Dimanche matin...
Tout le monde se retrouva pour le petit déjeuner. Il y avait Paul, Sylvie, Coralie et Valérie, bien sûr, mais aussi Marc et chose inhabituelle, Gérard, invité par Paul. Mais c'était dimanche, alors, rien n'était interdit. Une belle journée s'annonçait pour toute la famille. Enfin...presque toute. Valérie ne dit rien de tout le petit déjeuner. Elle savait qu'il y allait y avoir une explication, et elle n'en avait vraiment pas envie. Les stigmates de l'avant veille n'avait pas disparu, ni les douleurs, d'ailleurs. Heureusement, la punition de Marc, elle, n'avait pas laissé un souvenir impérissable à la jeune femme qui préférait de loin se souvenir du baiser, à l'exclusion de tout autre chose. Mais aujourd'hui, elle redoutait l'explication qui allait avoir lieu avec son père au sujet d'un certain bulletin de notes. C'est Paul qui aborda le sujet : "Valérie, tu viendras me voir dans mon bureau quand tu auras fini de déjeuner, il faut qu'on cause.
- Bien, papa, répondit la jeune fille très humblement.
- Papa, intervint Coralie, qui se doutait de quoi il s'agissait, je peux te parler, s'il te plaît ?
- Je t'écoute, ma fille.
- En privé, s'il te plaît..."
Coralie et Paul sortirent de table et se retrouvèrent dans le bureau :
"Papa, tu comptes vraiment en coller encore une à Valérie ? lui demanda-t-elle de but en blanc.
- En quoi cela te regarde-t-il ?
- En rien, sauf que je trouve cela injuste, elle en a pris assez !
- Son bulletin n'est pas à la hauteur de ce qu'elle peut faire, répondit le père. Elle doit comprendre qu'il faut élever le niveau de son travail.
- Et tu crois que c'est comme ça que tu vas l'encourager ? Tu te trompes ! Tu risques de la faire fuir. En plus, il y a Marc en permanence, maintenant. Si ça dérape, il saura comment agir. Laisse-le gérer ça.
- Coralie ! Comment oses-tu me parler comme ça ?
- Je suis ta fille ? Oui ou non ? Alors tu vas écouter ce que j'ai à te dire jusqu'au bout !"
Paul se leva prêt à en coller une à Coralie pour son insolence.
"Vas-y ! Ne te gêne pas, tu en meures d'envie. Mais je te préviens, si tu fais ça, tu ne me reverras jamais plus ! Je ne pourrais accepter des parents injustes !
- Que veux-tu dire ? demanda Paul, pour la première fois sur la défensive.
- Nous acceptons ta loi car nous la croyons sensée et juste. Mais lorsque tu agis comme ça, tu es injuste. Valérie a bossé dur pour avoir ces résultats et tu fais quoi ? Tu la punis car elle n'arrive pas encore au niveau que tu souhaites alors qu'elle a bossé comme une dingue ? Je l'ai vu passer des soirées à travailler au lieu de sortir voir ses amies. Et c'est comme ça que tu la remercies ? Bravo ! Comme père, tu peux te poser là, au lieu de l'encourager et de l'aimer comme tu devrais.
- Coralie ! Je t'interdis de dire que je ne l'aime pas !
- Alors montre-le lui ! Tu le lui dois bien. Sinon, tu risques de la perdre ! Elle criait presque.
- Tu..tu crois vraiment ? demanda Paul soudain inquiet devant cette perspective.
- Papa, répondit la jeune fille qui s'était radoucie, sois à l'écoute de tes enfants. Je sais que c'est nouveau et que c'est parfois difficile. Je sais que tu veux notre bien, mais ne sois pas sourd, ni aveugle.
- D'accord, d'accord, je vais y réfléchir, concéda Paul.
- Pardon, papa, de t'avoir parlé comme ça, mais j'ai horreur de l'injustice, alors, je me suis un peu emporté, je suis désolée. Mais je voulais tant que tu comprennes.
- On réglera ça plus tard, Coralie. En attendant, envoie-moi Valérie.
- Oui, papa."
