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Les jeux innocents de Valérie (16)

Quelques temps ont passé dans la famille Vautier, Paul, Sylvie, Valérie et Coralie. C'était le soir d'un lundi bien rempli. La soirée allait commencer quand Coralie demanda un entretien privé avec Paul et Sylvie. Coralie a été recueillie par le couple alors qu'elle était dans une situation désespérée, addicte à la drogue et fréquentant un dealer très connu des services de police. Il s'est fait arrêté depuis peu de temps, et en attente de son jugement dans une maison d'arrêt très loin de Paris. Paul et Sylvie se retirèrent dans le bureau de Paul avec Coralie. Valérie resta seule à regarder une série, et finalement, monta dans sa chambre pour être tranquille à consulter différents sites web. 

"Asseyons-nous, dit Paul, nous serons plus à l'aise pour discuter. De quoi voulais-tu  nous parler, Coralie ?

- Eh bien, euh, voilà : vous avez choisi de faire le nécessaire juridiquement pour adopter Valérie, n'est-ce pas ?

- Pas exactement, répondit Sylvie. Elle souhaite juste porter notre nom car elle ne veut plus entendre parler de sa propre famille. C'est un peu différent, vois-tu ?

- Mouais, bon, mais moi, je n'ai pas de famille, je n'en ai jamais eu, toujours baladée de famille d'accueil en famille d'accueil.

- Nous savons déjà cela, Coralie. Où veux-tu en venir ?

- Ok,  je voudrais que vous m'adoptiez. Non. Je veux que vous m'adoptiez. Cela fait trois ans que vous m'avez pour ainsi dire épaulée, même si dressée serait un mot plus approprié. Vous l'avez fait comme si j'étais votre fille et je vous en remercie. Mais maintenant je veux être votre fille, pas comme votre fille. Vous saisissez la nuance ?

- Je trouve le ton que tu emploies un peu impertinent, n'est-ce pas ?

- En quoi est-ce impertinent de demander quelque chose que je ressens. oh, je sais, je n'y mets pas forcément les formes, mais au moins, je suis franche. Bien sûr, vous pouvez refuser, mais dans ce cas, pourquoi m'avoir aidée, et aimée aussi, car je sais que vous m'aimez.

- Bien sûr qu'on t'aime, Coralie...

- Alors, adoptez-moi. Légalement, je veux dire. Et je tiens à préciser : je me fous de la fortune que vous avez, ce que je veux, c'est une vraie famille, une vraie maman et un vrai papa. Je sais que je ne suis pas toujours facile à gérer, mais je ne crois pas être pire qu'une autre. Qu'en dites-vous ?

- Coralie, ma chérie, commença Paul, les choses que tu nous demande ne sont pas simples...

- Oh si, ça l'est, d'autant que je suis majeure. Donc une procédure d'adoption simple suffit et c'est rapide.

- Attends une minute. Tu comprends qu'une telle décision ne se prend pas à la légère. Tu nous laisses un temps de réflexion ?

- Et vous comptez me donner une réponse quand ?

- Nous te le dirons Coralie, d'accord ?

- Je vois. Bon, d'accord."

La discussion se termina ainsi. Ce n'est pas exactement ce que Coralie espérait mais elle était prête à attendre un peu. Elle retourna dans sa chambre sans dire un mot, même pas à Valérie lorsqu'elle passa devant sa chambre. Elle était quand même contrariée, et même très contrariée. Elle ne vit même pas Gérard, ce soir là alors qu'elle le voyait tous les soirs, même si ce n'était qu'une heure.

Quelques jours passèrent. Coralie se comportait normalement comme si de rien n'était, allant au travail, revenant le soir à l'heure, raccompagnée par Gérard, comme à l'accoutumée. Mais ce mercredi soir, Paul reçut un appel inquiétant : Gérard attendait toujours Coralie pour la ramener à la maison et celle-ci ne s'était pas montré. Le chauffeur se renseigna auprès de son travail et on lui assura que la jeune femme avait débauché il y avait plus d'une heure. Paul appela immédiatement Sylvie pour la mettre au courant. Valérie qui entendit des éclats de voix accourut auprès de ses parents : 

"Papa, maman, qu'est ce qu'il y a ?

