Marc Ménager, frappa à la porte du bureau de Paul.
"Entrez, pria Paul.
- Bonjour, Monsieur Vautier, dit celui-ci en entrant.
- Bonjour, Monsieur Ménager, lui répondit Paul.
- Je vous apporte les résultats mensuels de Valérie, dit-il en tendant le bulletin à Paul.
- Asseyez-vous donc pour discuter de tout ça. Alors que pensez-vous des résultats de Valérie, ce mois-ci, Monsieur Ménager, demanda Paul.
- Pas trop mal, mais rien d'extraordinaire, répondît Marc. Elle pourrait, mieux faire, beaucoup mieux, mais elle préfère rester sur ses acquis. Comme vous pouvez le voir elle à une moyenne de 12 mais elle peux obtenir une meilleur moyenne. Le problème avec Valérie ce sont les devoirs du soir, elle les faits on ne peux pas dire le contraire, mais c'est fait en dilettante. Par contre elle a des difficultés avec les sciences appliquées. Elle n'a que 11, et pour une future candidate à l'université des sciences, c'est trop juste pour une des matières les plus importantes.
- Bien, Monsieur Ménager, je vous remercie. Et je vous souhaite le bonsoir.
- Bonsoir, Monsieur Vautier." Marc sortit du bureau.
Paul regarde le bulletin de note de sa fille d'un air dubitatif. Il se dit qu'effectivement elle pouvait faire beaucoup mieux. Il sortit de son bureau pour l'appeler. Mais sa fille ne répondit pas. Il alla voir sa femme et lui demanda si elle savait où trouver Valérie, mais celle-ci répondit par la négative. Ensuite il demanda à Coralie, qui elle non plus, ne savait où était sa sœur. Il appela Gérard, mais lui aussi l'ignorait. Paul appela alors le portable de Valérie, qui était sur messagerie. Le père de famille était aussi inquiet qu'il était en colère. Malgré ses recommandations impérieuses, elle était sortie sans en parler à personne. En dernier recours, il appela le professeur de sa fille :
" Allo, Monsieur Ménager, avez-vous vu Valérie, après les cours ? Demanda Paul.
- Non Monsieur Vautier, en sortant de la chambre, je vous ai apporté son bulletin de note et ensuite je suis parti, je ne l'ai pas revue. Je fais demi tour, en même temps je vais regarder aux alentours, si je la trouve.
- Je vous remercie Monsieur Ménager. Gérard fait déjà le tour du quartier." Paul se retourna a nouveau vers Coralie.
" Tu ne sais vraiment pas où est ta sœur, demanda Paul avec inquiétude, car toutes les deux, pour vous vous couvrez l'une l'autre quand l'une de vous fait des bêtises, je le sais bien.
- Non papa je t'assure que je ne sais rien. Je ne l'ai même pas vu sortir.
- Ses cours sont terminés depuis une heure trente, elle a du sortir immédiatement après que monsieur Ménager ne soit parti. Nous allons avoir une sérieuse explication, quand elle va rentrer, ça je peux te le garantir. Elle va la sentir passer.
- Papa, ne sois pas trop sévère avec elle, s'il te plait.
- Toutes les deux vous vous protégez, mais je suis désolé, je vais être très sévère. Elle sait très bien qu'il faut toujours nous prévenir avant de sortir. Nous sommes une famille exposée, et par conséquent, vous êtes toujours à même d'attirer les convoitises."
Tout le monde essaya de retrouver Valérie qui ne se doutait de rien. A vingt heures trente, celle-ci rentra à l'heure. Elle était attendue par toute la famille, même Gérard et Marc étaient là à l'attendre, au salon. Quand elle les rejoignit elle fut très étonnée de voir tout le monde la regarder.
" Valérie, dit Paul très en colère, où étais-tu ?
- J'ai rejoint une copine, pourquoi me demandes-tu ça, papa, qu'est-ce qu'il se passe ?
- Tu te moques de qui ?
- De personne , papa, répondit la jeune femme étonnée.
- Ne t'ai je pas dit qu'il fallait prévenir avant de sortir ?
- J'avais oublié, papa, je suis désolée.
- Monsieur Vautier, interrompit Marc, puis-je intervenir ?
- Faites donc, monsieur Ménager.
- Dans ce cas, je m'en vais agir de ce pas !" Marc fondit sur Valérie et l'attrapa par l'oreille, l'entraîna dans une pièce voisine et ferma la porte derrière lui, sous les yeux médusés des autres personnes présentes dans la pièce.
"Qu'est ce qu'il va lui faire ? demanda Coralie à son père.
- Cela, c'est entre eux que cela se passe, et au vu de ce que je sais, leur relation n'est pas que professionnelle, ce qui signifie que monsieur Ménager s'est vraiment inquiété pour elle. Alors, je pense qu'elle va passer un mauvais moment. Tu connais monsieur Ménager mieux que moi, ma fille.
