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Les jeux innocents de Valérie (27)

 

Les quatre étudiantes accueillirent monsieur Ménager debout. Elles avaient compris les règles, au moins et c'était une bonne chose, pensa-t-il. Il les invita à s'asseoir. 

"Bonjour, mesdemoiselles. Je vais essayer d'être aussi clair que concis. Il y a un certain nombre de règles dans cette classe. Si vous voulez vous exprimer, levez la main et attendez que je vous donne la parole. Pas  de bavardage avec vos camarades. On ne copie pas sur sa camarade. On reste concentré sur son travail. Côté résultats, toute note inférieure à la moyenne sera punie. Les punitions pourront varier de la simple copie de lignes à la fessée sévère, en passant par tous les intermédiaires. Ceci étant dit, je n'en parlerai plus. Nous allons faire une évaluation de vos compétences, ce sera noté mais sans conséquences, il s'agit juste de connaître votre niveau pour que je puisse vous apporter ce dont vous avez réellement besoin. La plupart d'entre vous sont douées. Mais parfois il faut un déclencheur pour que cela se voit. Je vais être votre déclencheur. Vous allez travailler, oui, mais vous allez travailler utile. Voilà pourquoi la première chose que je vais vous demander de rédiger un texte argumenté où vous y exposerez vos désirs d'avenir professionnels. Appliquez-vous, tout sera compté, orthographe, tournure de phrases, le style. Vous avez une heure."

Les filles se mirent instantanément au travail, le discours de leur professeur avait été suffisamment dissuasif pour que les idées de bêtises restent loin de cette classe, au moins pour le moment. Au bout de l'heure impartie, les étudiantes remirent leur copie. Marc Ménager leur accorda dix minutes de récréation. Lorsque celle-ci prit fin, seulement trois des filles rentrèrent dans la classe. Il manquait Aline. Les autres filles se tenaient debout à côté leur bureau respectif attendant l'autorisation de s'asseoir.

"Asseyez-vous, où est Aline ? demanda Marc.

- Elle était avec nous pendant la récré. Après, elle nous a laissé pour aller aux toilettes, je crois, dit Victorine.

- D'accord. Donc je lui accorde deux minutes. Au delà de ce temps là, elle sera punie. Normalement, aucun retard n'est toléré, mais c'est le premier jour, alors je vais me montrer indulgent."

Marc décida d'aborder les consignes pour la prochaine épreuve d'évaluation, les mathématiques. Au bout de cinq minutes, Aline toqua à la porte de la salle de classe. Elle entra, elle prit sa place à son bureau comme si de rien n'était. 

"Alors, Aline ? Tu n'as rien à dire ? Tu n'as pas l'impression d'être un peu en retard ? interrogea Marc.

- Ben j'étais aux toilettes, ça a juste pris un peu plus de temps que prévu, c'est tout, répondit-elle avec une pointe d'insolence à peine masquée. 

- Aline, tu ressors, tu frappes et tu attends que je te dise d'entrer. Et tu t'excuses de ton retard."    

La jeune fille ressortit, frappa à nouveau à la porte et attendit qu'on lui dise d'entrer.  

"Entrez, dit Marc. 

- Pardonnez mon retard, mais j'étais aux toilettes.     

- Dorénavant tu n'attendras pas la dernière minute pour y aller. Je vous ai dis que je ne tolérais aucun retard. Tu es arrivée cinq minutes après tes camarades, plus les dix minutes que tu viens de nous faire perdre, cela te fera quinze minutes de punition.

- Mais Monsieur !!!!

- Un mot de plus et ta punition sera doublée. Maintenant tu peux t'assoir, tu nous a fais perdre assez de temps comme ça."  

Aline baissa la tête, et alla s'assoir sous le regard des autres jeunes filles.  

"Maintenant nous allons parler de vos évaluations, commençons par toi Aline. Effectivement tu as un très bon niveau scolaire, c'est plutôt bien écrit, mais ta copie est pleine de ratures, un vrai chiffon. Je ne peux tolérer un tel travail, je veux un travail propre et soigné. Pour aujourd'hui, ça ira mais la prochaine fois que tu me rends une telle copie il y aura des sanctions, te voilà prévenue. Ensuite Victorine, alors toi, c'est le minimum "syndical", il y a à peine une demi page. On dirait une liste de courses. Moi j'appelle ça de la fainéantise et ici ce genre d'attitude n'est pas tolérée. Il va falloir corriger ça et très rapidement sinon c'est moi qui vais m'en occuper Victorine, compris ?  

