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Les jeux innocents de Valérie (18)

Le lendemain, était un samedi. Ce matin là, Marc, qui a été invité à passer la nuit dans la grande demeure, rejoignit Paul et Sylvie dans la salle à manger, pour le petit déjeuner. 

" Mes hommages Madame Vautier,  bonjour, monsieur Vautier

- Bonjour, Monsieur Ménager, dirent ensemble Paul et Sylvie. 

- Monsieur Ménager, Marc ,cela tombe bien de vous voir seul. Hier soir, je vous ai parlé d'une proposition, continua Paul 

- Oui, Monsieur Vautier dit-il en se servant une tasse de café. 

- Depuis que vous vous occupez de Valérie, ses progrès sont constants, ses résultats le prouvent. Étant  donné vos sentiments pour elle,  je sais que sa réussite vous tient vraiment à cœur. Par conséquent, je souhaiterais modifier un peu votre contrat

- Comment ça, Monsieur Vautier ? demanda Marc.

- Seriez-vous d'accord pour que Valérie soit votre seule élève.

- Mais Monsieur Vautier, vous rendez-vous compte du manque à gagner ?

- Appelez-moi Paul, voulez-vous ? Une des dépendances, est libre, vous pourriez, vous y installer, et bien entendu, vous auriez une augmentation substantielle.      

- Mais Paul, déménager...imaginez-le travail et les complications que cela représente. Il y a un préavis à donner et d'autres démarches très longues et compliquées. 

- Pour le préavis et les démarches, pas de problème, depuis peu, nous sommes propriétaires de l'immeuble que vous habitez. Rassurez-vous, c'est un hasard, rien à voir avec vous. Nous l'avions acheté bien avant que vous ne louiez votre appartement.

- Mais, excusez-moi, pourquoi cette demande ? s'étonna Marc.

- Cela fait suite à une demande de Valérie, et vous savez que j'essaie dans la mesure du possible de satisfaire mes filles. Et tant qu'elles restent dans le droits chemin, je leur fais plaisir. Si vous avez besoin d'aide, pour le déménagement, Gerard s'occupera de l'intendance. De cette façon vous pourrez vous consacrer davantage à votre élève, ce qui, à n'en point douter, vous fera plaisir,  n'est-ce pas, Marc ?

- Effectivement, répondit celui-ci, légèrement gêné.

- Donc, ma proposition vous intéresse-t-elle ? Demanda Paul.

- Monsieur Vautier, pardon, Paul, une décision aussi importante, ne peut être prise à la légère, je vous demande jusqu'à la fin du week-end pour vous donner ma réponse, répondit Marc.

- A votre guise." répondit Paul.

Valérie fit son apparition.

" Bonjour papa dit-elle en l'embrassant.

- Bonjour ma fille.  Comment vas-tu ce matin? Demanda Paul, un peu malicieusement.

Valérie ne répondit pas, mais se frotta les fesses au travers de son pantalon en rougissant.

" Bonjour Marc, enchaîna la jeune femme.

- Bonjour Valérie. Il s'excusa et se leva de table. Valérie hier je t'ai dis que je n'en avais pas fini avec toi. Te souviens-tu ?    

- Oui Marc, mais je n'ai pas compris pourquoi.

- Tu comprendras très vite, lui répondit Marc avant de quitter la pièce. Je t'expliquerai le moment venu.

- Bien Marc, répondit la jeune femme un peu inquiète.     

- Valérie, il va falloir que nous discutions aussi de tes notes du mois, dit Paul.

- Oui papa. Mais si tu voulais attendre quelques jours pour qu'on en parle, je préfèrerais.

- Tu m'en demande beaucoup ma chérie et ce n'est pas vraiment à toi de décider, rappela son père. Nous verrons la question demain. Maintenant va te préparer, Marc va t'attendre. 

La jeune femme termina son petit déjeuner rapidement, et monta se préparer. Elle redescendit très vite rejoindre Marc. Ils sortirent tous les  deux. Dans la voiture la jeune femme demanda où il l'emmenait.

" Pour l'instant Valérie je voudrais te parler. 

- Oui Marc, que ce passe t-il demanda la jeune femme.

- Ton père m'a fait une proposition, ce matin. Il désire que je vienne habiter dans une des dépendances, et que tu sois ma seule élève. Tu es au courant de quelque chose, à ce sujet.     

" Euuh!! Non ! lui répondit elle.      

- Parce qu'il m'a dit que cette proposition faisait suite à une demande de ta part. 

- Euuh!! J'ai juste évoqué, que si j'étais ta seule élève, je ferais beaucoup de progrès.

- Très bien, mais la prochaine fois que tu as une idée de ce genre, tu m'en parles, avant d'aller voir ton père, d'accord ? Car je te préviens : la prochaine fois que tu me forces la main de cette façon, je pourrais me mettre très en colère, et tu ne voudrais pas que cela arrive, n'est ce pas ?

