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Les jeux innocents de Valérie (20)

Eh oui, déjà le vingtième épisode...

C'est mercredi matin et tout le monde, dans la demeure des Vautier était déjà très affairé. Même Coralie travaillait à distance de son entreprise pour cause de pandémie. Soudain, Sylvie appela Valérie et Coralie. Celles-ci arrivèrent dans le bureau de Paul où travaillait aussi Sylvie :

" Dites-moi, les filles, vous m'avez rendu vos formulaires pour le changement de vos noms ?

- Oui, maman, depuis plusieurs jours, déjà, répondit Valérie.

- Vous êtes sûres ? Je n'en retrouve aucune trace. Vous devez encore les avoir et j'en ai besoin, on arrive à la date limite de la procédure.

- Je te jure, Maman, répondit à son tour Coralie, on te les a remises.

- Ne me mentez pas les filles ! Je n'aime pas ça, vous le savez, s'emporta Sylvie.

- Mais nous ne te mentons pas, affirma Valérie. Tu es sûre d'avoir bien cherché ?

- Tu me prends pour qui, Valérie ? Je ne te permets pas de douter de mon sérieux pour une chose aussi importante !

- Nous, on te dit qu'on te les a remises. Si tu ne sais pas où tu ranges, j'en suis désolée pour toi. Mais tu vas les retrouver, j'en suis sûre.

- Tu crois que je n'ai pas déjà cherché ? Ou alors, vous cherchez des excuses car vous avez oublié de les remplir, tout simplement. Alors dépêchez-vous de les remplir et ramenez-les moi ! Sinon, gare à vos fesses.

- Mais, maman, on ne les a pas ! insista Coralie. Tu dois nous croire !

- Eh bien ce n'est pas le cas !" retorqua Sylvie, maintenant en colère.

Devant cette incrédulité et cette mauvaise foi manifeste de sa mère, Coralie sentit venir les larmes aux yeux. Elle ne supportait pas l'injustice et sa mère accusait les deux filles de mensonge, alors qu'il n'en était rien.

Pendant ce temps, Paul, qui observait la scène sans rien dire, entreprit de fouiller dans un des tiroirs du bureau de sa femme et y découvrit les fameux documents soigneusement rangés :

" Sylvie tu arrêtes ça tout de suite ! Les documents sont là, et c'est toi qui les a rangé. Tu as même mis une date sur un post-it. Les filles t'ont rendu les documents samedi dernier. Alors ton comportement est inadmissible. 

- Mais...mais, j'ai déjà regardé dans ce tiroir et je ne les ai pas vu ! répondit Sylvie sur la défensive.

- Comme d'habitude ! Tu regardes avec ton nez ! Cette attitude n'est tout simplement pas acceptable. Tu as accusé les filles injustement. Et en plus tu ne leur fais pas confiance. En conséquence, je vais prendre des mesures à ton encontre. Mais comme je ne suis pas le seul concerné, je demanderai aussi l'avis des filles.

- Quoi, mais c'est pas juste ! Ce n'est pas à elles de décider de mon sort !

- Tu as raison. C'est à moi de le faire, mais tu les as profondément blessées au point que tu as fait pleurer Coralie. Je ne peux l'accepter. Mais je t'accorde le droit de te défendre, aussi je vais instancier un tribunal familial.

- Hein ? C'est quoi cette idée ?

- La possibilité de défendre ta position et de justifier ce que tu viens de faire. Tu peux te choisir un avocat, au choix, Marc ou Gérard, cela doit rester en famille. Celui que tu n'auras pas choisi aura le rôle du procureur. Il enquêtera sur les faits et recueillera les témoignages, il pourra demander une peine contre toi, ou demander la relaxe. Je serai le président de ce tribunal improvisé et je serai assisté par Valérie et Coralie. A l'issue des débats, nous délibèrerons et prononcerons notre décision. Ainsi, ça sera équitable."

Sylvie, Valérie et Coralie se regardèrent :

"Moi, ça me va, répondit Coralie.

- Moi aussi, dit Valérie à son tour.

- Puisque c'est comme ça, je choisis Marc comme avocat, répondit Sylvie, résignée.

- Très bien. J'appelle Marc et Gérard. Ce dernier commencera son enquête dès que possible. L'audience est fixée à cet après-midi, je ne souhaite pas que cette affaire traine en longueur."