- Coralie a ... disparu, expliqua Paul.

- Comment ça, disparu ?

- Elle n'est pas sortie du travail. Elle a débauché et Gérard ne l'a pas vue. Nous sommes très inquiets.

- Elle ne serait pas en train de se balader, tout simplement ? hasarda Valérie.

- Nous n'y croyons pas trop. En fait, nous croyons qu'elle cherche à nous fuir.

- Mais pourquoi, papa ?

- Elle nous a fait... une demande... dont nous avons différé la réponse, et disons qu'elle en a été contrariée.

- Maman, c'était quoi cette demande ?

- Une demande d'adoption, répondit Sylvie.

- Que lui avez-vous dit ?

- Qu'on y réfléchirait.

- Ok, je crois comprendre pourquoi elle fuit, affirma Valérie.

- Explique-nous ton idée, implora Paul.

- Elle se sent rejetée comme elle s'est sentie toujours rejetée par ses différentes famille d'accueil. Elle rêve d'une famille et vous le lui avez refusé. Ce n'est pas un reproche, mais un constat. Savoir où elle se trouve va relever d'un véritable défi. Il va falloir y mettre les moyens car elle va tout faire pour se fondre dans la masse, se faire oublier et elle va sombrer de nouveau, voire pire.

- Attends, tu penses à quoi, Valérie en disant pire, s'inquiéta sa mère.

- A la même chose que toi ! Alcool, drogue et peut-être suicide... Oui, si on ne fait rien très rapidement, je lui donne au mieux huit jours avant de faire un article dans les faits divers d'un journal quelconque...

- Ne dis pas ça, ma fille, répondit Paul.

- Alors agissez. Vous avez des moyens qui vous le permettent. Mais posez-vous la question de savoir ce qu'elle représente pour vous avant.

- C'est notre fille, Valérie, au même titre que toi, s'exclama Sylvie.

- Ce n'est pas à moi qu'il faut dire ça, maman, c'est à elle !

- A condition qu'on la retrouve ! dit Paul. Ok, j'appelle mes relations, on va la retrouver, et vite !

- De quelle relations tu parles, papa ?

- Je ne peux rien te dire, mais tu l'as dit à juste titre, j'ai des moyens et je vais m'en servir ! Sortez toutes les deux de mon bureau, j'ai des appels à passer."

Les deux femmes sortirent et se posèrent dans le salon. Sylvie était effondrée. Valérie tentait tant bien que mal de la réconforter mais c'était peine perdue, Sylvie tremblait comme une feuille, saisie par la peur de ne pas revoir celle qu'elle avait recueillie, choyée, aimée et, il faut bien le dire, parfois corrigée aussi. 

Pendant ce temps là, Paul s'active au téléphone en faisant intervenir rien de moins que ses contacts à la DGSI. Si eux ne la retrouvent pas, alors personne ne le pourra. Paul sortit du bureau et alla voir les filles : "Bon voilà, j'ai lancé les moyens que j'avais, maintenant il faut attendre. Je vous dirai dès que j'aurai des informations précises à vous donner." Les deux filles restèrent dans les bras l'une de l'autre. Valérie avait été dure avec ses parents, elle le savait, mais ce n'était pas le moment d'en parler. Elle verrait ça plus tard. 

Trois heures plus tard, aux alentours de minuit, le téléphone portable de Paul se mit à vibrer :"Allo.....Gérard ? Où êtes-vous ? ....... Que faisait-elle là-bas ? Elle va bien ?..... Vous pouvez la ramener ?..........Oui, je comprends...... Faites comme elle le souhaite, d'accord ? Ne la forcez pas.....Merci." Paul raccrocha. Il se mit à tourner en rond dans le salon, ne sachant quoi dire aux filles. Gérard avait retrouvé Coralie, mais celle-ci hésitait à rentrer, non par peur d'une punition éventuelle, mais par peur de devoir expliquer sa conduite. Gerard tentait de la convaincre, mais Paul lui avait bien dit de ne pas la forcer. Cela devait être son choix. Il dit quand même aux filles que Coralie allait bien, qu'elle n'avait rien. Elle était simplement dans la rue à déambuler au hasard. Elle était un peu fatiguée, mais c'est tout. Il ne dit pas quand elle devait rentrer, car il n'en savait rien. Il ne savait même pas si elle allait rentrer. Paul appela la DGSI pour les tenir informés et libérer les moyens mis en place pour la retrouver. Il était quand même soulagé de savoir qu'elle n'était pas retournée avec la bande de  dealers avec qui elle était il y a trois ans.

