du travail le soir, Sylvie l'appela dans son bureau. C'était inhabituel. Ce n'était pas une affaire de discipline familiale, mais une affaire professionnelle. Si Sylvie se fâchait vraiment, elle risquait tout simplement le licenciement. Sylvie pouvait se montrer sans pitié, c'était déjà arrivé, avec une collègue. Coralie s'attendait donc à un moment désagréable. Elle entra dans le bureau de Sylvie :
"Vous m'avez convoqué, Madame." C'était le seul cas où Coralie appelait Sylvie "Madame". Elle n'était plus maman, mais sa patronne, sa supérieure.
"Bien Coralie, j'ai fait ma petite enquête au sujet de l'incident de ce matin au bureau. Il est clair que tu es fautive. En tant que patronne, je dois te sanctionner. Voilà pourquoi, je te signifie qu'un avertissement sera porté à ton dossier professionnel. En tant que mère, je suis en colère que tu aies réagi ainsi. C'est inadmissible. Je ne peux accepter cela.
- Mais Madame...
- Non, là, c'est maman qui te parle.
- Mais maman...
- Tu n'as aucune excuse, n'est-ce pas ?
- Non, maman.
- C'est bien ce que je pensais. Va te mettre face au mur, baisse ton pantalon et ta culotte et ensuite mets tes mains sur la tête.
- Nooon, mamaaan, s'il te plaiiiît !
- Fais ce que je te dis maintenant, à moins que tu ne préfère aggraver ton cas !"
Coralie n'insista pas et obéit sans plus mot dire. Elle resta ainsi face au mur une bonne dizaine de minutes. Durant ce temps là, elle rageait intérieurement. Quelle idiote d'avoir insulté un subordonné. Cela ne lui ressemblait pas. Si punition il y avait, ce serait bien mérité, elle dut l'admettre. Quand Sylvie installa une chaise au milieu du bureau, Coralie savait que cette punition aurait bien lieu.
"Coralie, ma fille, la sanction administrative est une chose que je devais faire en tant que ta patronne. Mais ton comportement est inadmissible aussi pour mes yeux de mère. Cela fait trois ans que je te suis, te soutiens, te porte, même. Alors, je n'ai pas passé tout ce temps pour que tu te conduises ainsi. Et c'est la raison pour laquelle je vais te punir sévèrement, et aussi parce que j'ai un amour infini pour toi, comme pour ta sœur. Et je ne suis pas prête à vous abandonner."
Cette dernière réflexion fit monter les larmes à Coralie, elle qui s'était toujours sentie baladée d'un endroit à un autre. Elle avait une famille, elle avait une mère. Une mère ! Elle qui n'en avait jamais eu. Elle s'approcha de Sylvie, s'allongea d'elle-même sur ses genoux :
"Donne-moi la fessée que je mérite, maman, et je te demande pardon.
- C'est bien ma fille, je préfère cette Coralie là, honnête et responsable."
Sylvie commença à lui claquer les fesses fermement, mais sans excès. La faute n'était pas très grave et la réaction de la jeune femme l'avait attendrie, malgré elle. Après tout, nous ne sommes que de pauvres humains, se disait-elle. Toutefois, la fessée était suffisamment forte pour tirer les larmes à la jeune cadre. Coralie gémissait mais Sylvie n'en avait cure. Si ce n'était pas très sévère, très loin des fessées qu'elle donnait habituellement, la punition devait tout de même porter. Au bout de trois minutes de claques ininterrompues, la mère de la jeune femme s'arrêta de martyriser ses fesses :
"J'espère que cet incident ne se reproduira plus, hein ?
- C'est pro..omis, ma...man ! pleurnichait Coralie.
- C'est bon, c'est fini, ma chérie !" C'est la première fois que Sylvie appelait Coralie "ma chérie". Cette dernière se jeta dans les bras de sa mère d'adoption et lui fit un gros câlin. Sylvie le lui rendit bien. Personne d'autre dans la famille ne sut ce qu'il s'était passé dans le bureau. Toutefois, le soir, avant de se coucher, Coralie parla de l'incident à Valérie. Celle-ci compatit et comprit la situation. Elle soutiendrait Coralie quoiqu'il arrive. Elle l'avait trouvé particulièrement courageuse. Elle était fier d'avoir Coralie comme sœur. Encore une chose qui les rapprochait.
A SUIVRE...
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