Gérard se sentait à l'aise dans ce rôle de procureur qu'il prenait très au sérieux. Après tout, le sort de Sylvie était (pour une fois) un peu entre ses mains. Il recueillit les témoignages des uns et des autres, y compris celui de Paul et des filles, mais aussi la version de Sylvie. Il se devait d'enquêter à charge et à décharge comme le ferait un vrai procureur. Quant à Marc, il avait un entretien avec sa "cliente" afin de lui trouver des circonstances atténuantes. Gérard partageait les pièces du dossier avec Marc, comme dans la vraie vie. Ainsi le professeur avait tous les témoignages en main et ils étaient accablants pour Sylvie. Il faudrait des trésors d'ingéniosité pour atténuer une punition qui s'annonçait sévère. Gérard n'allait pas la louper dans ses réquisitoires. Quant à la relaxe, il avertit Sylvie qu'il ne fallait pas trop y compter, sauf coup de théâtre. Donc, très probablement, Sylvie aurait du mal à s'asseoir ce soir. D'autant qu'entretemps, Valérie et Coralie s'étaient portées partie civile, donc ayant droit à une compensation, comme dans la vraie vie. Cela se corsait. Marc conseilla à Sylvie de reconnaître ses torts et de s'excuser auprès des victimes. Sylvie avait sa fierté et elle refusa dans un premier temps. Mais devant la situation, c'était sa seule issue. 

L'audience commença à quatorze heures précises. Paul, avait réarrangé le salon pour disposer une table d'un côté de la pièce au milieu et deux autres tables, l'une pour Gérard et l'autre pour Sylvie et Marc. Les deux filles du couple prirent place aux côtés de Paul en tant qu'assesseurs. Le chef de famille ouvrit la séance : "L'audience est ouverte. Accusée, levez vous et déclinez vos noms prénoms et qualité.

- Sylvie Vautier, quarante trois ans, mère de famille et dirigeante de diverses sociétés familiales.

- Asseyez-vous. Voici les faits qui vous sont reprochés : vous êtes soupçonnée de diffamation, de comportement inapproprié envers vos filles et d'abus de pouvoir. Ces faits ont été qualifiés par le procureur, ici présent et qui vous poursuit devant ce tribunal pour cela. Avez-vous une déclaration à faire avant que ne commencent les débats ?

- Non, Paul, pardon, monsieur le Président.

- Bien. Monsieur le Procureur, avez-vous des témoins à appeler à la barre ?

- Oui, monsieur le Président, répondit Gérard. J'appelle mademoiselle Coralie Vautier."

Celle-ci se leva et se plaça face à Paul pour répondre aux questions. On se croirait vraiment dans un tribunal correctionnel.

"Pouvez-vous raconter ce qu'il s'est passé, mademoiselle Vautier ?" demanda Gérard.

Celle-ci relata les faits tels qu'elle s'en souvenait. Puis ce fut le tour de Valérie de raconter ces mêmes faits. Les témoignages concordaient. Et cela concordait aussi avec les pièces de la procédure. Sylvie était en mauvaise posture. Il allait falloir jouer la rédemption, elle n'avait plus le choix. Cela tombait bien, c'était à son tour d'être entendue. 

"Monsieur le Président, commença-t-elle, je reconnais les faits. Mais depuis quelques temps, je suis soumise à beaucoup de pression et l'enjeu que représente le dossier dont je m'occupe est très important pour moi. Je reconnais que j'ai dépassé les bornes et je le regrette. Je vous demande votre indulgence.

- Et que faites-vous du préjudice fait à vos propres filles ? interrogea Gérard. 

- Je regrette de les avoir blessées mais j'étais énervée. C'est si important pour moi, ce dossier, c'est la concrétisation d'un rêve, celui d'avoir des enfants, une famille. 

- Mais pourtant, ces documents étaient bien en votre possession. Pourquoi, ne pas avoir cru vos filles ?

- Je ne sais pas, monsieur le Procureur,  je pensais qu'elles voulaient se protéger l'une l'autre, comme elle le font souvent quand elles ont fait une bêtise.

- Très bien, trancha Paul, nous allons passer aux réquisitoires et nous écouterons la plaidoirie de la défense en suivant.

- Monsieur, le Président, entama Gérard, il ne fait aucun doute que les faits sont avérés et que leurs qualifications est justifié. En ce qui me concerne, j'estime que cette attitude est inadmissible et je ne suis pas sûr de la sincérité de ses regrets. En conséquence, je réclame que la punition que vous ne manquerez pas de décider soit d'une sévérité à la mesure du préjudice subi par les deux victimes ici présentes. Je n'accorde à madame Vautier aucune circonstance atténuantes, car celle-ci, compte tenu de ses fonctions doit savoir gérer la pression et ne pas la faire rejaillir sur quelqu'un d'autre.