- Non je n'en ai pas envie dit-elle en baissant la tête.

- Maintenant Valérie, nous allons nous rendre dans un café littéraire pour rencontrer, des écrivains débutants et d'autres plus célèbres, et tu vas connaitre le monde de la littérature, alors que toi, tu es plutôt scientifique. Par contre je vais te demander de faire attention à ton comportement, les artistes sont parfois susceptibles, et je sais comme tu peux être cash par moment.    

- Oui Marc, je ferais attention, promis t-elle.      

Ils se dirigèrent tous les deux en direction du café littéraire. A l'intérieur, Valérie ne se sentait pas vraiment à l'aise au milieu de tous ces auteurs et critiques en tous genres. Elle n'est pas complètement ignare en littérature mais elle est très loin de ce monde très fermé des auteurs. Elle se sentait larguée, dans la majorité des discussions entamées. Elle les trouvait toutefois super intéressantes, pour ce qu'elle en saisissait.

Une conversation sur le sujet de l'éducation attira particulièrement la jeune femme. Elle demanda à Marc si elle pouvait y participer. Celui-ci l'accompagna, car ainsi, il pourrait analyser les arguments qu'elle utiliserait et c'était une excellente leçon d'expression orale. Une joute verbale où on doit défendre son point de vue de façon justifiée est toujours un challenge où on doit convaincre du bien fondé de ses idées. Après les présentations d'usage, le couple fut invité à s'asseoir. Marc déclina sa profession et le fait qu'il était là pour écouter et évaluer son élève, car c'est ainsi qu'il présenta Valérie. 

L'échange commença de façon très courtoise, mais un des arguments énoncé par l'un des auteurs fit polémique. Celui-ci disait qu'il fallait laisser aux élèves le soin de s'exprimer même si la discipline et l'ordre devait en souffrir. Valérie avança que sans un minimum d'ordre, aucune discussion n'est possible car alors, on ne s'écoute plus les uns les autres ce qui conduit à un dialogue de sourds. L'auteur, un certain Roger, ne démordit pas de sa position. Valérie, quant à elle, en bonne têtue, tenta de défendre aussi poliment que possible son point de vue. Mais devant la mauvaise foi manifeste de l'auteur, la jeune femme commence à s'emporter et lui dit clairement les choses :

"Ce n'est pas parce qu'on se prétend soi-disant progressiste qu'on doit être anarchiste et s'arque bouter sur des principes de soixante-huitard au risque de passer pour un vieux chnoque, voire, pour un vieux con !

- Non mais, surveillez-vous, jeune fille, répondit Roger.

- Ah oui ? Tiens bon, là, vous le réclamez, l'ordre, comme par hasard !

- Nous ne sommes pas des gamins !

- Oh ? Sans blague ! Eh ben à vous voir, on pourrait se poser la question !

- Veuillez nous excuser." intervint Marc qui se leva en tirant Valérie par la manche pour l'obliger à se lever aussi. Celle-ci n'opposa pas de résistance, cette discussion commençait de toute façon à la saouler. Il l'emmena dans un endroit un peu moins fréquenté du café : "C'est exactement ce que je craignais, dit Marc à Valérie. Tu dois te contrôler, chacun a droit à ses opinion, aussi idiotes puissent-elles te sembler.

- C'était un connard !

- Qui es-tu pour le juger ? Tu as écrit quoi ? Tu peux ne pas être d'accord, mais un débat doit rester poli et courtois, et tu ne l'as pas été. Que ce serait-il passé si je n'étais pas intervenu ?

-  Mais rien, je t'assure !

- Je te connais, tu lui serais rentré dedans. Je t'ai arrêté avant. Mais ta conduite est inadmissible, d'autant que je t'avais prévenue. 

- mais il avait tord, rétorqua-t-elle.

- Tu pouvais lui répondre sans t'énerver, lui dit Marc.

- Mais....tenta la jeune femme.

- Ça suffit. Ordonna-t-il. On va régler ça, je vais t'apprendre, à rester correct, je t'avais prévenu, Valérie.

- Mais c'est pas juste, se plaignit-elle.

- N'en rajoutes pas Valérie. Il vaut mieux pour toi que tu n'insistes pas.

- Mais franchement Marc, j'avais raison, tu ne peux pas dire le contraire.

- Valérie, tu as ta vérité, ton opinion, mais chacun à le droit d'avoir la sienne, même toi, et tu as droit de la donner, mais ce que je ne tolère pas c'est l'impolitesse., et la vulgarité, est ce que tu as compris ? 

- Oui j'ai compris, mais....

- Je t'ai dis de ne pas insister.

- Oui Marc dis la jeune femme d'un air renfrogné.

- Tu vas pas te mettre à bouder maintenant ?"

Valérie ne répondit pas, elle n'acceptait pas que Marc, l'homme qu'elle aimait secrètement lui donne tort. 

