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Les jeux innocents de Valérie (15)

Paul et Sylvie vivent une grande histoire d'amour depuis très longtemps. Le plus gros point noir dans leur vie est que Paul n'a jamais pu donner d'enfants à sa femme. Leur vie de personnes nanties, et responsables d'un gros patrimoine familial, semblait les combler, jusqu'à l'arrivée de deux jeunes femmes :Valérie et Coralie, deux personnes aussi différentes l'une de l'autre, mais si attachantes. Les deux femmes vivent au domicile du couple et les appellent papa et maman. Valérie (28 ans,) a  émis le souhait de devenir pleinement leur fille, bien qu'elle ait la sienne propre, mais dont elle n'avait cure.  Personne ne connait les désirs de Coralie (25 ans) en la matière. 

Paul et Sylvie, ont une vie mondaine bien remplie ( dîners, réceptions, et toutes activités qui permettent à l'aristocratie, parisienne de se divertir) ce qui sert les activités annexes de Paul.  Ce soir là un grand dîner est donné au restaurant  " Le Fouquet's " en l'honneur d'un député de leurs amis. Autant dire que les invités sont triés sur le volet. Coralie et Valérie n'étant pas officiellement, leurs filles, n'ont pas été invitées. Les filles prirent leur diner en tête à tête, et ensuite elles se retrouvaient dans la chambre de Valérie, à papoter sur leur amours respectifs, et d'autres sujets dont elles ne pouvaient parler devant leurs parents. Les deux jeunes femmes décidèrent d'aller faire un tour dans le salon, où se trouve le bar familial, et commencèrent à boire un verre d'alcool fort, puis un autre, et un suivant, jusqu'à ce qu'elles soient toutes les deux complètement ivres, si bien qu'elles s'endormirent dans les fauteuils du salon. Vers trois heures du matin, Paul, et Sylvie rentrèrent, et trouvèrent les filles complètement ivres, affalées sur les fauteuils du salon, les bouteilles et les verres sur la table. Paul porta Valérie, et la monta dans sa chambre, la posa sur son lit, tire une couverture sur elle ferme la porte. Il fit de même avec Coralie. Les deux filles dormirent d'un sommeil alcoolique. 

 "On va les laisser dormir, et demain on réglera les comptes après le petit déjeuner." dit Paul à sa femme. Le lendemain matin, était un dimanche. A neuf heures toute la famille, se retrouva dans la salle à manger devant le petit déjeuner. Les filles avaient mal au crâne, la gueule de bois. Boire leur café était un peu compliqué. 

 "Difficile d'émerger quand on a fait la fête, hein ? Après le petit déjeuner nous allons régler quelques compte, n'est-ce pas ?

- oui papa." répondirent les filles en baissant la tête.

Le petit déjeuner terminé, Paul se lève de table, ordonne aux deux jeunes femmes de venir le rejoindre dans le salon.

" Bon, les filles, qu'est-ce qui s'est passé hier ? demanda Paul, à ses filles.

- Ben, vous n'étiez pas là, on s'ennuyait, alors on a un peu goûté aux alcools, répondit Valérie.

- Un peu ? s'exclama le père. Vous vous moquez de moi ? On vous a retrouvé complètement ivres affalées sur le canapé. Il y a même une qui a vomit parterre ! C'est n'importe quoi votre conduite ! Qu'est-ce qui vous est passé par la tête ? Votre mère était folle d'inquiétude ! On ne peut même pas vous laisser seules sans que vous fassiez des bêtises, maintenant ?

- Oui, bon, on a un peu abusé, reconnut Coralie.

- Toi, Coralie, tu montes dans ta chambre tout de suite et tu attends que ta mère ou moi venions nous occuper de tes fesses ! Mais avant, je vais avoir une sérieuse discussion avec ta sœur."