- Oui Monsieur Ménager, répondit doucement la jeune fille.    

- Bien, maintenant Lara, ça n'est pas trop mal mais tu peux faire mieux, j'en suis sûr. Tu ne vas pas au bout de tes capacités, on voit que tu peux donner nettement plus et il y a beaucoup d'étourderies. Il faut te relire avant de rendre ta copie, c'est bien compris ?   

- Oui !

- Pardon ?   

- Oui Monsieur !

- Bien, nous allons parvenir à vous apprendre la politesse, répondit Marc. Isabelle, alors toi ta copie est impeccable, aucune rature, mais par contre tu as de réelles difficultés. Ta note n'est vraiment pas brillante mais nous  allons remédier à tout ça. Bien ! Maintenant que je sais ou vous en êtes, nous allons pouvoir commencer un travail sérieux. Pour l'heure, il est est temps d'aller prendre le repas de midi. Et vous revenez en classe pour quatorze heures, et je ne veux aucun retard, et Aline, ne crois pas que j'ai oublié ta punition, mais nous règlerons ça en fin de journée. Maintenant va rejoindre tes camarades." 

Elle rejoignit les autres, à la salle à manger. Pendant le déjeuner, Aline, inquiète de sa future punition, ne dit pas un mot durant tout le repas. A quatorze heures précises, les filles se tinrent debout devant leur chaise. D'un signe de la main, le professeur les fit assoir.        

"Bien. Mesdemoiselles, maintenant nous allons commencer les choses sérieuses."

 Après un cours magistral, Marc distribua des copies, avec des exercices en rapport avec le cours.    

"Vous avez trente minutes. Et je vous préviens cela sera noté. si vous avez bien écouté le cours, vous n'aurez aucune difficulté."        

La demie heure passée, Marc ramassa les quatre copies et après les avoir corrigées, le professeur s'adressa à chacune d'entre elles. 

"Isabelle, ta note est de dix. Tu aurais pu avoir une meilleure note, tu n'a pas relu ta copie, trop d'étourderie, que tu ai des lacunes, je peux l'entendre. Mais les étourderies ça non, Isabelle, c'est intolérable. La jeune fille leva la main pour répondre.

- Oui ? demanda le professeur.

- Je n'ai pas eu le temps de relire. 

- Il faut te débrouiller pour aller plus vite, ou faire attention quand tu écris je ne veux plus voir  ce genre de chose, répondit Marc.  

- Mais.... !!!

- Il n'y a plus rien à rajouter, ta note est la conséquence de ton travail, donc tu sais ce que cela veut dire.

Mais Monsieur... tenta la jeune fille inquiète. 

- Cela suffit Isabelle, je ne veux pas que  l'on discute mes décisions.

- Je ferais plus attention la prochaine fois.

- J'en suis sûr.

La jeune fille baissa la tête, en silence.

"Aline, c'est du bon travail. Voilà ce que j'aimerais voir à chaque devoir rendu. Tu peux encore progresser toutefois, tu arrives tout de même à quinze. Victorine, bon travail aussi avec quatorze. Lara tu peux mieux faire, douze seulement. Tu aurais pu récupérer deux points si tu avais été plus attentive. Il n'y a rien de catastrophique dans vos résultats mais il va falloir travailler, jeunes filles."

Marc fit une pause pour que la réflexion s'imprime bien dans le cerveau des élèves.

"Le cours proprement dit est terminé mais il y a des sanctions à distribuer. Isabelle, à cause de ton dix, trop juste, tu va me recopier le corrigé de l'exercice cinq fois. Je vais te le donner. Je le veux demain matin sur mon bureau.

- Oui Monsieur, répondit Isabelle.

- Maintenant on va parler de toi, Aline. Tu es arrivée en retard ce qui nous a fait perdre beaucoup de temps. En conséquence je vais devoir te punir devant la classe à titre d'exemple."