La jeune femme sortit du bureau très mal à l'aise. Elle n'aimait pas ce qui venait de se passer. Elle venait de faire de la peine à son père et elle s'en voulait. Mais elle n'aurait pu accepter que celui-ci soit injuste, que ce soit avec sa sœur ou avec n'importe qui d'autre. Elle n'aurait pas pu rester dans ces conditions. Elle voulait une famille, certes, mais pas à n'importe quel prix. Sa menace n'était pas qu'un coup de bluff.
Elle alla chercher Valérie pour lui dire de rejoindre leur père. Valérie entra dans le bureau.
"Tu voulais me voir, papa ?
- Oui, reste debout, s'il te plaît, il faut qu'on cause de ton bulletin de notes.
- Papa, s'il te plaît...
- Tais-toi et écoutes bien. Je suis très mitigé concernant ton bulletin. Il n'est certes pas catastrophique, mais monsieur Ménager...pardon, Marc, m'a assuré que cela pourrait être bien mieux. Tu peux m'expliquer ?
- J'ai pris un peu de retard au début mais maintenant j'ai rattrapé. Seulement les notes de début m'ont plombé ma moyenne, voilà.
- Marc me dit que tu as des difficultés dans certaines matières. Je ne veux plus que ça se reproduise. Alors tu te débrouilles comme tu veux, mais je veux que ça s'améliore, compris ?
- C'est promis, papa.
- Ah, et tu peux remercier ta frangine ! Elle t'a sauvé les fesses ! Je ne serai pas aussi magnanime la prochaine fois. C'est compris ?
- Oui, papa." Elle sortit du bureau, à moitié rassurée. Elle avait échappé à cette punition là, mais elle était sûre que Marc n'allait pas la louper. D'ailleurs, c'était le moment de le retrouver pour un petit moment de réconfort, en tout premier lieu. Elle monta dans sa chambre où, précisément, l'attendait son futur fiancé. Elle se jeta à son cou et l'embrassa. Après un long moment dans ses bras, Marc prit la parole: "Alors ? L'entrevue avec ton père, ça n'a pas été trop dur ?
- Beaucoup moins que ce à quoi je m'attendais. Je n'ai pas compris pourquoi, d'ailleurs.
- Tu demanderas à ta sœur ! Je n'étais pas loin du bureau lors de leur discussion. Disons qu'elle a eu les bons arguments avec ton père, mais elle a pris de gros risques.
- Oh merde ! Il faut que j'aille la voir !
- Non ! Pas tout de suite. Tu te doutes que je ne vais pas en rester là. Ton bulletin est améliorable et tu mérites une punition pour ton manque de travail dans certaines matières.
- Oh non, s'il te plaît, pas encore une fessée ?
- J'y ai réfléchi, compte tenu de ce que tu as subi, mais tu dois comprendre que tes efforts, s'ils sont louables, sont encore insuffisants. Alors je vais te rappeler qu'il faut maintenir et augmenter tes efforts. Tu vas recevoir une fessée modérée. Alors ou tu te mets toi-même en position sur mes genoux ou je t'y mets, à toi de choisir."
Valérie resta bouche bée. Elle avait échappé à une punition pour en recevoir une autre. Elle espérait un peu d'indulgence de son homme. Le mot "modérée" ne la rassurait pas plus que ça. Et puis cela faisait trois jours qu'elle en prenait une tous les jours. Elle commençait sérieusement à en avoir marre. Mais avait-elle le choix ? Elle prit le parti de subir cette punition, en espérant qu'elle ne serait pas trop sévère. Elle s'allongea sur les genoux de Marc après s'être elle-même déculottée.
Le professeur se contenta de laisser tomber sa main sur les fesses de Valérie sans vraiment appuyer les claques. Certes, il avait la main lourde et sur un postérieur déjà bien marqué, c'était assez désagréable, mais pas insupportable. Puis il s'arrêta au bout d'une minute.
"Ok, dit-il, je vois que tu as bien supporté cette première salve et tu t'es bien comportée. Il va y en avoir une deuxième, un peu plus forte. A la fin de celle-ci, tu iras te mettre au coin. Est-ce clair ?