Une bonne heure plus tard, une voiture entra dans le périmètre de la grande demeure. C'était Gérard. Et il était accompagné de Coralie. A peine sortie de la voiture, Sylvie courut à sa rencontre et la serra dans ses bras si fort qu'elle failli l'étouffer. Puis ce fut au tour de Paul et enfin de Valérie. Tout rentrait dans l'ordre. Les explications auraient lieu plus tard, le lendemain peut-être. Pour le moment, Coralie était fatiguée et demanda à aller se coucher. Tout le monde prit le chemin des chambres et la demeure s'endormit enfin apaisée.

Le lendemain, la famille se retrouva pour le petit déjeuner. Personne ne posa de question à Coralie. Elle parlerait quand elle le souhaiterait. Aucun autour de la table ne voulait lui mettre la pression. Après ce déjeuner silencieux, tout le monde vaqua à ses occupations habituelles sauf Coralie. Elle alla dans le bureau de Paul où se trouvait également Sylvie :

"Oui, Coralie, invita le père.

- Papa, maman, je suis désolée pour hier soir. Je me sentais perdue, abandonnée, et rejetée comme cela m'est déjà arrivé tellement de fois. Alors, je suis partie. Je me suis dit que je n'avais plus rien à faire dans votre maison, que de toute façon, je ne trouverai jamais ma famille. Je me suis sentie si seule au monde...

- Oh, Coralie, répondit Sylvie. Tu n'es pas seule, nous t'aimons énormément. Nous nous sommes tous inquiétés, même Valérie qui nous a reproché de ne pas t'avoir donné de réponse à ta demande.

- Nous ne pouvions pas, continua Paul, tu nous a pris de court, je dois l'admettre. Mais nous t'aimons, sois en sûre. Nous ne te laisserons pas.

- Alors pourquoi vous ne voulez pas m'adopter ? interrogea Coralie.

- Nous ne t'avons jamais dit que nous ne voulions pas. Nous t'avons dit que nous voulions y réfléchir, répondit Paul.

- C'est la même chose ! Vous n'êtes pas sûrs de vouloir de moi. Coralie avait les larmes qui coulaient. Je n'ai jamais eu de famille et je n'en aurai jamais. je voulais faire partie intégrante de la vôtre, c'était mon souhait le plus cher. Mais apparemment, ce n'est pas le vôtre."

Les deux époux se regardèrent l'un l'autre, émus par ce qu'exprimait Coralie. Paul appela Valérie, celle-ci descendit de sa chambre et vint les rejoindre dans le bureau. Elle n'osa pas dire un mot, voyant les larmes de sa sœur.

"Valérie, commença Paul, tu as souhaité changer de nom et prendre le nôtre. A ce titre tu fais partie de la famille. Tu as donc ton mot à dire dans cette histoire. Coralie souhaiterait qu'on l'adopte officiellement. Qu'en penses-tu ?

- Papa, maman, j'ai souhaité être votre fille et à ce titre, j'ai accepté de m'en remettre à vos décisions en tant que mes parents. Je n'ai donc pas mon mot à dire dans cette affaire qui vous concerne vous et Coralie. Maintenant, j'aime Coralie, et quoi que vous décidiez, de toute façon, elle restera ma sœur. A vous de voir, de décider."

Coralie se jeta au cou de la jeune femme et la serra très fort dans ses bras. C'est la première fois qu'on lui disait cela de façon aussi claire. Paul et Sylvie en avait aussi les larmes aux yeux. Ils se regardèrent encore. Leur décision était prise.

"Coralie, dit Paul, j'appelle mes avocats tout de suite, on lance la procédure d'adoption."