" Valérie, je n'accepte pas que tu boudes. Je vais me charger de te le faire comprendre.

- Non, Marc, je ne boude pas, dit la jeune femme.

- De toute façon je vais t'apprendre la politesse." dit Marc en colère.

Ils arrivent enfin, sur le parking ou il faisait une chaleur étouffante. Marc avait pris la précaution, de mettre la voiture, à l'ombre d'un buisson. Pour éviter qu'elle ne soit en pleine chaleur. Devant la voiture Marc pris doucement la main de sa bien-aimée.

" Valérie, tu sais à quel point je t'apprécie, même, si je ne te l'ai jamais dit, et c'est pour cette raison que je te corrige si sévèrement, pour que tu sois meilleure. Et aujourd'hui tu as été trop loin, et donc il va falloir que je te punisse.

- Non, Marc, s'il te plaît, ne fais pas ça, je t'en prie avec toutes celles que j'ai reçues hier, j'ai encore super mal. 

- Désolé mademoiselle, mais j'y suis obligé, tu te rends compte de la façon dont tu as parlé, à cet homme, dans le café ?

- Oui mais il avait tort,  tu le sais, Marc.

- Tord ou raison, je ne veux pas le savoir. La seule chose qui m'intéresse, c'est la façon, dont tu as parlé, les insultes que tu as dites, je ne les tolère pas.       

- Noooooon !!!! Marc je t'en prie, j'ai encore trop mal, s'il te plaît. Et puis tu ne vas pas me fesser en public, tu n'y pense pas, hein ?"

Marc, sans lui répondre attira Valérie, bien à l'abri du buisson, et protégé de la vue du parking par la voiture. Il la mit donc sous son bras, la pencha en avant, souleva sa jupe, et lui baissa sa culotte. Il regarda ses fesses, encore bien marquées de la veille. 

" Marc Noooooon !" 

Il lui donna une dizaine claques bien senties, mais pas très sévères, juste pour lui faire comprendre, qu'il y a certaines choses qui ne se font pas. Mais l'état de ses fesses déjà bien marquées à cause des fessées de la veilles rendent les claques presque insupportables. Marc la redresse, elle est en pleurs, il l'aide à remonter sa culotte, et la prend tendrement dans ses bras la serre très fort et l'embrasse amoureusement pour la première fois. Enfin, elle attendait ce premier baiser depuis bien longtemps. Pourquoi as t-il fallut une correction pour qu'enfin, il l'embrasse. Elle aimait cet homme. 

" Marc cela fait longtemps que je me demande quel sont tes sentiments à mon égard, pourquoi, ne m'as tu pas dit plus tôt que tu m'aimais ?   

- Valérie, en tant que ton professeur, je me devais d'une certaine distance avec toi.  

- Mais alors pourquoi aujourd'hui, ce baiser, tu es toujours mon professeur ?

- La proposition de ton père n'y ai pas totalement étrangère. Je suis vraiment amoureux de toi, et je voudrais demander à ton père l'autorisation, de nous fiancer. Mais avant tout serais-tu d'accord, tu es quand même la première intéressée ?"

La jeune femme fut très surprise par cette demande. Mais elle ne prit pas le temps d'une quelconque réflexion, c'était inutile. Elle laissa exploser sa joie. Décidément, elle était comblée, depuis qu'elle avait fait la connaissance de Paul et Sylvie.

" Ouiiiiiii !!!!!!! Se mit-elle presque à crier. Je voudrais bien m'asseoir sur tes genoux, et je dis bien m'asseoir, mais mes fesses me font trop mal.

- Mais il faut que je te prévienne : ma sévérité envers toi restera pleine et entière. Il va falloir que tu travailles beaucoup plus, et que tu sois plus studieuse. Cela fait peut-être beaucoup en une seule fois, mon déménagement, ma demande de fiançailles et tes cours intenses, donc il va falloir que tu réfléchisses à tout ça, et que tu me dises ce qui se passe dans cette jolie tête, demanda Marc, avec le plus grand sérieux.

- C'est vrai que cela fait beaucoup, mais dans ma tête c'est Noël et jour de l'an en même temps bien que nous soyons au printemps. La rencontre de papa et maman, celle de ma sœur, ta rencontre, nos échanges, c'est juste énorme. Je n'aurais jamais imaginé que cela puisse arriver. Alors pas besoin de réfléchir, je t'aime, et je suis la femme la plus heureuse du monde."

Marc lui fit un sourire qui en disait long sur sa bienveillance autant que sur l'attention qu'il lui porterait dorénavant. Valérie comprit très vite que ses fesses auraient intérêt à rester à l'abri. Et le seul moyen, c'était de faire attention à son comportement et à bosser d'arrache pied pour avoir de bons résultats.

Ils rentrèrent tous les deux à la demeure, la journée de cours était loin d'être finie, et la relation débutante des deux jeunes gens n'était pas une raison pour les délaisser.


A SUIVRE...

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