- Oui, monsieur." Dans ces moments là, Valérie continuait à appeler Marc "monsieur", car il était son professeur. Celui-ci reprit la fessée de manière un peu plus intense. La jeune femme avait maintenant plus de mal à rester immobile et silencieuse. Au bout d'une minute, elle gémissait et au bout de deux, les larmes coulèrent sur ses joues. Elle avait hâte que cela se termine, elle n'en pouvait plus. Au bout de trois minutes, Marc stoppa net, et envoya son élève au coin, en pleurs. Inutile d'insister, elle avait compris la leçon. Cinq minutes plus tard, il la libéra et la prit dans ses bras pour la consoler. Elle était bien dans ses bras. Après tout, si elle devait prendre une fessée pour se retrouver blottie contre lui après, ça valait peut-être le coup. Enfin, sauf aujourd'hui, elle avait vraiment trop mal. Ses fesses la brûlaient vraiment très fort. Elle aurait du mal à s'asseoir pendant quelques jours.
Valérie décida d'aller parler à Coralie pour savoir ce qu'il s'était passé avec son père. Elle frappa à la porte de la chambre de sa sœur :
"Entre, Valérie, invita Coralie.
- Comment tu savais que c'était moi ?
- A ta manière de frapper à ma porte.
- Bien vu. Il s'est passé quoi avec papa ?
- Disons que j'ai mis sur la table des arguments dont il a tenu compte. Je trouvais injuste qu'il te punisse encore alors que tu as bossé comme une dingue.
- Bah, de toute façon, Marc s'en est chargé.
- Quoi ? Alors j'ai fait tout ça pour rien ?
- Je te rassure, il n'a pas été trop dur avec moi, je m'attendais à pire. Enfin, il ne m'a pas loupé quand même. Mais raconte-moi.
- Ben.. j'ai dit des choses... pas très gentilles, en vrai.
- Qu'est-ce que tu as fait ! Tu es malade ou quoi ? Tu lui as manqué de respect ?
- Eh ! Non ! Je lui ai juste dit ce que je pensais, c'est tout. Et que je n'acceptais pas l'injustice.
- Depuis quand papa est injuste ? Tu n'as pas réfléchi ou quoi ? J'aurais préféré la recevoir cette fessée, plutôt que d'entendre ça ! Tu vas aller t'excuser tout de suite !
- C'est déjà fait, répondit Coralie. Il a dit qu'on règlerait ça plus tard.
- Je vais aller le voir, il faut régler ça, je ne veux pas rester sur un malaise. Et tant pis pour mes fesses, s'il le faut.
- Non, attends, on y va ensemble, d'accord. Après tout, c'est moi qui lui ai dit des choses horribles.
- D'accord, au moins, tu assumes tes responsabilités."
Elle descendirent et Valérie frappa à la porte du bureau de Paul :
" Entrez, dit ce dernier.
- On ne te dérange pas ? demanda Coralie.
- Qu'y a-t-il encore ? Je crois que j'ai eu ma dose, ce matin !
- Ben... Justement, je voulais te demander pardon. C'est moi qui me suis montrée injuste envers toi, et je regrette de t'avoir fait de la peine. Je suis désolée, papa.
- Quant à moi, continua Valérie, si tu souhaites me punir pour mon bulletin, fais-le, après tout, c'est à toi de décider, même si j'ai super mal aux fesses.
- Humm...je vois, répondit Paul. Asseyez-vous...enfin, sauf toi, Valérie, je sais que tu as mal, et je pense que Marc s'est chargé de ton bulletin. Je ne vais donc pas en rajouter. Par contre, tu es privée de sortie pendant une semaine, pour te faire comprendre que tu peux mieux faire. Quant à toi, Coralie, eh bien, personne n'est à l'abri d'une erreur, moi y compris. Alors je te pardonne, mais reconnais-tu que tu as été malgré tout insolente envers moi ?
- Oui, je l'ai été, papa, répondit la plus jeune des sœurs.
- Trouverais-tu injuste de recevoir une bonne fessée pour cela ? demanda Paul avec une pointe de sarcasme.
- Papaaa ! Non, bien sûr, je la mérite, c'est évident, même si je la crains très fortement.
- Papa, intervint Valérie, ne sois pas trop dur avec elle, s'il te plaît, elle a simplement voulu me défendre, tu sais ?
- Tu me prends pour un idiot, Valérie ? Bien sûr que je le sais ! Mais elle aurait pu le faire autrement. J'ai été blessé par son attitude.