La jeune femme, à ces mots, s'effondra en larmes, elle allait avoir une vraie famille. Elle serait la fille de Paul et Sylvie. Elle ne demandait même pas à porter leur nom, elle s'en moquait, mais elle serait officiellement leur fille.

"Coralie Vautier, continua Paul, ça te va comme nom ?

- Oh ouiiiii ! répondit l'intéressée. C'est merveilleux. Je ferai tout pour ne pas vous décevoir.

- Bon, il faut que j'informe Gérard du changement. Il va y avoir des incidences sur votre sécurité à toutes les deux. Vous allez être, l'une comme l'autre, beaucoup plus surveillées. Des personnes mal intentionnées pourraient se servir de vous pour faire pression sur moi ou votre mère. Des précautions doivent être prises.

- Cela signifie quoi, pour nous, concrètement ? demanda Valérie, qui aimait sa liberté.

- Que vous n'allez nulle part sans en informer Gérard, ta mère ou moi. Et pas d'entourloupe, sinon, il y aura des conséquences pour vos fesses, croyez-moi !"

Quand Paul menaçait de la sorte, c'est que c'était sérieux et il ne valait mieux pas désobéir, la punition qui s'ensuivrait inévitablement serait des plus mémorables. Les filles n'avait pas du tout envie d'en faire l'expérience.

Coralie et Valérie sortirent du bureau toutes guillerettes après ces évènements. Mais il y avait une chose à régler. La fugue d'hier n'avait pas été punie. Tant mieux pour Coralie mais c'était injuste quelque part. Elle n'aurait pas dû s'enfuir. C'est un manque de maturité et elle a inquiété tout le monde. Même si ses raisons sont compréhensibles, elles ne justifient pas l'infraction d'une règle se sécurité. Si Gérard la raccompagne à la maison tous les soirs à la sortie du bureau, ce n'est pas pour rien. Depuis son sevrage de produits stupéfiants, elle reste fragile et le fait de la raccompagner évite les tentations. Cette règle avait été instaurée il y a déjà plus d'une année, et jusqu'à la veille, elle n'avait jamais été enfreinte. Il devait donc y avoir punition. De plus, Coralie elle-même en avait le désir pour être rassurée sur l'amour de ses parents et de sa sœur. Et même si ce serait un moment très difficile à passer, elle voulait une punition un peu particulière. Elle avait inquiété trois personnes, sans compter Gérard, qui de toute façon, ne la louperait pas, à un moment où à un autre, ça, elle le savait et s'y attendait, d'autant que dans la voiture, il avait été très clair à ce sujet. Il lui avait passé un savon dont elle se souviendrait longtemps, mais il ne l'avait pas corrigée, en tout cas, pas encore. Mais elle avait besoin de preuves. Alors elle alla de nouveau parler à son père (maintenant, elle pouvait l'appeler comme ça sans arrière pensées et sans crainte).

"Papa, tu comptes me punir pour l'escapade d'hier ?

- A vrai dire, je pensais que ce qu'il s'était passé suffisait comme punition, dit-il.

- Oui, mais j'ai désobéi. Si cela avait été dans d'autres circonstances, tu m'aurais punie, non ?

- Oui, certainement...

- Alors pourquoi pas cette fois ?

- Tu penses mériter une punition ?

- J'ai enfreint une règle essentielle de sécurité, inquiété trois personnes, tu as été obligé de déployer des moyens pour me rechercher, alors oui, même si je crains cette punition, je la mérite.

- Toi, tu as une idée derrière la tête ! Alors expose-la moi.

- Je mérite une punition de toi, de maman, et de Valérie. A vous de voir quelles seront ces punitions.

- Hmmm, tu risques de passer un sale moment, ma fille.

- Je le sais. Mais je dois avouer que j'en ai aussi besoin. Après, je ne vais certainement pas dire que ça ne me fais pas peur. Mais je ne veux pas vous décevoir, alors j'assume ce que j'ai fait.

- Bien. Quand veux-tu que cela ait lieu ?

- Maintenant me va très bien, mais si tu préfères attendre, pas de problème, papa.

- Ok. Alors enlève le bas, la totalité et va te mettre au coin en attendant que j'appelle ta mère et ta sœur."