- Très bien, Maitre Ménager ? invita Paul.

- Monsieur le Président, ma cliente subit tous les jours des pressions diverses et variées dans son travail. Ne pourrions nous pas en tenir compte dans l'attitude qu'elle a pu avoir lors de ces faits ? Les erreurs sont humaines et ce tribunal doit pouvoir lui donner une deuxième chance. Etre maman n'est pas inné, cela s'apprend au fil des difficultés et des obstacles qu'on rencontre. Donc au titre de cette deuxième chance, de ses regrets exprimés ici même, je demande pour ma cliente la relaxe, peut-être avec un sérieux avertissement.

- Bien, l'audience est suspendue, nous allons nous retirer, Coralie, Valérie et moi-même dans le bureau pour délibérer."

Effectivement, tous trois se levèrent et sortirent du salon. Gérard avait fini son travail, mais resta tout de même assis. Marc alla le voir et échangea quelques mots à voix basse avec lui :

"Eh ben, Gérard, tu n'y es pas allé de main morte !

- Je n'avais pas le choix, les pièces du dossier étaient accablantes. En plus, je trouve que l'attitude de madame Vautier a été vraiment injuste pour les filles.

- Tu n'as pas tord, mais tu aurais pu être un peu plus indulgent...

- Ce n'était pas mon rôle. Et si tu avais été à ma place, tu aurais fait pareil, non ?

- Pas faux."

La cour, Paul, Valérie et Coralie revinrent dans le salon transformé en tribunal improvisé. Les visages étaient fermés. Cela n'augurait rien de bon pour Sylvie qui s'attendait au pire. Elle savait ce que le mot sévère signifiait pour Paul.

"Accusée, levez-vous, entama Paul. Il a été établi ici que votre attitude envers vos filles était injuste et inadmissible. L'excuse de la pression n'est pas une circonstance atténuante. Vous êtes donc reconnue coupable des faits qui vous sont reprochés. Valérie ? Coralie ? Vous souhaitez vous exprimer ?

- Oui, répondit Coralie. Maman, nous t'aimons autant que tu nous aimes. Nous ne pouvons accepter l'injustice dont tu as fait preuve et ton manque de confiance m'a beaucoup peiné. Alors ne recommences jamais, car tu pourrais nous perdre. Voilà pourquoi tu vas trouver la sanction sévère.

- Maman, continua Valérie, on te demande juste de croire en nous. Nous sommes les premières à accepter nos punitions lorsque nous les méritons. J'espère que tu accepteras la tienne.

- Ainsi donc, des circonstances atténuantes ont tout de même été retenues, dit Paul. En effet, nous tenons compte des regrets que vous avez exprimé. Par ces motifs, vous êtes condamnée à recevoir une fessée à la main durant quarante minutes, entrecoupée de pauses, et dont vingt minutes avec sursis. Cela signifie qu'en cas de récidive, vous devrez subir la punition décidée à ce moment là, plus ces vingt minutes de sursis. Est-ce bien compris ? Souhaitez-vous faire appel de cette décision ?

- J'ai bien compris, monsieur le Président, et je ne souhaite pas faire appel de cette décision." Conclut Sylvie.

- Parfait. La punition sera administrée dans mon bureau. La séance est levée, vous pouvez retourner à vos occupation. Sylvie tu vas dans le bureau et tu m'y attends."

Les filles retournèrent dans leur chambre, elles ne souhaitaient pas entendre leur mère se faire punir par leur père. La décision avait déjà été difficile à prendre, elle n'aimaient pas ça. Gérard et Marc retournèrent eux aussi à leurs occupations. 

Sylvie attendait Paul dans son bureau pendant que celui-ci rangeait le salon et lui redonnait sa disposition d'origine. Ce temps, elle le mit à profit pour se préparer à la punition qui l'attendait. Vingt minutes sur les genoux de Paul, ça n'allait pas être facile. 

Paul entra dans la pièce : " Bien, tu sais ce qui t'attend. Tu n'as vraiment pas assuré avec les filles !

- Je sais, je suis désolée, plaida-t-elle.

- Bon, enlève le bas et viens sur mes genoux."