- Pardon, papa, je suis désolée, dit Valérie toute penaude.
- Coralie, tu enlèves ton pantalon et ta culotte et tu vas te mettre au coin.
- Oui, papa, dit la jeune femme.
- Valérie, tu peux nous laisser, s'il te plaît ?
- Pardon, papa, bien sûr, je sors... et...je suis désolée."
Valérie sortit du bureau et alla rejoindre Sylvie dans la cuisine :
"Maman, je peux te poser une question ?
- Bien sûr, ma fille, qu'y a-t-il ?
- Pourquoi vous êtes si durs avec nous ? Parfois, nous avons l'impression qu'on n'est ici que pour y être punies.
- C'est un peu compliqué, Valérie. Avec Coralie, nous avons vécu des moments vraiment très difficiles, nous avons dû être très sévères avec elle, surtout au début. L'une et l'autre avez besoin d'un cadre clair et strict. En apprenant à vous connaître l'une et l'autre, nous nous sommes vraiment attachés à vous, nous vous aimons vraiment très fort. Mais cela a exacerbé nos peurs et nos craintes. Cela nous a rendu encore plus attentifs au moindre écart. Nous essayons de trouver le juste équilibre, ce n'est pas toujours facile. Vous êtes nos premiers enfants et en plus vous nous arrivez à l'âge adulte, avec votre vécu, votre éducation, vos envies, vos désirs. C'est nouveau pour nous et nous ne sommes pas parfaits. Mais nous essayons de faire ce que nous croyons juste et le mieux pour vous. Cela veut dire aussi que nous avons des projets pour vous, tout en respectant vos choix. Par exemple, toi, tu es une scientifique. lorsque tu auras bouclé ton cursus, nous souhaiterions que tu prennes la direction de notre pôle recherche et développement au sein d'une de nos sociétés les plus importantes, enfin, si tu veux bien. Mais il faut pour ça que tu travailles dur. Nous avons vu tes progrès, c'est bien, mais nous voyons aussi ton potentiel, et c'est le plus important. On souhaite que tu l'exploites pleinement. Voilà pourquoi nous sommes dur avec toi. Quant à Coralie, son poste actuel n'est qu'une transition vers un poste de PDG d'une de nos plus grosses sociétés. Elle en est capable. Ce sera la plus jeune PDG du groupe. Mais son caractère doit être contrôlé, elle doit savoir s'autodiscipliner. Là aussi, nous avons constaté des progrès, surtout depuis ta venue. Elle t'adore et tu es un peu son modèle. Elle voit la somme de travail que tu abats, elle voudrait pouvoir en faire autant. Tu comprends ?
- En tout cas, je comprends un peu mieux. Mais peut-être est-il temps de lâcher un tout petit peu de lest, afin que nous ne nous sentions pas opprimées ou mal à l'aise, et que nous puissions vous aimer comme vous nous aimez.
- J'aurai une discussion avec Paul à ce sujet, et nous aviserons, mais je ne te promets rien.
- Je n'en demande pas tant. Juste que vous y réfléchissiez."
Valérie sortit de la cuisine et monta dans sa chambre. Elle s'allongea sur son lit et s'effondra en larmes. C'était sa manière d'évacuer les émotions, et il y en avait eu beaucoup, ces derniers temps.
Pendant ce temps là, dans le bureau de Paul, les fesses de Coralie allaient devoir s'expliquer avec la main de son père :
"Viens t'allonger sur mes genoux, ma fille." ordonna Paul. Il n'y avait aucune colère, aucune animosité. Il y avait même une forme de tendresse dans la façon dont était donné cet ordre. Coralie obéit sans rechigner. Elle savait ce qui l'attendait. Elle la méritait, cette punition, et même la désirait, car elle avait fait de la peine à son père et elle le regrettait :
"Papa, avant que tu commences, je voulais te dire que je regrettais sincèrement, et que je t'aime, et que je ne voudrais pas avoir un autre père que toi, ni une autre maman, non plus d'ailleurs. Alors, à l'avenir, si je recommence, punis-moi le plus sévèrement que tu pourras, car je l'aurai mérité. Pardon de t'avoir blessé, pardon de t'avoir fait de la peine et plus que tout, pardon de t'avoir manqué de respect."