Coralie se dit qu'il valait mieux obéir tout de suite avant d'aggraver son cas, son père semblait être dans une colère qu'elle ne lui connaissait pas. Valérie allait morfler, c'est sûr, et après, ce serait son tour à n'en pas douter.

"Valérie, assieds-toi, il faut qu'on cause sérieusement.

- Oui, papa, répondit la jeune femme de vingt huit ans.

- Qu'est-ce qui t'a pris de faire boire Coralie ? Tu sais qu'elle se droguait avant qu'on la récupère. Je n'ai vraiment pas envie qu'elle retourne dans ce cercle vicieux. Ta mère et moi avons très peur qu'elle retombe dans ses addictions. Quand on l'a récupérée, elle était dans un état lamentable. Il a fallu trois années pour arriver où elle en est aujourd'hui. Tu te rends compte que tu as peut-être ruiné trois ans d'efforts ?

- Je suis désolée, papa, je ne pensais vraiment pas que ça irait si loin. On s'est laissé griser par l'alcool. Je ferai attention à l'avenir, je te le promets, ça n'arrivera plus.

- Oh non, ça n'arrivera plus. Pas après la correction que tu vas recevoir. Et pourtant, la plus sévère, c'est Coralie qui va la prendre ! Par TA faute ! Si tu l'avais empêché d'aller trop loin, on en serait pas là. Je suis obligé de la punir très sévèrement pour l'empêcher de replonger.

- Oh non, ne fais pas ça. C'est un écart, d'accord et j'accepte d'être punie pour ça, mais pour Coralie, ne la punis pas plus que moi, ça ne serait pas juste pour elle."

Paul réfléchit un moment avant de répondre à Valérie et il lui vint une idée peu orthodoxe :

"Hum, je crois que j'ai une solution qui te fera prendre conscience de la gravité de la situation. Cela ne va vraiment pas te faire plaisir !

- Je suppose que tu vas m'enfermer pendant des jours ici sans pouvoir sortir, n'est-ce pas ?

- Tu n'y es pas du tout, ma fille. C'est bien pire !

- Qu'as-tu en tête, alors ?

- Puisque tu as laissé dégénérer la situation, c'est à toi de réparer, de rétablir l'ordre.

- Mais comment ? interrogea Valérie.

- Eh bien, une partie de ta propre punition sera de corriger Coralie toi-même. Ainsi tu comprendras quels effort nous avons dû faire pour que ta sœur sorte de ce milieu toxique où elle était, il n'y a pas si longtemps. Nous surveillerons la correction que tu lui donneras pour nous assurer qu'elle est suffisamment sévère. Après cela, tu recevras toi-même une fessée de ma part pour ton propre comportement. Je te préviens, si tu n'es pas assez sévère avec Coralie, c'est nous qui prendrons le relais et ce sera bien pire pour elle.

- Co...comment je vais lui expliquer le fait que ce soit moi qui la punisse alors que la bêtise, nous l'avons faite toute les deux ?"

Sylvie, qui écoutait tout ce qui se passait sans mot dire jusqu'ici, décida de prendre la parole :

"Valérie, ma chérie, tu aimes ta sœur n'est-ce pas ?

- Bien sûr, maman. J'ai appris à la connaître. Elle est adorable, généreuse, serviable. Elle a le cœur sur la main. Oui, je l'aime beaucoup, même. Mais où veux tu en venir ?

- Voudrais-tu la voir retourner avec sa bande de drogués et de dealers ?

- Non, bien sûr.

- Et pourtant, vu ce qu'il vient de se passer, il est fort possible que cela se produise, c'est ce que ton père essaie de t'expliquer. La laisserais tu faire ça ?

- Certainement pas ! Pour rien au monde ! s'exclama Valérie.

- Nous non plus, mais nous avons très peur que cela arrive, tu comprends ?

- Oui, maman.

- Avec ta sœur, vous avez fait une bêtise. D'accord, vous allez être punie toutes les deux. Mais Coralie est interdite total de toute substance addictive, dont l'alcool. Elle a bien pris soin de ne pas te le dire.