Coralie obéit sans discuter, mais intérieurement, elle ne savait plus si elle avait pris la bonne décision. Sylvie et Valérie arrivèrent dans le bureau.

"Coralie a souhaité être punie par chacun d'entre nous, commença Paul. Je vous laisse décider de la punition que vous lui donnerez, en votre âme et conscience.

- Maman, répondit Valérie, j'avais dit que je ne voulais plus faire ça !

- Cette fois, c'est ta sœur qui te le demande, c'est un peu différent. Et tu t'es inquiété pour elle aussi, hier soir, non ? demanda Sylvie.

- Oui, certes. Bon, c'est vraiment ce que tu souhaites, Coralie ?

- Oui, répondit la punie d'une voix penaude.

- Ok, répondit Valérie. Qui commence ?

- Toi, répondit Paul. C'est toi qui nous a ouvert les yeux sur ce qu'il se passait. L'honneur et le devoir te reviennent donc."

Valérie attrapa une chaise et la posa au milieu du bureau. Elle fit venir sa sœur en travers de ses genoux. Cette dernière obéit sans discuter. Elle savait ce qui l'attendait, le craignait, mais le désirait et elle était consciente qu'elle le méritait.

"Coralie, ma sœur adorée, tu m'as fait très peur hier ! Tu t'es comportée en idiote impatiente, et en plus tu t'es mise en danger. C'est inacceptable pour moi, alors je vais te donner une fessée pour cela, tu comprends ?

- Oui, Valérie. Je comprends, et je suis désolée."

Valérie commença a frapper les fesses nues de sa sœur avec fermeté, mais sans excès. Cela faisait tout de même mal et Coralie gémissait sous les claques qui tombaient. La fessée que donnait Valérie était plus symbolique que punitive, mais elle savait qu'elle devait tout de même être efficace. Au bout de trois minutes de ce régime, Valérie s'arrêta et envoya sa sœur au coin pour attendre la suite. Coralie fut soulagée que la punition ne fut pas plus longue, ses fesses en avait déjà marre, Valérie avait la main leste. Sylvie s'assit à son tour sur la chaise. Coralie connaissait la sévérité légendaire de sa mère. Elle craignait ce passage sur ses genoux. Elle ne fut pas déçue. La fessée donnée par Sylvie était une vraie fessée punitive. Sa mère avait eu très peur, et elle était en colère contre Coralie. Cette dernière en subissait les conséquences en pleurant et suppliant sa mère d'arrêter. Celle-ci s'arrêta effectivement après trois minutes, comme l'avait fait Valérie avant elle. Coralie se retrouva au coin une fois de plus en attendant le dernier round, mais pas le moindre. Paul était très très sévère quand il s'agissait de grosses bêtises. Et c'en était une. Paul attendit bien dix minutes avant d'appeler Coralie à son tour sur ses genoux. Il avait une tendresse infinie pour elle, mais il pouvait être aussi extrêmement dur. Si il y avait une personne que Coralie craignait vraiment, c'était bien lui, bien plus que Gérard qu'elle craignait déjà beaucoup. Paul n'y alla pas par quatre chemin. Les claques étaient très intense et rapide, Coralie pleurait très fort, ses fesses la brûlaient comme si on la marquait au fer rouge, surtout après en avoir subi deux autres avant. Elle remuait ses jambes dans tous les sens pour atténuer la douleur. Paul avait pris soin de lui bloquer ses main dans son dos. Elle était immobilisée. La fessée de Paul ne dura pas plus longtemps que les deux autres, mais cela paru une éternité pour la jeune femme. A la fin, elle fut renvoyée au coin pour se calmer, elle pleurait encore très fort. Mais elle ne regrettait pas sa décision d'avoir demandé cette punition. Elle se sentait aimée. Ils s'étaient vraiment inquiétés pour elle. Elle savait que désormais, elle avait une vraie famille qui tenait à elle. Une fois libérée du coin, elle eut droit aux câlins de papa, maman et de sa sœur. La journée pouvait continuer sereinement. Il y aurait encore une punition à subir, qu'elle redoutait tout autant, celle de Gérard, mais ce n'était pas pour tout de suite...


A SUIVRE... 

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