 Marc prit une chaise et demanda à Aline de se mettre devant lui.

 "Retire ta jupe s'il te plaît.  

- Mais....

- Je n'aime pas me répéter." 

La jeune fille s'exécuta. Marc la tira par le poignet et la pencha sur ses genoux. Il commença à la fesser modérément sur la culotte. Après une dizaine de claques, il lui dit de se relever, ce qu'elle fit immédiatement. 

"Maintenant enlève ta culotte. 

- Non Monsieur, répondit Aline.

- Si je dois le faire, tu vas le regretter, crois moi... J'attends."

 La jeune fille pris la menace du professeur très au sérieux et retira sa culotte blanche.

"Maintenant vas au coin.! Lui dit-il. 

- Quoi? Mais Monsieur,  c'est une punition de petite fille, et je n'en suis plus une !

- Aline, arrête de toujours discuter dans le vide, de toutes façon ça n'est pas toi qui décide. Quand je te dit de faire quelque chose tu le fais sans discuter. La jeune fille se mit au coin à contre cœur.

Après cinq minutes, Marc l'appela et lui dit " allonges toi sur mes genoux " ce que fit la jeune fille.

Marc regarda sa montre, et dit "15 minutes" il se met à frapper sur les fesses de la jeune fille, avec une certaine intensité. Aline protégeait ses fesses avec sa main.

Recevoir une fessée devant les autres, elle qui n'en avait jamais reçue, était une chose inconcevable. Elle se promit de ne pas pleurer. Mais la honte et la douleur, ont eu raisons de sa résistance et quelques larmes perlèrent au coin de ses yeux.

"Retires ta main immédiatement, dit Marc, sinon je double ta punition." Aline la retira rapidement. Et Marc repris la fessée de plus belle, avec une intensité croissante. La douleur était telle que la jeune étudiante ne put s’empêcher de gigoter, et se débattit sur les genoux de Marc. Celui-ci, la maintenait bien serrée. Elle eut envie de le supplier, mais son amour propre l'en empêcha. Elle dut subir sa punition jusqu'à la fin.  

"Tu ne m'a pas prise au sérieux quand j'ai dit pas de retard ? et maintenant seras-tu à l'heure ?

- Oui Monsieur." répondit-elle avec des sanglots dans la voix. Des sanglots qu'elle essayait de retenir en vain.  

- Je ne suis pas sûr que tu aies vraiment compris.

- Si monsieur j'ai compris, je ne serais plus en retard ! répondit-elle en pleurant, et en se frottant les fesses chaudes et douloureuses.

- Bien, maintenant Aline tu peux te rhabiller, et aller dans ton dortoir, pour te rafraichir .Lui concéda Marc. Mais avant de sortir , je veux que tu t'excuses auprès de tes camarades, pour avoir perturbé le cours de ce matin par ton retard.

-Mais Monsieur, ne pensez-vous pas que j'ai été suffisamment puni pour cette faute.

- Envers moi tu es quitte, maintenant c'est auprès de la classe que tu dois t'excuser." 

La jeune fille, qui n'avait aucune envie de s'humilier davantage ne répondit pas.

"Nous attendons Aline, la jeune fille ne répondit toujours pas. Peut-être qu'une deuxième fessée sur mes genoux, te rendra plus loquace.

- Non Monsieur, répondit-elle avec une crainte dans la voix.

- Donc, nous attendons des excuses claires et sincères.

- Je vous demande de m'excuser d'avoir perturbé la classe, par mon retard. dit Aline en se tournant vers les autres élèves.

- Très bien maintenant tu peux sortir."

Aline, ne se fit pas prier, sortit rapidement de la salle de classe, et se dirigea vers le dortoir. Dans l'escalier elle croisa Valérie qui descendait. Celle-ci comprit très vite que la jeune fille avait besoin de calme et de solitude, elle ne lui adressa pas la parole et continua à descendre. Arrivée, dans la chambre commune, Aline s'allongea sur son lit sur le ventre, tant ses fesses la brulaient, et se mit à pleurer toutes les larmes de son corps, autant de honte que de douleur.

 

A suivre...

    



    

        

 




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