- C'est vrai, je l'ignorais.

- Qu'aurais-tu fait si tu l'avais su, en toute honnêteté ?

- C'est sûr que je lui aurais interdit de boire et je n'aurais pas bu non plus pour ne pas la tenter.

- On est bien d'accord. Donc, on peut dire qu'elle t'a menti, même si c'est par omission, n'est-ce pas ?

- Euuuh... on peut dire ça.

- Il faut qu'on te raconte quelque chose, intervint Paul. Il s'est passé quelque chose il y a quelques jours. Quelque chose qui aurait pu tourner très mal pour Coralie sans l'intervention de Gérard.

- Oui, elle m'en a parlé succinctement.

- Ce qu'elle ne t'a pas dit, c'est que le type en question était son ancien copain, et dealer. Elle est à deux doigts de replonger. Mais on ne la laissera pas faire, et toi non plus, j'espère.

- Ok, maintenant, j'ai une raison de la punir sérieusement, même en dehors de notre bêtise d'hier soir, répondit Valérie.

- Tu es prête à le faire ? demanda Sylvie.

- Oui, maman.

- Sévèrement ? demanda Paul à son tour.

- Oui, papa, mais je veux être punie aussi pour hier soir, car là, je suis aussi fautive qu'elle.

- Ne t'inquiète pas, tu le seras bien assez, crois-moi !"

Quoique pas très sereine, Valérie monta vers la chambre de Coralie accompagnée de Sylvie, Paul resta en bas pour le moment. Alors qu'elle montait les escaliers, Sylvie arrêta sa fille :

"Tiens, dit Sylvie en tendant un martinet de bonne facture à Valérie. Tu auras peut-être besoin de ça. N'oublie pas, tu vas peut-être, par cette punition, lui sauver la vie.

- C'est si grave que ça, maman ?

- Oui, ça l'est, ma chérie. Je sais que ce que tu vas faire n'est ni facile, ni drôle, mais tu dois le faire. C'est cela, être responsable. Sois sévère, ou non. A toi de décider, mais pèse bien les enjeux."

Valérie réfléchit un moment. Coralie lui avait menti, enfin, omis des informations importantes. Par là même, elle s'était mis en danger. Valérie ne pouvait l'accepter. Elle ne voulait pas que sa sœur recommence à boire à n'en plus finir ou pire, à se droguer. Il fallait donc qu'elle soit dissuasive. Tant pis pour Coralie, elle savait très bien ce qu'elle faisait, et elle avait entraîné Valérie dans son délire. Si elle-même ne risquait pas grand chose (elle avait horreur de la drogue sous toute ses formes), Coralie pouvait rechuter. C'était hors de question. La colère montait dans l'esprit de Valérie. Elle avait fait son choix. Elle entra dans la chambre de Coralie, Sylvie resta près de l'encadrement de la porte, hors de vue de Coralie.

"Que fais-tu là, Valérie ? Les parents ne t'ont pas puni ? demanda Coralie étonnée.

- Pas encore, mais ça va venir. Mais avant, j'ai un compte à régler avec toi, répondit Valérie  sur un ton froid et sec.

- Eh ! Qu'est-ce que tu as ?

- Tu m'as menti, Coralie ! Et pas qu'un peu ! Tu ne m'as pas dit que tu ne devais surtout pas boire !

- Et alors ? Qu'est-ce que ça fait ? C'est pas grave, on s'en fout.

- Non, moi je ne m'en fous pas ! Tu sais pourquoi tu n'as pas le droit de boire ?

- Mais oui. Parce que je risque de retourner vers la drogue...etc.. et bla et bla et bla.

- Et c'est tout ce que ça te fait ? Je ne le crois pas ! Tu es inconsciente ou quoi ?

- Mais non, mais j'ai pas envie d'y retourner, je t'assure !

- Ah ouais ? Alors tu faisais quoi à Barbès, hein ?