Paul fut très ému de ce discours de la part de sa fille, alors qu'elle était allongée sur ses genoux, prête à recevoir la punition qu'il allait décider. Il était pris dans un dilemme. D'un côté, il devait la punir pour ses actes car elle devait les assumer et ne pas le faire laisserait Coralie avec un sentiment de culpabilité. De l'autre côté, il avait du mal à la punir après une telle déclaration de sa part. Alors, il fit quelque chose qu'il ne fait jamais :
"Coralie, souhaites-tu cette punition ?
- Oui, papa, et je vais même te demander à ce que tu sois sévère. Je n'avais pas le droit de te parler comme ça. Je regrette et je ne mérite pas une punition, mais une bonne correction."
Dans l'esprit de la jeune femme, il y avait une différence entre une punition et une correction. Une punition est méritée pour une infraction à une règle, un objectif non atteint, une désobéissance. Une correction, bien plus sévère que la punition, est méritée pour avoir fait du mal à quelqu'un. C'était quelque chose de grave, d'inadmissible, de presque impardonnable. Le sentiment de culpabilité est beaucoup plus fort. Expier une telle faute, selon Coralie, ne peut être fait que dans la douleur et les larmes. Elle méritait d'être corrigée comme une "sale gamine". Paul comprit parfaitement le message. Il frotta les fesses de Coralie pour les préparer à ce qui allait suivre. Les premières claques qui tombèrent furent très intenses, comme si, d'un coup, toute la souffrance de Paul s'était concentrée dans sa main. Coralie fut surprise par la force de celle-ci, cela faisait très mal, comme si chacune d'elles étaient des plaques chauffées à blanc qui entraient en contact avec sa peau tendre et fragile. Au bout de la dixième, elle était déjà en pleurs et suppliait son père d'arrêter, mais une correction était une correction et celui-ci continua avec la même intensité. Il avait bloqué les mains de la jeune fille pour éviter qu'elle puisse se protéger. Il la fessait fort et avec un bon rythme. Cela faisait cinq minutes que cela durait avant qu'il ne fasse une pause :
"J'espère que tu comprends à quel point tu m'as blessé, dit-il.
- Ouiiiiiiii, je suis désoléeeeeeee ! Arrête, s'il te plaîîîîît ! J'ai compriiiiiiis !
- Je pense que c'est à moi de décider, n'est-ce pas ?
- Ouiiiii, papaaaaaa ! Mais s'il te plaîîîîît, arrêêêête...! supplia-t-elle.
- Non, pas avant de t'avoir donné la correction que tu mérites !"
Sur ces mots, il reprit la fessée, toujours à la main, et toujours avec autant d'intensité. Coralie hurlait de douleurs, suppliait et pleurait toutes les larmes de son corps. Elle voulait une sévère correction, elle l'avait. Pourquoi elle n'avait pas fermé sa grande bouche, aussi ! C'était la plus sévère punition qu'elle recevait de sa vie, c'était sûr. Et cela durait longtemps, un temps interminable. En réalité, cela dura cinq minutes et Paul s'arrêta enfin. Il envoya Coralie se calmer au coin. Ses fesses étaient écarlates et quelques vaisseaux capillaires de la surface de sa peau avaient éclaté, laissant perler quelques gouttes de sang rouge foncé. C'était toutefois sans gravité, Paul s'en était assuré. Mais, décidément Coralie avait oublié les règles du coin, ses mains étaient en train de masser ses fesses. Son père s'en aperçut et lui bloquant les mains dans le dos lui assena une dizaine de claques monstrueuses. Il ne dit pas un mot, ce n'était pas nécessaire. Coralie pleurait de plus belle, elle n'arrivait pas à se calmer. Au bout de cinq minutes, son père la prit dans ses bras, alors elle arriva enfin à se contrôler et elle ne faisait plus que sangloter : "Je ... suis...suis ...déso...désolée...pa...papa..." réussit-elle à prononcer entre deux sanglots. Il la serra un peu plus fort dans ses bras, c'est tout ce qu'elle demandait.
Après ce moment de tendresse, elle remonta dans sa chambre et tout comme Valérie, s'allongea sur son lit et s'effondra en larmes afin de relâcher ses émotions, et aussi car elle avait très mal aux fesses.
A SUIVRE...
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