- Oui, c'est bien ce que je redoute. Et tu vas la punir quand même, après lui ?
- J'y suis obligé, Coralie, tu le sais. Mais je tiendrai compte qu'elle en aura déjà pris une sévère."
Malgré l'épaisseur des murs et de la porte, tout le monde entendit les cris et les pleurs de Valérie dans la pièce à côté. Cela bardait dur ! La jeune femme allait s'en souvenir longtemps. Et la punition dura tout de même un bon quart d'heure. Ce n'était pas rien. Coralie souffrait intérieurement pour sa sœur et se promit de ne jamais enfreindre cette règle, cela coûtait décidément trop cher. D'autant qu'elle avait encore une dette à payer. Gérard ne l'avait toujours pas punie pour sa "fugue". Elle attendait cette punition avec beaucoup d'appréhension. Si elle était du niveau de celle que Valérie subissait en ce moment, ça allait être un vrai sale moment à passer.
Marc sortit de la pièce. Valérie y resta un moment pour se calmer un peu, elle avait beaucoup pleuré. Elle savait que ce n'était pas fini. Son père allait la punir aussi, et elle le redoutait. Mais Marc avait été très sévère sur ce coup là. Elle ne l'avait jamais connu aussi en colère. En plus, il lui avait bien dit qu'il n'en avait pas fini avec elle. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais était persuadée qu'elle ne tarderait pas à le savoir.
Paul était toujours très remonté lorsque Valérie sortit de la pièce. Elle avait les yeux très rouges, témoignant de l'intensité de la fessée subie. Elle se frottait encore les fesses par dessus son pantalon qu'elle avait remonté.
"Je suis vraiment désolée, papa, osa-t-elle dire pour tenter de calmer son père.
- Tu peux, Valérie, répondit-il d'un ton très froid. As-tu bien conscience de la situation dans laquelle tu nous as mise ?
- Oui, papa, ça ne se reproduira plus, je te le promets. Je regrette de ne pas vous avoir prévenu où j'allais.
- Et heureusement que tu es rentrée à l'heure, sans quoi ta punition aurait pu être bien plus douloureuse, crois-moi. Mais tu n'échapperas pas à une bonne correction de ma part."
Paul se leva et attrapa la jeune femme par le bras, puis passa son bras gauche autour de la taille. S'il n'y paraissait pas, son père était costaud. Il la souleva sous son bras, tira pantalon et culotte jusqu'au niveau des genoux et entrepris une fessée très sévère. La jeune femme ne pouvait rien faire, ni ses pieds ni ses mains ne touchant le sol, elle était dans la position la plus vulnérable, fessée comme une gamine. Elle avait horreur de ça et en plus ça faisait vraiment mal, surtout après la correction de Marc. Ses fesses viraient au rouge écarlate devant les yeux de toutes les personnes présentes dans la pièce. Il n'y avait rien de plus humiliant pour elle. Elle pleurait, criait, suppliait, mais rien n'y faisait. Coralie détournait les yeux, trop touchée par ce que sa sœur subissait. Sylvie regardait, tout autant en colère que Paul. Gérard lança un regard à Coralie, qui saisit immédiatement le message. Maintenant, elle avait carrément peur de la fessée qu'elle allait recevoir de celui-ci. Paul était en train de littéralement épuiser Valérie. Mais il n'avait pas le choix. Au bout de dix minutes, il la reposa au sol et la mit au coin en pleurs et les fesses meurtries. Mais la pauvre n'était pas au bout de ses peines. Sylvie était fort remontée contre elle aussi, elle prit le martinet.
"Alors tu crois que je n'en ai pas eu assez avec l'histoire de Coralie ? Il faut que tu en rajoutes une couche ! J'en ai marre de vos conneries, et je pèse mes mots ! Cela suffit ! Alors cette fois, tu vas t'en souvenir pour de bon !"
Valérie qui avait vu l'instrument dans les mains de sa mère se retrouvait en panique, le martinet sur des fesses déjà bien massacrées, c'était juste pas possible ! Il fallait qu'elle empêche ça, quoiqu'il en coûte. D'un autre côté, elle avait merdé, ça elle le savait et elle n'avait aucun argument pour se défendre valablement. Il allait falloir qu'elle se résigne à la colère de sa mère.
Le premier coup tomba et se fut comme si on venait de lui arracher la peau, elle hurla. Un second coup tomba, et un nouveau cri transperça la pièce. Un troisième coup cingla les fesses de Valérie. Elle pleurait toutes les larmes de son corps. Sylvie jeta le martinet au sol, attrapa sa fille par le bras, l'entraîna au milieu de la pièce où il y avait un chaise, s'assit et bascula Valérie sur ses genoux. Il s'ensuivit dix minutes d'une fessée à la main que la jeune femme n'oublierait pas de toute sa vie. De nouveau, elle pleurait, suppliait, s'excusait, regrettait. Elle se jura de ne plus jamais refaire une telle bêtise et prendrait les consignes de ses parents très au sérieux.