- Qui t'a raconté ça ? Les parents ? Gérard ?

- Non, Gérard n'y est pour rien, laisse-le en dehors de ça. Par contre toi, tu y es pour quelque chose. Tu veux être ma sœur ?  Ok, alors tu devras aussi en prendre les inconvénients. Et si tu fais une bêtise ou que tu me mens, il te faudra en assumer les conséquences. Et aujourd'hui, les conséquences, c'est que je vais te donner une correction dont tu te souviendras ! 

- Tu vas pas faire ça ! T'es pas sérieuse ! 

- Oh que si ! Tourne-toi et baisse ta culotte tout de suite ! Je ne plaisante pas !

- Mais Valérie !" 

Un coup de martinet tomba immédiatement sur une des cuisses de Coralie qui poussa un cri, autant de surprise que de douleur. Elle n'avait jamais vu Valérie dans cet état là. Sylvie sut alors que sa fille serait impitoyable avec sa sœur. Elle resta, juste au cas où Valérie irait trop loin. Coralie qui craignais un autre coup, s'exécuta sans plus insister. Valérie prit une chaise et s'assit sur celle-ci :

"Viens te pencher sur mes genoux. Maintenant ! ordonna Valérie.

- Nooon, mais s'il te plaît !" implora la plus jeune des deux sœurs. Valérie se leva et donna deux coups supplémentaires de martinet sur les fesses nue de Coralie qui criait à chacun d'eux. Valérie se rassit et montra du doigt ses genoux à la jeune femme qui avait déjà les larmes aux yeux. Cette dernière vint se pencher sur les jambes de Valérie. Celle-ci commença à la fesser très fortement à la main. Coralie se mit à pleurer très vite. Elle ne s'imaginait pas que sa sœur ait une telle force. Cela faisait vraiment mal, ses pleurs n'étaient pas de la comédie. Elle suppliait Coralie d'arrêter, mais celle-ci ne l'écoutait plus. Les claques tombaient sans discontinuer pendant de longues secondes qui devinrent de longues minutes. Coralie n'en pouvait plus, elle était prise de spasmes et ses jambes tremblaient. Pour la première fois, elle avait peur de sa propre sœur, ou plutôt de sa colère :

"Tu ne me mentiras plus jamais ! Je te le jure !" affirma Valérie qui continuait à la fesser très très sévèrement. Sylvie qui observait toujours se disait qu'elle même n'aurait pas été plus dure. Elle était à deux doigts de dire à Valérie d'arrêter lorsque cette dernière stoppa soudainement la fessée :

"Relève toi, Coralie, ordonna la jeune femme, tout en se levant elle-même de la chaise. Penche toi en posant tes mains sur l'assise de la chaise et ne bouge pas !"

Coralie en pleurs n'osa pas désobéir et fit exactement ce que Valérie lui demandait :

"Tu vas recevoir trente coups de martinet pour m'avoir menti et aussi pour m'avoir entraîné dans la bêtise d'hier soir, alors que tu savais très bien que tu allais te bourrer la gueule ! C'était donc prémédité de ta part !

- Je suis désolée, Valérie, pleurait Coralie. Je ne le ferai plus, je te le promets, mais pas le martinet, s'il te plaît.

- Tu mérites ce qu'il t'arrive, Coralie. J'aurais été la première à te défendre, mais là, tu as profité de moi, en espérant que je te couvrirais. Je ne peux pas, Coralie. Pas après ce que tu viens de faire. Je vais avoir ma part de fessée aussi, et c'est normal. Mais toi ! 

- Je te demande pardon, Valérie, je suis vraiment désolée. Je n'aurais pas dû te faire ça. Pardonne-moi.