Sylvie s'exécuta sans protester, elle y était résignée. Une fois en position et les fesses nues, Paul commença à la fesser très fermement. Il ne plaisantait pas. Cela faisait mal dès les premières claques. Sylvie ne tiendrait pas à ce rythme là pendant vingt minutes, c'était juste impossible. Ses fesses la brulaient déjà très fortement au bout de trente secondes. Elle pleurait déjà tellement la chaleur et l'impact des claques étaient intenses. Paul s'arrêta une première fois quelques secondes au bout d'une minute. C'était vraiment une fessée très sévère. Sylvie ne se souvenait pas d'en avoir reçue une aussi carabinée de la part de Paul et pourtant, c'était pas la première fessée qu'elle recevait de lui. Quelques secondes de répit et cela recommença. Elle avait l'impression que c'était encore pus intense, elle pleurait à chaudes larmes. Paul avait très mal supporté que sa femme se comporte ainsi avec ses filles et il lui faisait payer le prix fort. Cela faisait si mal qu'elle le suppliait, réclamait pitié, et ce n'était que la deuxième minute. A la cinquième minute, malgré l'éloignement des uns et des autres, le bruit des claques et les pleurs de Sylvie parvenaient jusqu'aux chambre des filles. Cela les fit sortir. Elle se rejoignirent sur le palier. Elles se regardèrent l'une l'autre : "On y va, ça suffit, papa va trop loin, on peut pas laisser notre mère comme ça !" décréta Valérie. Elles dévalèrent l'escalier et arrivèrent devant le bureau. Elles entendaient leur mère supplier leur père d'arrêter, mais celui-ci continuait, inlassablement. "On y va !" dit Coralie. Elle ouvrit la porte du bureau brutalement en criant : "STOP !"

Paul resta bouche bée devant la surprise et s'arrêta de fesser Sylvie qui était prise de spasmes, tout en étant surprise de l'arrivée des filles, elle aussi. Elle les regardait avec des yeux suppliants.

"Papa, commença Valérie. Cela suffit. Elle n'a tué personne ! C'est bon, maman a compris. Ne transforme pas une punition en vengeance personnelle. Je sais que son attitude vis à vis de nous t'a touché, mais ce n'est pas une raison pour être excessif. Alors, s'il te plaît, on te le demande, elle a assez été punie, libère-la.

- Coralie ? demanda le père. C'est ce que tu veux aussi ?

- Oui, papa, Valérie a raison. Tu as été très sévère sur ce coup là. Même moi, je sais qu'elle ne recommencera jamais.

- Lève-toi, Sylvie et vas te mettre au coin.

- Oui, mon chéri, répondit-elle entre deux spasmes.

- Maman, continua Coralie, ce que tu as fait, c'était pas bien. J'espère que tu en es consciente. Alors oui, tu m'as blessée, mais je sais aussi que tu m'aimes.

- Je suis désolééééeeee, ma chériiiieee, répondit Sylvie en pleurant.

- Je sais, maman. Je sais."

Paul réfléchit un moment. Il y avait l'humiliation de ce tribunal de famille plus la fessée carabinée qu'il venait de lui donner. Il concéda que c'était suffisant et promit aux filles qu'il n'y aurait pas de conséquences à leur intervention lors d'une punition. 

Les fesses de Sylvie étaient vraiment très rouges, des petits vaisseaux avaient éclaté sous l'intensité de cette fessée. C'était très rare que Paul en arrive là. Et dire que cela aurait dû durer vingt minutes ! L'intervention des filles avait sauvé littéralement Sylvie. Elle n'en voulait pas à son mari, elle l'avait mérité, et elle ne recommencerait plus jamais. Les choses avaient été recadrées. Quant à Paul, il estimait avoir rendu justice à ses filles. Sylvie resta au coin une quinzaine de minutes, le temps de se calmer en fait. Ensuite, Paul la prit dans ses bras pour la consoler. Il n'avait jamais été avare de câlins après une bonne correction donnée. Valérie et Coralie se proposèrent pour soigner les pauvres fesses de leur mère. C'était aussi le moyen pour les filles de montrer à leur mère que tout était pardonné, c'était important à leurs yeux. Celle-ci accepta bien volontiers. 

Le soir et le dîner approchait. Malgré la douleur toujours présente, Sylvie avait retrouvé sa contenance et son autorité sur ses filles. Mais jamais plus elle ne serait injuste avec elles...


A SUIVRE... 


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