Les dix minutes passées, Sylvie arrêta la fessée et Paul envoya sa fille directement au lit, et celle-ci ne se fit pas prier pour y aller. Coralie, de peur de contrarier ses parents fit la même chose, après les avoir embrassés. Il ne restait que Gérard, Marc, Paul et Sylvie dans le salon, du coup.
"Nous verrons demain pour son bulletin. Je pense que c'est suffisant pour ce soir, décréta Paul. Marc, voulez-vous rester avec nous pour cette nuit ?"
La proposition surprit le professeur de Valérie. Celui-ci accepta l'invitation avec beaucoup d'humilité.
"Ce sera avec plaisir, dit-il, mais je ne souhaite aucunement bouleverser vos habitudes.
- Allons, rétorqua Paul, nous vous savons très proche de Valérie, et je dois dire qu'après réflexion, j'approuve complètement ce rapprochement, car j'en vois les bénéfices, et vous l'avez encore prouvé ce soir. Soyez donc le bienvenu. Et demain, j'aurai une proposition à vous faire, en espérant fortement que vous l'accepterez..
- Une proposition ? Soit. Nous en reparlerons donc demain.
- Ma femme va vous montrer votre chambre, qui plus est, elle n'est pas très loin de celle de Valérie.
- Y aurait-il un sous-entendu ? s'inquiéta Marc.
- Non point, Paul se mit à rire.
- Je me disais aussi..." riait à son tour le professeur.
Sylvie, Paul et Marc s'éclipsèrent et montèrent dans leur chambre respective. Il ne restait dans la pièce que Gérard et Coralie.
"Nous avons un petit problème à régler, toi et moi, commença Gérard.
- Pas ce soir, s'il te plaît...supplia la jeune femme.
- Il faut bien qu'on règle ça à un moment ou à un autre, répondit-il.
- Oh nooon !
- Approche." ordonna Gérard. Coralie fit quelques pas vers Gérard qui s'était assis sur la chaise au milieu du salon. La jeune femme avait appréhendé ce moment, et voilà que cela arrivait. Gérard lui baissa son jean, doucement, sans brutalité aucune. Il fit de même avec sa culotte. Cette douceur dans le geste surprit Coralie qui s'attendait à quelque chose de plus ferme. Avec tout autant de douceur et prévenance, il l'invita à s'allonger sur ses genoux. Elle se laissa guider, se demandant bien ce qu'avait Gérard en tête. Elle n'osait pas imaginer que cela allait continuer comme ça.
"Tu sais pourquoi tu te retrouves dans cette position ?
- Ma fugue ?
- Ouais et même si je comprends tes raisons, je ne peux pas t'approuver dans ta décision de fuite. Tu t'es mise en danger, et je me suis inquiété, et il m'a fallu toutes les ficelles du métier pour te retrouver. Je me demandais s'il ne t'était rien arrivé. Alors oui, j'ai du mal avec ce que tu as fait et je veux pas que cela se reproduise.
- Mais euuuh, j'ai déjà été punie pour ça !
- Par moi ?
- Euuh non, mais je peux te dire que j'ai dégusté, quand même.
- Je l'entends bien, mais je ne veux plus jamais que tu me fasses ça. Alors même si tu l'as fait à tes parents et à ta sœur, tu aurais dû m'en parler. Au moins j'aurais pu assurer ta sécurité et je n'aurais pas dit à tes parents où tu étais. Juste que tu allais bien.
- Tu n'aurais rien dit ?
- Si cela avait été ton choix de ne rien leur dire, j'aurais respecté ce choix, mais au moins ils auraient su que tu allais bien. C'est tout ce qu'on te demande, alors oui, je vais te donner une fessée.
- Oh noooon ! S'il te plaît..."
Gérard ne tint pas compte de la dernière réflexion de Coralie et commença une fessée ferme mais pas insupportable. Certes, ses fesses chauffaient dur et elle passait un moment très désagréable et elle se mit à pleurer rapidement sous la pluie de claques qui tombaient. Elle supplia même Gérard qui continuait à la punir, mais ça n'avait rien à voir avec ce qu'elle attendait. Gérard était donc compréhensif, sur ce coup là. Tant mieux pour elle et en même temps, cela prouvait qu'il était à son écoute, donc il l'aimait vraiment pensait-elle. Au bout de cinq minutes de ce qu'on peut appeler une très bonne fessée, Gérard libéra Coralie et la prit dans ses bras :
"Tu as compris la leçon ?
- Oui, Gérard, je suis désolée." Et sur ses mots, elle l'embrassa amoureusement. Gérard lui rendit son baiser sans se faire prier. Après cela chacun rejoignit ses quartiers, la nuit dans la demeure pouvait enfin s'installer sereinement et silencieusement...
A SUIVRE...
Essai
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