- Peut-être après les trente coups de martinet que je t'aurai donné !" Et Valérie frappa une première fois, arrachant un cri strident à Coralie. Sylvie ferma les yeux, elle avait du mal à voir Coralie punie ainsi. C'était sa fille tout autant que Valérie. Mais elle savait que c'était nécessaire. Elle pensait que Valérie serait moins sévère. Elle s'était trompée, mais elle devait laisser faire, tant que cela ne dépassait pas certaines limites. Nouveau coup de martinet, nouveau cri, nouvelles larmes. Et encore un, et encore, à tel point que Paul monta à l'étage pour voir ce qu'il se passait. Sylvie l'arrêta net pour ne pas interrompre Valérie dans son œuvre. Le trentième coup tomba aussi fort que les précédents. Valérie lâcha le martinet et reprit une fessée à la main sur les fesses meurtries de Coralie. Cette dernière pleurait toute les larmes de son corps, elle n'en pouvait plus. Paul décida d'intervenir. Il posa une main sur l'épaule de Valérie. Celle-ci arrêta de fesser Coralie. Elle la retourna face à elle et la pris dans ses bras en la serrant très fort. Elle restèrent un moment collées l'une à l'autre. Puis, Valérie relâcha son étreinte, et courut dans sa chambre. Elle s'allongea sur le lit et s'effondra en larmes. Elle ne pouvait plus s'arrêter de pleurer. Sylvie alla la voir :

"Voilà, ta punition, c'est ce que tu es en train de ressentir. C'est ce que nous ressentions à chaque fois qu'on punissait Coralie. Ce n'est pas un jeu, Valérie. Nous l'avons fait pour les mêmes raisons que toi aujourd'hui : lui sauver la vie. Et tu viens de le faire. C'est dur, mais tu as pris tes responsabilités.

- Alors pourquoi cela fait si mal, maman ? demanda Valérie.

- Parce que nous ressentons à l'intérieur de nous chaque coups que nous donnons. Parce qu'en réalité, nous nous punissons  nous-mêmes autant que nous punissons la fautive. C'est aussi cela, aimer.

- Je recommencerai plus, maman, je ne veux plus faire ça !

- Nous non plus ! Mais nous y sommes parfois obligé.

- Je ne veux plus le faire, insista Valérie.

- Alors tâche de faire en sorte de ne plus avoir à le faire. Je pense que tu as compris la leçon. Il n'y aura pas d'autre punition pour toi aujourd'hui."

Paul vint la voir à son tour : "Je t'avais promis une fessée, Valérie, mais j'ai vu ce que tu as fait à Coralie. Je t'ai arrêté car je ne savais pas si ta colère ne t'aurait pas fait aller trop loin. Quand on est dans cet état là, c'est parfois difficile de se maîtriser, et cela peut devenir dangereux. C'est ma première fois que tu es aussi sévère et je comprends que cela te remue...

- Cela ne te remue jamais, toi, quand tu punis l'une d'entre nous ? questionna Valérie.

- Si, bien sûr, je ne punis pas par plaisir. Mais avec le temps, on relativise. On se dit qu'on le fait parce que c'est nécessaire.

- Eh ben moi, je ne veux plus le faire. Plus jamais ! Je préfère que tu me démontes plutôt que de refaire ce que je viens de faire subir à Coralie. Elle doit me maudire, me haïr !

- Détrompes-toi. Oui, elle te déteste car tu lui as fait mal. Mais elle se déteste encore plus pour ce qu'elle t'a fait. Et j'ai parlé avec elle. Elle t'aime profondément, et elle a compris ton geste. Quant à nous, nous sommes fiers de toi, tu as su prendre tes responsabilités vis à vis d'elle.

- Tu parles ! J'étais en colère, ça n'est pas être responsable ça ! C'est n'importe quoi !

- Tu es en colère contre toi-même. En réalité, tu lui as peut-être sauvé la vie.

- Qui te dit qu'elle se serait droguée à nouveau ? Il n'y a rien de moins sûr !

- Je connais bien Coralie. Elle est adorable, et forte par bien des aspects, mais la drogue est son point faible, et sa rémission est encore fragile. Ce rappel que tu lui as donné va la remettre sur le bon chemin. En plus, elle sait maintenant qu'il y a deux personnes de plus derrière elle, pour l'aimer et la soutenir. Toi et Gérard. Cela compte beaucoup pour elle. Elle t'en voudra peut-être un peu pour la correction que tu lui a mise, mais elle t'aimera parce que tu as eu le courage de le faire.

- Il faut que j'aille la voir, tu crois que je peux ?

- Bien sûr, elle a besoin de toi."

Valérie se leva de son lit et alla vers la chambre de Coralie qui s'était totalement calmée. Valérie n'osait pas rentrer et resta sur le pas de la porte :

"Rentre, invita Coralie.

- Tu dois m'en vouloir à mort ! répondit Valérie.

- Non. Je ne t'en veux pas. Je méritais cette correction. Ce qui est arrivé est de ma faute. Mais j'ai une question.

- Tout ce que tu veux, dit Valérie en allant s'asseoir doucement sur le lit près de sa sœur.

- Pourquoi tu t'es montrée si dure ? Je ne t'avais jamais vu comme ça.

- Les parents m'ont raconté ton histoire, et j'ai eu peur que tu replonges et donc j'ai eu peur de te perdre.

- Oh, Valérie, tu ne me perdras jamais. J'ai appris à t'aimer et je ne suis pas prête de me séparer de toi. 

- Oui, mais tu sais ce que la drogue peut faire, hein ?

- Oui, je sais. Je suis désolée de t'avoir menti et de t'avoir mise dans cette situation... Merde ! Tu frappes fort ! Tu n'as vraiment pas besoin du martinet, tu sais ? Tu veux bien me passer un peu de crème sur les fesses ?

- Oh oui, bien sûr." s'empressa de répondre Valérie. Elle attrapa le tube de lotion apaisante et en badigeonna les fesses meurtries de Coralie. Cette dernière appréciait les soins prodigués. Elles passèrent une partie de la matinée à se câliner et à se pardonner l'une l'autre...


A SUIVRE...


Commentaires


  1. Une belle histoire qui me fait rêver. C'est d'ailleurs fait pour ça non ? J'aimerais beaucoup avoir deux "petites" filles comme Valérie et Coralie. Tu m'as dit que tu n'est pas Valérie, mais j'ai l'impression que tu lui as tout de même donné pas mal de choses de toi, et je trouve ça touchant.
    Elle a le sentiment de ne jamais avoir été aimée, elle a besoin d'une maman et d'un papa et je me demande si quelque part ce ne serait pas quelque chose qui serait au fond de toi. Jusqu'au besoin d'être punie, fessée sévèrement pour mieux être entourée de tendresse après. C'est un aspect de ce que tu m'as dit de toi, à moins que je l'aie lu dans un de tes écrits sur déculottées que je trouve touchant et qui me donne envie de bien te connaître.

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    1. Bonjour,

      Je vais essayer de répondre en tant que co-auteur/correcteur.
      En effet l'idée de cette histoire est une idée commune. L'histoire est écrite au fil de l'eau. On démarre un épisode et on voit où ça nous mène. Alors Valérie s'est fâchée avec sa famille il y a plus de dix ans et les a tout simplement bannis de son cœur. Elle a été aimé dans sa "petite" enfance mais en grandissant, il y a eu de graves désaccord. Dire qu'elle n'a jamais été aimée serait abusif. Mais dire qu'elle est en manque d'une famille est déjà nettement plus cohérent. Que cette situation ait un rapport avec ce que vit l'auteure ... Comment dire.'.. quand on écrit, on y laisse toujours un peu de soi-même...
      Si vous voulez contacter Coquine, vous pouvez le faire ici-même via le formulaire de contact, soit via le site "www.deculottees.fr", son pseudo est Coquine06.
      Merci de l'intérêt que vous portez à cette histoire...

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